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La philosophie permet-il d'être serein ?

Dissertation : La philosophie permet-il d'être serein ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Novembre 2015  •  Dissertation  •  478 Mots (2 Pages)  •  737 Vues

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La philosophie spontanée se définit comme une réflexion intuitive sans se faire trop de soucis, sans se poser trop de questions, en ce sens très simpliste, celui-ci aiderait à mieux vivre. Pourtant, dès que l'on commence vraiment à philosopher, on perd ses certitudes, on voit ses opinions et ses savoirs qui sont remis en cause. La philosophie pourrait donc aussi nous faire perdre une certaine sérénité de vie, donc amener à ce que nous vivons moins bien.

Il nous faut ainsi réfléchir plus profondément à ce que peut apporter la philosophie, tout en mieux la définissant et comprendre ce que veut dire « être serein ».

Nous verrons d'abord en quoi la philosophie peut nous aider à mieux vivre, ensuite qu'elle parvient à ce résultat au moyen d'un profond changement de notre manière de vivre, parfois ressenti comme difficile et inconfortable; enfin nous examinerons s'il ne faut pas attendre de la philosophie une toute autre chose qu'une aide à la sérénité.

A/

1. Il est inutile et absurde d'attendre de la philosophie une attente matérielle et pratique de l'existence. La philosophie ne cherche pas une justification en mettant en avant une utilité.

2. Pourtant, la philosophie s'est aussi définie comme recherche de la bonne façon de vivre.

3. Il ne s'agit pas de vivre plus facilement mais vivre à un niveau de qualité plus élevé. Il s'agit de viser un idéal de vie.

B/

1. La philosophie amène à penser l'existence et en cela suscite des questions. On passe donc de la certitude au doute dans un état pénible. Comme nous montre l’allégorie de la caverne qui nous emmène à faire un travail sur soi.

2. En remettant en cause ses certitudes, le philosophe doit parfois assumer une "marginalité" par rapport à la société.

3. Entrer dans le questionnement philosophique, c'est assumer et construire sa singularité.

Paradoxalement, en voulant atteindre un idéal de vie, le philosophe rencontre des difficultés parce qu'il sort de la vie spontanée et presque non consciente. Est-ce un sort qui lui est réservé ou celui de ceux qui visent à progresser?

C/

1. La fin de la philosophie n'est pas obligatoirement d'apporter un mieux être ou a l'inverse des difficultés supplémentaires.

2. On peut donc aussi faire de la philosophie sans viser d'abord un mieux être. Il y a un plaisir et un intérêt de la connaissance et du besoin, l’ataraxie, pour pouvoir être serein.

Finalement, pour pouvoir arrivé à la tranquillité, à la sérénité de la vie il faudra prendre du recul et se questionner pour éveiller sa conscience, qui peut être douloureuse ce qui mènera également à limiter ses désirs. Ainsi le désir est la marque de notre inachèvement. Cependant, nous sommes amenés à constater que les besoins humains sont pour une bonne part dépendants de la situation historique et sociale de l’individu considéré. Pour autant en exercent la philosophie de manière régulière et correcte nous pourrons parvenir à être

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