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La Perception (L)

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Par   •  25 Janvier 2017  •  Cours  •  2 306 Mots (10 Pages)  •  943 Vues

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La Perception

Introduction : La perception semble SUBJECTIVE puisqu’elle dépend de notre corps et de nos cinq sens, pourtant, c’est grâce à la perception que nous devrions fondés une connaissance subjective.

La perception n’est pas une reproduction fidèle et à l’identique du réel, c’est plutôt une représentation, c’est-à-dire qu’elle rend présent quelque chose en l’interprétant, c’est-à-dire en lui donnant un sens pour nous. Cependant, une interprétation, c’est Subjectif, et une interprétation, ça peut-être aussi une sélection.

La perception est une question de point de vu, c’est-à-dire qu’elle suppose un certain type de focalisation, notre perception fonctionne donc comme pour la lecture d’un texte, sauf qu’elle est une lecture du monde, dans laquelle nous n’accordons pas d’attention aux mêmes détails. Donc, si percevoir c’est interpréter, comment est-il possible de connaître le même réel. En effet, Ne risque-t-on pas de tomber dans le RELATIVISME (tout dépendant de la façon dont nous pensons quelques choses, chacun à sa propre perception.)

Si je réunis ces trois questions, on peut alors se demander si percevoir c’est savoir. En effet, peut-on faire confiance à nos perceptions puisqu’elles seraient source de connaissance, ou au contraire, nos perceptions ne nous donnent-elles pas que l’apparence des choses. ALEGORIE DE LA CAVERNE DE PLATON. 

  • La perception est-elle objective ou subjective ?
  • La perception est-elle innée ou acquise ?
  • Perçoit-on avec nos sens ou bien avec notre esprit ? (CF : Matière + Esprit)

  1. Percevoir est-ce sentir ?

  1. Perception et sensation : une connaissance première et primordiale.

        Littéralement, percevoir dans son premier sens, c’est recevoir, être affecté par nos sens. (CF : Conscience, ce qui me met en relation avec moi-même et autrui par l’intermédiaire des cinq sens) La sensation et l’acte par lequel un corps conscient fait l’expérience des objets et des sujets qui l’entoure. Etymologiquement, les SENSATIONS viennent du grec aistheis qui signifie l’ensemble des propriétés minimale que tout être vivant possède afin de se relier à son environnement. Le premier but de nos sensations est la survie. La perception en ce sens a pour fonction première la survie de l’individu, c’est ce qui fait qu’il n’est pas inerte, et c’est ce qu’il fait qu’il n’y a pas un cadavre, c’est donc une donnée élémentaire pour s’appréhender soi-même dans le monde. Mais attention au cas d’individus sans sensation (« une larme m’a sauvé » cas de maladie avec la non douleur)

Cependant, ces sensations sont-elles de véritables connaissances ? est-il possible de faire confiance aux témoignages incertains de nos sens ? (Cf : Allégorie de la Caverne)

  1. Le problème de la sensation.

        Il faut distinguer sensations et perception, La sensation, c’est ce qui est vécu IMMEDIATEMENT par un sujet, c’est un CONSTAT physique qui s’appuie sur nos 5 sens. La perception c’est ce qui est COMPRIS par la MEDIATION (l’intermédiaire) du corps et de l’esprit, c’est ce qui SYNTHETISE, ORGANISE et RECOMPOSE les différentes donnés sensitives. La perception c’est le fait d’utiliser la sensation pour en construire une image mentale.

C’est Aristote qui va montrer que la sensation est incomplète pour connaître, en effet, elle nous informe mais n’explique jamais, elle se borne donc à un constat mais ne donne jamais les causes d’une chose, d’autres part, les sensations sont variables et changeante selon les individus, ainsi, elle ne nous donne aucune vérité (cf Scepticisme) en effet, en rester aux sensations conduit au relativisme.

Cependant, il est nécessaire de distinguer Objectif et Subjectif

Subjectif

Objectif

Ce qui est relatif à un sujet, c’est donc notre opinion, c’est partiel (un seul point de vu) et partial (un ensemble de point de vu). Elle ne dépend que de nous ce qui veux dire, que l’on ne peut pas exiger qu’autrui est la même vision que nous.

Pour Soi (Notre avis)

C’est ce qui ne dépend pas du sujet, ce qui est jeté sous nos yeux. (OB = Devant)

C’est ce qui est valable pour tous. Il y a donc un accord entre les esprits.

Donc cela nous donne l’universalité et de l’impartialité.

L’objectif est donc la saisi de quelque chose, avec ses caractéristiques indépendamment de ma façon de le voir. En soi (tel qu’elle est) /Pour soi (Tel que nous la concevons)

Puisqu’il permet l’impartialité et l’universalité, il doit permettre de saisir la VERITE.

La perception ne dépend pas que de nos sens, mais dépend d’un ensemble de pleins de point de vue, ce qui mène alors à la vérité.

        La perception serait donc ce qui permet de faire « un pas de plus » au-dessus de nos sensations, en effet, elle permettra d’élaborer nos sensations en créant une construction dans nos esprits. Cela passe de la perception à l’idée, (exemple des Lego) c’est ce que développe L’EMPIRISME provient du grec EMPERIA qui signifie l’expérience.

Empiriste : Je ne peux rien connaître si je ne l’ai pas déjà vécu. Donc il n’y a rien d’innée chez l’Homme tout est de l’ordre de l’acquis.

        David Hume 18° siècle : Perception Impression + Idée

Impressions

Idées

  • Ce que l’on ressent avec nos sens, et/ou avec notre âme.
  • C’est ce qui nous frappe quand on le ressent pour la première fois.
  • Ce sont des ressentis forts et vivaces.

  • C’est l’image laissé dans notre esprit grâce à l’impression.
  • Donc ce sont des copies des impressions
  • Elles permettent une construction mentale car ce sont des Abstractions à partir des Impressions.

La différence, c’est que les idées sont moins fortes, moins frappantes et sont donc atténués. Et ainsi toujours revenir aux impressions.

Petit à petit, les Hommes vont se contenter des idées des choses et vont oublier les impressions premières, or, le problème des idées, c’est qu’elles sont une atténuation de l’impression, donc, les idées vont nous donner une connaissance abstraite alors que finalement une connaissance juste supposerai de refaire l’expérience des choses.

Donc Hume fait preuve d’un SCEPTISICME MODERER, c’est-à-dire que si je veux vraiment connaître, il faudrait que je refasse sans cesse l’expérience des choses, au lieu de me fier à mes idées En effet, l’expérience nous apprend toujours avec vivacité ce que sont les choses alors que les idées peuvent devenir DOMGMATIQUE.

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