Faut t-il combattre nos désirs ?

Faut-il combattre les désirs ?

Le désir se caractérise comme étant la recherche d'un objet, qui, normalement nous apportera  le désir est une notion qui peut paraître contradictoire. En effet, il se trouve à égale distance du plaisir immédiat que l'on ressent quand on y répond, et de la souffrance que l'on éprouve si on ne peut le satisfaire. Nous pouvons donc nous demander si les désis doivent-être combattus ou conservés  ? 1) Nous verrons que les désirs peuvent être néfastes 2) Cependant, nous verrons qu’il est possible de savoir les appréhender.

OUI

Il est évident aujourd’hui que certains désirs peuvent être nuisibles pour le sujet ou la société. (désir de pouvoir, de s’imposer —> Hitler). Epicure: Seuls certains types de désirs sont bons et sains: les désirs naturels, comme les plaisirs purs, les besoins qui nous sont nécessaires. Parle aussi des désirs provenant de la société notamment, qui fait naître en nous des désirs dont nous pourrions nous dispenser: (désirs du pouvoir, richesse ou des honneurs, ne sont en aucun cas nécessaires à notre existence). Jouir de ces désirs n’est donc pas un plaisir pur, mais au contraire peut nous rendre malheureux, il faut donc les combattre.

Et, la réalisation de certains désirs néfastes peut entraîner de grandes souffrances. En ce sens, renoncer à nos désirs semblerait être une solution pour pouvoir vivre une vie heureuse. En effet, ce type de désir peut nous rendre finalement malheureux, puisque souvent, plus on a de richesse ou de pouvoir par exemple, plus on en recherche encore et encore, sans être à un moment donné satisfait. En effet, selon Shopenhauer, la plénitude qui provient de la satisfaction d’un désir particulier ne peut jamais être complet dans la mesure où cette même satisfaction est ce qui empêche d’autres désirs de se réaliser (le désir est infini). De plus, cette plénitude très partielle ne dure pas et laisse très vite place à d’autres désirs. C’est en quoi le désir ne saurait promettre ni bonheur ni repos. Or, selon les théories Epicuristes, être heureux, et agir bonnement est bénéfique à nous ainsi qu’à notre entourage. Or, des désirs néfastes ne peuvent coïncider ni avec notre propre bonheur, ni avec le bonheur des autres.

De plus, désirer ce que l’on obtiendra jamais (richesse par exemple) peut entraîner une existence bien malheureuse, donc en soit, ne pas permettre le bonheur, et se sentir prisonnier de ses désirs. Perte de liberté: si désirs non satisfaits: état de souffrance, donc non possibilité d’être libre car dépendant de ses désirs.

NON

Il existe cependant de bons désirs, par exemple, le désir de gagner sa vie en travaillant, mériter une belle vie. Avoir de tels désirs peut nous permettre de nous fixer des objectifs auxquels on va s’attacher, et qui vont nous permettre de nous rendre plus heureux. Les désirs peuvent donc au contraire dynamiser nos vies.

Désir d’aider les autres par exemple, permet d’accomplir des actions qui ne sont pas du tout regrettables, au contraire, qui nous permettront de ne pas nuire non seulement à nous même, mais aussi aux autres.

Les désirs peuvent être conserver, à conditions qu’ils soient utiliser avec modération. Les Hommes doivent en effet rester dans la suffisance, et ne pas aller plus loin que cela. Il faut simplement combler le manque, alors le désir aura été satisfait sans excès.

En général, un désir advient sans qu’on ait pu le prévoir (« coup de foudre » par exemple). Dans l’idéal, il faudrait que lorsqu’un désir s’éveille, il faudrait qu’on se demande si nous devons vraiment satisfaire ce désir, ou si il faut renoncer au désir.

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