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Faire ce que l'on a envie de faire est-ce être libre?

Dissertation : Faire ce que l'on a envie de faire est-ce être libre?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2017  •  Dissertation  •  2 356 Mots (10 Pages)  •  1 104 Vues

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Sujet dissertation n°1 :« Faire ce qu’on a envie de faire est ce être libre ? »

          L’homme est une personne morale qui est capable de penser par elle-même et de prendre des décisions et par conséquent faire des choix; en effet, nous pouvons faire ce que l’on a envie de faire ce qui nous permettra d’être libre.                                                                                                                                                                                        Mais même si nos choix, nos décisions et nos jugements peuvent nous échapper, le choix reste tout de même libre et  personnel puisque nous avons accès à la conscience parce que nous pouvons nous donner des objectifs, des buts que l’on souhaite atteindre et que l’on aura décidé par nous-même ainsi notre propre existence sera constituée et notre identité va se forger. Par ce biais, nous pourrons décider ou non de faire ce que nous souhaitons en dépendant de notre volonté et notre raison et donc nous ne serons pas soumis aux décisions d’autrui. La liberté de vie privée permet par exemple à l’individu de choisir s’il souhaite acheter un appartement plutôt qu’une maison sans être soumis aux décisions de ses parents. La liberté permet donc de nous déterminer aux choses auxquelles nous sommes indifférents. En effet, « Est libre celui qui vit comme il veut, qu’on ne peut ni contraindre, ni empêcher, ni forcer, dont les volontés sont sans obstacles, dont les désirs atteignent leur but, dont les aversions ne rencontrent pas l’objet détesté. » (Epictète). Nous ne maîtrisons donc pas notre destinée, mais nous maîtrisons notre volonté ce qui permet de dire que la volonté proprement dit nous permet de décidé de ce que l’on veut faire. Ainsi, le destin n’est pas forcé c’est-à-dire nous pouvons faire ce que l’on veut mais il faut tout de même accepter le destin tel qu’il est c’est-à-dire ce qui nous arrive.                                                                                                                                                                                  L’individu n’a pas de nature déterminée, personne ne va décider pour lui, c’est lui-même qui détermine sa propre nature. En effet, il s’impose ses propres règles de conduites, et les principes auxquels il veut adhérer. Par conséquent, il pourra décider d’adhérer à une association parce que les principes de cette dernière l’intéressent. Grâce à une conscience réfléchie que dispose l’individu, à la réflexion qu’il a sur lui-même, il pourra décider par lui-même de sa propre existence il n’est donc plus objet mais bien acteur puisque « le comportement pratique par lequel, de lui-même, il impose une détermination à son indéterminité, c’est-à-dire substitue d’autres déterminations à celles qui, sans qu’il n’y soit pour rien, se trouvent déjà en lui » (Hegel).

De plus, nous pouvons décidés de faire ce que l’on a envie de faire ainsi nous sommes responsables de nos actes et nous connaissons les conséquences de notre décision. En effet, une personne décide de faire shopping il l’a donc voulu mais il va devoir accepter le fait que si il dépense trop il n’aura plus d’argent pour payer son loyer, ou l’assurance de sa voiture ainsi « sa détermination n’est faite sienne que par lui-même, c’est-à-dire appartient à sa décision : j’ai voulu » et il « connait les déterminations qu’entraîne sa conduite, telle qu’elle est contenue dans sa décision, ou celles qui se trouvent en immédiate et nécessaire corrélation avec elle ». (Hegel) Donc notre vouloir est responsable de ce que nous faisons et ainsi nous faisons ce que nous avons envie de faire et par conséquent nous sommes libres. Le libre arbitre nous permet donc de faire ce que l’on souhaite, sans être sous l’influence des lois de la nature.

Par les décisions que nous prenons nous pouvons faire ce que l’on a envie de faire. Mais la liberté en tant que telle ne nous permet pas toujours de choisir ce que l’on souhaite. Ainsi faire ce qu’on a envie de faire nous permet-il vraiment d’être libres ?

          Mais l’homme peut également ne pas savoir ce qu’il a envie de faire ou alors il fait quelque chose qu’il n’aura pas décidé par lui-même ; ainsi, faire ce qu’il a envie de faire ne signifiera pas être libre.                                                                 « L’homme n’est libre dans aucun des instants de sa durée. Il n’est pas maître de sa conformation qu’il tient de la nature ; il n’est pas maître de ses idées ou des modifications de son cerveau (...) ; il n’est point maître de ne pas aimer ou désirer ce qu’il trouve aimable ». (Holbach) Donc si l’on peut prévoir le comportement d’une personne en connaissant les raisons qui la font agir (qui la déterminent) et on ne peut plus parler de comportement « libre ».

L’homme peut être contraint par ses passions, en effet la passion des jeux par exemple peut prendre le dessus sur ses choix. Mais il est également contraint par la société qui l’entoure. Cette dernière est réglée par de nombreuses lois, de nombreux principes moraux et éthiques qu’il ne faut enfreindre puisqu’ils garantissent le bien de tous en contraignant les libertés individuelles. Ainsi, l’individu s’efface au profit de la société. En effet, l’expression populaire : « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » intensifie cette idée. L’individu est alors libre tant qu’il ne nuit pas à autrui et ainsi la liberté ne correspond plus à faire ce que l’on veut faire mais à faire ce qui est juste de faire, de manière à aboutir à une liberté et un bien-être collectif. Certains choix ou envies de l’individu peuvent être contre les lois ou les règles légitimes mais vouloir immédiatement les satisfaire serait une mauvaise chose pour les personnes qui nous entourent. En effet, « en tant que libre, le libre vouloir n’est pas lié à la déterminité et singularité qui distingue un individu d’un autre, mais il est vouloir universel et, par son pur vouloir, l’individu est une essence universelle » (Hegel), ainsi les buts du vouloir universel peuvent intéressés tous les hommes parce qu’ils peuvent s’y reconnaitre ou même peuvent reconnaitre leur propre vouloir.                                                                                                          

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