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Explication du texte de Maurice Merleau Ponty: L'éloge de la philosophie.

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Par   •  12 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  808 Mots (4 Pages)  •  4 863 Vues

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Explication du texte de Maurice Merleau Ponty: L'éloge de la philosophie.

Auteur existentialiste du XXème siècle, siècle mouvementé où se sont succédés guerres mondiales, rôle des grands États, développement des moyens de transport et de communication, progrès sanitaires, évolution démographique, conquête des airs et de l’espace, armes de destruction massive, génocides; l’ensemble de la planète fut marqué par des bouleversements politiques et sociaux. Maurice Merleau Ponty, auteur français, est considéré comme l’une une des plus grandes figures de la phénoménologie; qui est courant philosophique qui se fonde sur l'expérience vécue et les contenus de conscience. 

Dans ce texte, tiré de L’éloge de la philosophie, l'auteur nous livre ses inquiétudes vis à vis de  la société contemporaine qui rejetterait le philosophe et une fois de plus la philosophie qui serait réduite à "des nuées" une chose inconsistante comme les vapeurs d'un nuage. Que perd une société privée de son esprit philosophique, de ses philosophes? Quels sont ainsi les rôles du philosophe et de la philosophie dans le monde conptemporain ? Dans un premier temps, le penseur du collège de france critique une socièté sans philosophe afin de montrer dans un second temps ce qu'apporte la philosophie et libres penseurs à une société.

        La première partie de notre analyse présente l'apprauvissement dont serait victime une société depourvue de la science philosophique.

Premièrement, à travers la forme d'un requisitoire, Marcel Merleau Ponty alerte le lecteur en faisant appelle à la raison, à la réflexion. Dans son texte, il s’interroge mais interpelle également le lecteur par l’utilisation des pronoms personnels “on” et “nous”. Le lecteur est à chaque ligne impliqué afin d'être amener à réfléchir sur ce que perd tout à chacun, sur ce que perd une société, privé de son esprit de réflexion. Merleau Ponty fait ensuite un constat,  chacun est responsable de cette perte, "on ne cherche guère." et "On "revient" à l'une ou l'autre des traditions." Ce retour aux traditions rassure les hommes, ne demande pas d'effort de réflexiion, c'est ainsi depuis longtemps, les traditions sont un socle de la société, elles sont admises et acceptées par tous.  Il poursuit en critiquant une posture pessimiste de l'être humain qui est basée sur les émotions mais pas la réflexion, "Nous aimons peu de choses si nous en détestons beaucoup". Ainsi, Merlau Ponty, rend le lecteur, la communauté coupable de cette société appauvrie où l'effort de pensée est oublié par tous.

De plus, le penseur utilise un registre polémique pour critiquer. Ce registre vise à nous faire adhérer à ses valeurs jugées menacées. Il oppose ainsi un lexique mélioratif pour qualifier la philosophie, " c'est chercher, c'est impliquer" qui sont des verbes d'action en apparence simples mais signifiant une prise de position et un travail de discernement; à un vocabulaire péjoratif, "moins" "erreurs", " nous détestons" "pensée en retraire ou en repli" "chacun expie" "décadence" "prétextes" "rancunes" "phobies" "dénégation" et enfin "passions moroses".

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