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Analyse du Texte De Merleau-Ponty: Quelle est donc la nature de l’homme ?

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Par   •  13 Octobre 2013  •  1 008 Mots (5 Pages)  •  3 701 Vues

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Dans cet extrait tiré de la Phénomonologie de la perception paru en 1945, Merleau-Ponty se propose de définir l’homme, sa nature même. Pour cela il évoque les possibles de l’homme, celles qui sont utilisées en général, puis il démontre qu’aucune de ces définitions n’est exactement vraie. Cette recherche, ce besoin de savoir la nature de l’homme, a alimenté de grandes réflexions des philosophes au cours du temps, et continue toujours à les faire réfléchir, car l’homme veut savoir ce qu’il est… Quelle est donc la nature de l’homme ? Est-il un esprit ? N’est-il qu’un simple corps, un objet ? Pourquoi telle ou telle définition ne peut correspondre parfaitement ?

« Il y a deux vues classiques ». Parmi toutes les définitions que l’on pourrait donner à l’homme, Merleau-Ponty considère que seulement deux définitions seraient valables, il les considère comme « classiques ». La première définition dont il parle consiste à traiter l’homme comme un objet, un corps qui est « le résultat des influences physiques, physiologiques et sociologiques ». Dans ce cas l’homme est donc une victime, il subit, il est comme cela parce que telles choses lui sont arrivées, elles le détermineraient du dehors. Ce raisonnement consiste donc à dire que « l’homme est une chose entre les choses », un homme parmi tant d’autres… car tous les hommes sont le résultat de certains facteurs. Dans cette définition il y a également une idée de détermination de ce qu’un homme va être, il n’en a pas le choix. En effet un homme ne choisira pas le milieu social dont il fera partie (dès sa naissance), il ne choisira pas son physique, son environnement etc…, il en est simplement « le résultat ». Cette pré-détermination fait de lui ce qu’il est. Cette première vue consiste donc à voir l’homme comme un objet, une chose, un corps, le résultat de certaines influences.

Merleau-Ponty aborde ensuite la deuxième définition, celle qui pourrait définir l’homme. Elle consiste à voir l’homme comme un esprit, un esprit qui « construit la représentation des causes mêmes qui sont censées agir sur lui ». Cette définition permet de différencier l’homme de tous les autres hommes ; ici l’homme est un esprit qui pense et qui réfléchit, indépendamment des autres, il possède « une liberté acosmique ». Il y a donc une idée de conscience, qui passe par la reconnaissance de l’autre, ce qui permet également de me différencier d’autrui. L’homme n’est plus un résultat, c’est désormais lui qui décide, il n’est pas influencé.

Merleau-Ponty résume ensuite ces deux vues en une seule phrase : « D’un côté l’homme est une partie du monde, de l’autre il est conscience constituante du monde ». Cela résume parfaitement le problème. Soit l’homme est cette « chose entre les choses » (il est donc au même niveau que tous les autres ; il y a dans cette partie de phrase l’idée de pré-détermination, ce résultat dont l’homme est la victime), soit l’homme est cet esprit qui a conscience de lui-même, qui décide de plein gré, ce qui le rend différent des autres hommes.

Après avoir exposé les deux définitions susceptibles de définir l’homme, Merleau-Ponty déclare : « Aucune de ces deux vues n’est satisfaisante ». Il explique ensuite pourquoi.

La première vue, où l’on voit

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