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Dépend-il de nous d'être heureux ?

Dissertation : Dépend-il de nous d'être heureux ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Mai 2020  •  Dissertation  •  1 421 Mots (6 Pages)  •  495 Vues

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Kacou                                                                                                                                                     17/03/2020

Yaden

TL

                                                                              BAC BLANC DE PHILOSOPHIE

                                                                         Dépend-il de nous d’être heureux ?  

     Par définition, ce qui dépend de nous est ce qui vient de notre esprit, des idées qu’on se fait et de nos représentations. Mais, ce qui ne dépend pas de nous c’est ce qui ne nous appartient pas car on peut les perdre étant donné de leur nature. Si l’on n’a aucune maitrise sur une chose, celle-ci ne peut nous appartenir. Il existe des choses qui nous appartienne et d’autre non. Le sentiment de bonheur quant à lui correspond à une certaine satisfaction, aussi, au fait de se débarrasser des troubles de l’âme. Qu’en est-il de l’existence du bonheur? Peut-on dire que le fait d’être heureux dépend de nous ? Or croire que le fait d’être heureux dépend de nous c’est croire en la liberté humaine, en d’autres termes, c’est dire que l’homme a un libre arbitre. Sommes-nous donc maître de notre bonheur ?

      Tout d’abord la notion de bonheur peut être définie par une vision stoïque, cette vision du bonheur, nous est rappelé par Epicure dans La Lettre à Ménécée. Ce concept du bonheur est appelé ataraxie, il désigne l’absence du trouble dans l’âme, la quiétude, la tranquillité de l’esprit. Pour Epicure il faut juger tout bien ou tout mal d’après son impact sur notre sensibilité. Ce qui est bien, c’est ce qui me fait du bien « Je dois faire ce qui doit me rendre heureux » le plaisir bien compris est l’opposer de la poursuite de tous les plaisirs. Il s’agit de bien calculer les avantages et les désavantages que ce plaisir aura sur nous. Par exemple, sortir en boite est un plaisir, mais si l’on y va  constamment sans limiter la consommation d’alcool, cela peut nous rendre malade et entrainer une vie de débauche. Il faut parfois préférer certains désagréments à des plaisirs faciles si on en voit les conséquences positives, il ne faut jamais valoriser la souffrance. On peut supprimer la douleur en essayant de trouver un rythme de vie qui va limiter les désagréments. Il faut se suffire à soi-même donc prôner l’autarcie, c’est à dire se contenter de peu. Aussi, il faut appliquer une sagesse pratique qui permet de discerner ce qu’il convient de faire ou de ne pas faire autrement dit, il faut faire preuve de phronesis.

     

      Mais, cette vision du bonheur qu’Epicure apporte n’est pas appliquée par tous. Les hédonistes sont tout le contraire de la vision Epicurienne du bonheur. Le personnage de Dom Juan par Molière est le parfait hédoniste. Il est présenté comme un personnage qui ne respecte pas la morale, la liberté, les gens et la religion. Pour mieux affirmer sa liberté que l’on qualifiera d’illusoire, Dom Juan refuse les conventions de vie en sociétés et se fait qualifié de « poursot d’Epicure ». Il se fait appelé ainsi car il vit en faisant passer son plaisir en premier, c’est un libertin qui s’adonne au plaisir sans mesure et à la débauche. Par exemple, pour Dom Juan se marier à une dame et être attirer par une autre dame en étant marié est tout à fait normal et logique. Pour lui, on ne peut se contenter d’aimer qu’une dame car ils y en des centaines qui sont belle, et toutes les belles ont le droit d’être aimé et courtisés. Dans la vision d’Epicure ce plaisir serait qualifier de vain car il va à l’encontre d’une vie de phronesis.

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