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Compte-rendu sur Nietzsche

Étude de cas : Compte-rendu sur Nietzsche. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Novembre 2017  •  Étude de cas  •  1 061 Mots (5 Pages)  •  528 Vues

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Dans le discours de Luc Ferry portant sur Nietzsche, celui-ci explique les idées principales du philosophe Allemand.

Dans un premier temps, il explique ce qu’est la généalogie, le perspectivisme et le nihilisme. Le principe derrière la généalogie est que « toute opinion dissimule quelque chose », c’est-à-dire que toutes philosophies, toutes valeurs, toutes parole, découlent de l’expérience et de l’état émotionnel de la personne au moment de la réflexion. Pour illustrer ceci, il utilise la métaphore de l’iceberg, car, tel un iceberg, une idée contient une partie cachée qui explique la partie visible. Ce qui veut dire que toute idée est fruit de circonstances, il n’y a pas d’idées pures, véritables et ultimes. Par exemple, quelqu’un qui vivrait dans la souffrance physique ne verrais pas la vie de la même façon que quelqu’un qui vivrait un grand amour, et vice versa. Ceci ferait qu’ils ne développeraient pas les mêmes valeurs, et, donc, auraient des opinions divergentes pour un même sujet. Le rôle du généalogiste est donc, justement, de découvrir les circonstances derrière ces opinions ; donc d’interpréter ces opinions. Cela nous mène donc au perspectivisme : c’est le fait que le généalogiste, en posant un jugement sur une opinion (ou idée), pose en soi une opinion (ou idée). Ce qui veut dire que la conclusion que le généalogiste pose sur une idée en en analysant les circonstances peut être interprétée par un autre généalogiste qui analyserait les circonstances de cette dernière analyse, et ainsi de suite, et jusqu’à l’infini.  C’est donc ça le perspectivisme ; c’est qu’il n’y a pas de vérités, il n’y a que des interprétations, car tout peut se faire interpréter à l’infini – même la philosophie du perspectivisme ici présentée. Enfin, le nihilisme est le fait « d’inventer un idéal » pour nier (d’où le terme nihilisme) la vie : la réalité humaine. C’est-à-dire que, comme dans les grandes religions, l’idée du paradis permet de nier la vie telle qu’elle est ; de même, l’idée d’une société idéale dans le marxisme permet de nier la réalité de la société actuelle ; bref, toute doctrine visant un idéal à atteindre et n’existant pas dans le monde présent fait du nihilisme.

Ensuite, il explique la volonté de puissance, les forces actives et réactives, et le « grand style ». Nietzsche voit le monde comme étant composé de forces qui se côtoient et s’entrechoquent, les forces peuvent prendre toutes les formes des choses de l’univers ; par exemple, elles peuvent être des idées tel l’idée de « vérité », comme elles peuvent être des manifestations d’émotions tel le rire d’un enfant. La volonté de puissance d’une force est sa volonté à s’exprimer, à être ; les forces s’expriment naturellement jusqu’à l’infini – c’est ça précisément qu’est la volonté de puissance : la volonté d’être « de plus en plus » – ou jusqu’à ce qu’elles se butent à d’autres forces (ceci précisément sera développer dans la suite du paragraphe sur les forces actives et réactives) sachant que les forces se côtoient et s’entrechoquent en permanence. Les forces se divisent en deux catégories : les forces actives et les forces réactives. Les forces actives peuvent exister indépendamment de tout autre force ; par exemple, pour que le rire existe, il ne faut pas que d’autres rires s’éteignent, de la même façon, une plante pousse indépendamment du fait que d’autres plantes poussent ou non. Les forces réactives, eux, peuvent exister que si elles diminuent la puissance d’autres forces ; par exemple, la vérité : une chose ne peut être vraie que si elle n’est pas fausse, ainsi, la vérité ne peut exister que lorsqu’il y a absence de fausseté, elle diminue la puissance de la fausseté, et vice versa. L’idée d’un monde idéal est aussi réactive, car on ne peut vivre dans le monde idéal si on vit dans le monde présent et on ne peut vivre dans le monde présent si on vit dans le monde idéal ; le monde idéal ne peut donc exister que si le monde présent n’existe pas, le monde idéal réagit donc contre le monde présent ; il diminue sa puissance. Enfin, le « grand style » est l’intégration la plus harmonieuse des deux types de forces en nous, ceci afin de mener la meilleure vie possible. Intégrer les forces actives et réactives en nous signifie, par exemple, si on a des émotions trop fortes (qui ont trop de puissance), de les contrôler, afin d’appliquer des force réactive à ces forces actives (pour diminuer leur puissance) ; quelqu’un d’amoureux à la folie devrait donc, par exemple, chercher à trouver le rebut chez la personne qu’il aime, ceci afin de diminuer la puissance de l’amour. Nietzsche représente l’intégration du grand style par les visages dans les sculptures grecques, effectivement, ces visages possèdent généralement un air stoïque, cet air est une preuve de l’intégration de l’équilibre des forces actives et réactives chez la personne, car aucune force active n’est assez puissante pour laisser son empreinte sur le visage de la personne (exemples : larmes, rire, sourcils froncés, etc.).

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