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Commentaire de texte-L'éloge de l'oisiveté-dernier paragraphe

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Par   •  13 Février 2020  •  Commentaire de texte  •  2 677 Mots (11 Pages)  •  3 968 Vues

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Explication de texte

L’éloge de l’oisiveté est un livre de Bertrand Russell, paru en 1932.

Le dernier paragraphe de ce livre, qui lui fait office de conclusion, traite du thème du travail et de son influence sur l’homme. Selon Russell, personne ne devrait travailler plus de quatre heures par jour, car le fait d’avoir plus de temps libre aurait une influence positive sur les hommes.

C’est en observant le monde a son époque, qu’il s’est rendu compte que les méthodes de production

était très développées, et pourtant, qu’une partie de la population continuait de travailler a longueur de journée, pendant que le reste, qui n’avait pas de travail,était contraint de vivre dans la misère.

C’est ce qui étonna Russell, qui s’est alors demandé si on n’aurait pas pu mettre en place un monde plus juste et plus cohérent, avec des méthodes si avancées ?

Il traite le problème en commençant par montrer l’importance de l’oisiveté et donc la nécessite de changer le système actuel. Il ajoute que, ces changements auraient une influence sur chaque homme individuellement, ce qui aurait des répercussions sur le monde en général. Il finit par dire que, ce changement aurait pu être réalisé, à la vue des méthodes modernes, mais qu’on a choisi de garder le système que nous connaissons.

 Qu’y a t-il a changer ? 

Tout d’abord, Russell présente l’impact du travail sur le monde, en donnant quelques exemples en particulier, de ce qui changerait si on ne contraignait personne a travailler plus de quatre heures par jour.

Il entre alors directement dans le vif du sujet en décrétant dès la première phrase de l’extrait que « la fatigue nerveuse, la lassitude et la dyspepsie » seront remplacées par « le bonheur et la joie ».

On reconnaît ici évidemment un avantage, mais qui est présenté de manière tellement directe et inattendue qu’il en paraît presque exagéré voir mensonger. En commençant de cette manière, Russell montre que l’influence que peut avoir le travail sur le monde, serait très forte et concrète. En modifiant notre rapport actuel au travail, il serait possible de faire changer réellement le monde.

De plus, il met en opposition dans la même phrase les deux séries d’adjectifs, l’une péjorative et l’autre méliorative. Par cela, il rend compte de la radicalité des effets du changement qu’il suggère, c’est a dire la répartition égale et juste du temps de travail total qui serait nécessaire pour offrir une vie aisée et sécurisée a tout homme. Il commence par cet avantage fort, pour le mettre en avant, et faire directement comprendre au lecteur que le système dont il parle est évidemment meilleur que l’actuel, qu’il associe a des concepts disgracieux. Il renforce ce sentiment par l’utilisation de l’adverbe surtout en début de phrase, qui, avant même que nous ayons lu les autres avantages que Russell va décrire, les faits passer pour moins important celui ci.

Ensuite, il dit que si il recommande de faire travailler tout le monde assez peu, c’est car certaines personnes ont trop de travail dans notre système, a tel point que cela les fatigues, physiquement et psychologiquement, et les empêches de profiter de leur temps libre, bien qu’ils en aient relativement peu. Russell souhaite ainsi que aucun homme n’ait assez de travail au point d’en être épuisé. Mais, il nuance ce propos en ajoutant toutefois qu’il ne faudrait pas que les hommes aient trop peu de temps de travail. Bien qu’il fasse une « éloge de l’oisiveté » dans son livre, il ne prône pas non plus une oisiveté totale. C’est ce qu’il explique en disant que l’oisiveté, comme toute chose, perd de sa saveur si elle est en trop grande quantité. Ce serai ainsi parce que les hommes seraient contraint de travailler, au moins un peu, qu’ils apprécieraient la liberté qu’offre l’oisiveté. Si l’homme était libre tout le temps, il ne trouverait pas ça particulièrement plaisant d’être oisif et d’avoir du temps pour faire ce qu’il veut, ou du moins pas autant que si il connais l’existence d’un état différent que celui de liberté, un état de servitude que généralement, les hommes apprécient moins. Ainsi, le temps de travail devrait être le même pour tout le monde, et devrait ne pas être assez élevé pour causer l’épuisement du travailleur, mais tout de même assez élevé pour qu’il se rende compte que l’oisiveté est un état privilégié, et qu’il doit en profiter.

C’est ainsi que Russell en vient a dire que le temps de travail a aussi un impact sur la façon dont l’homme appréhende son temps libre. Si le temps de travail n’est pas trop élevé, l’homme qui est alors moins fatigué mettrai à profit son temps libre de manière créative et constructive. Il aurait alors plus envie de se préoccuper de sa santé et de sa condition physique et mentale, en faisant par exemple des activités sportives ou éducatives, ou en passant du temps avec des amis, etc … A l’inverse, si le temps de travail est trop élevé, l’homme n’aurait pas assez de temps libre et serait trop fatigué durant celui ci, pour en profiter de la bonne manière, c’est à dire en loisir mais aussi en développement personnel. Le travailleur aurait plutôt tendance à rechercher des loisirs qui demande le moins d’effort possible, même s’il ne lui seraient pas utile en soi. Bien que ces activités

n’auraient pas d’effet positif, et même parfois des effets négatifs, sur celui qui s’y adonne, les hommes fatigués par le sur-travail, se réfugieraient dans ce genre de loisirs. Ainsi, à l’époque où Russell écrit ce texte, ces loisirs inutiles sont en plein développement, c’est par exemple le cas de la télévision et du cinéma, qui bien qu’au départ étaient à usage informatif, sont devenus des loisirs . De nos jours, ces loisirs « passifs et insipides » dont parle Russell, sont encore plus d’actualité, avec d’énormes progrès technologiques et numériques récents, utilisés a usage récréatif. Ainsi, le temps de travail imposé a un homme, aurait un impact sur ce qu’il fait de son temps libre. Si il est fixé raisonnablement et de manière égale pour tout le monde (quatre heure par jour dans la thèse de Russell), cela pousserait les hommes a mettre a profit leur temps libre de manière active et constructive.

Selon Russell, certains mettrons mêmes leur temps libre au service de la communauté, en réalisant certaines « activités d’intérêt publics », sans pour autant que ce ne soit leur travail. Ces activités, nécessaires au bon fonctionnement de la société

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