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Commentaire de Texte, Sciences et religion, Russell

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Par   •  21 Janvier 2023  •  Commentaire de texte  •  1 531 Mots (7 Pages)  •  502 Vues

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La Science et la Religion selon Bertrand Russell

        La théorie scientifique est, aujourd’hui, réputée pour être le modèle de la connaissance. Chez Descartes, elle est même considérée comme la base de toutes les sciences, la discipline la plus « ultime ». Elle est censée être vraie, et avoir pour but de refléter le plus adéquatement possible la réalité. Aussi, ce texte extrait du livre « science et religion » de Bertrand Russell nous dit que « La science nous incite à abandonner la recherche de la vérité absolue et à y substituer ce qu’on peut appeler la vérité technique», c’est à dire de chercher non pas le fait qu’elle ne puisse pas nous donner des réponses exactes et définitives mais seulement de permettre de maîtriser le réel, de fournir des moyens efficaces d'agir sur la nature. Russell affirme qu’une théorie scientifique se doit d’être incomplète et non définitive, pour être amélioré plus tard par une science plus exacte et ainsi se rapprocher de la perfection. Cette affirmation pourrait être considérée comme contradictoire avec l’idée que la théorie scientifique soit véridique et parfaite, car une discipline qui se veut rationnelle, ne peut tirer sa valeur du fait qu’elle est incertaine. La théorie scientifique se doit elle d’être parfaite et incontestable ou se doit elle de se démarquer du dogme religieux et être imparfaite, et ainsi chercher sa véracité ailleurs que dans rigueur ? C’est qu’il ne s’agit pas ici d’une critique de la religion ni de la science mais plutôt d’une réflexion qui vise à expliquer la spécificité de la théorie scientifique selon Russell. On proposera un commentaire du texte en le décomposant en trois principaux moments. Des lignes 1 à 10, ou l’on verra comment Russell expose la thèse de la différence entre la théorie scientifique et le dogme religieux par ses méthode de démonstrations et son but. Des lignes 10 à 21, ou l’on s’attaquera à la façon dont l’auteur caractérise le coté pragmatique de la véracité scientifique. Et finalement, des lignes 21 à 24, on analysera le dernier argument de l’auteur où il montre un rapprochement entre la religion et la science.

        Le texte de Russell nous présente au début les définitions et différences qu’il fait entre le précepte religieux et la théorie scientifique. L’auteur nous dit que le précepte religieux est exacte en toute circonstance et indiscutable, et que la science sait faire part d’une certaine réserve face à l’incertitude de ce qu’elle avance car elle sait qu’elle sera modifié plus tard. « Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien » Socrate. Socrate nous fait comprendre avec cette citation qu’il n’existe que des incertitudes, du fait que tout est relatif à qui perçoit la chose. Donc Russell veut nous dire que la science ne sera jamais précise et exacte pour laisser une marge de modification ou de précision. Contrairement aux préceptes, qui eux, ne seront jamais sont faux, et si c’est le cas, c’est l’intégralité de ce qui est avancé qui devra être remplacé. Russell veut ainsi nous faire voir qu’il ne faut pas croire aux choses sans jamais se laisser une marge pour se remettre en question.  L’auteur associe aussi l’idée de l’évolution. Il affirme que l’évolution n’est elle non plus jamais parfaite, car ce n’est qu’une précision en plus de ce qui a déjà été avancé. Il introduit de cette façon une notion essentielle et il s’agit du progrès technique. Il serait intéressant d’abord de définir ce que c’est le progrès technique. D'abord, dans n'importe quel bon dictionnaire, on nous dira que le progrès technique regroupe, au sens strict, les innovations de nature technique apportant des perfectionnements aux produits ou aux procédés de production. En ce sens, le progrès se distingue de la création. Finalement, l’auteur nous explique que la vérité absolue n’est qu’une illusion, car même la meilleur des théorie scientifique avec la meilleur des améliorations ne fera que se rapprocher de la perfection sans jamais en être. Nous devrions alors chercher une autre sorte de vérité.

        C’est après avoir caractérisé ce qu’est la théorie scientifique que Russell s’attaque au sujet central de ce texte : la vérité dite technique. L’auteur va commencer par nous signaler que si un progrès est issue d’une théorie scientifique, c’est que celle si possède une part de vérité. La vérité technique donc aborde tout ce qui découle des théories scientifiques. L’auteur nous dit que la vérité technique est préférable à la vérité absolue car sa véracité est prouvé par le fait que l’invention marche, alors que la vérité absolue ne peu être vérifié. Le pragmatisme est l'un des courants de pensée les plus emblématiques de la philosophie américaine. Ce terme, inventé par Peirce, et popularisé par William James, désigne en général l'idée que le sens d'une proposition dépend de ses effets pratiques, une idée que leurs détracteurs ont caricaturé en « est vrai ce qui marche ». Alors on peut se demander comment définir une inventions utilisable et surtout est ce que une invention donne t’elle forcément raison à la théorie a laquelle elle se raccroche? C’est ce qui va expliquer Russell tout de suite. En admettant que plus il y a d’inventions à cause d’une théorie, plus elle est vraie. Il nous dit que la science doit cesser de chercher à vouloir savoir, mais a servir : « la « connaissance » cesse d’être un miroir mental de l’univers, pour devenir un simple instrument à manipuler la la matière ». Descartes pense de même, il dit: « Nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature ».

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