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Aristote, Métaphysiques

Commentaire de texte : Aristote, Métaphysiques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Janvier 2018  •  Commentaire de texte  •  1 735 Mots (7 Pages)  •  932 Vues

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Lafontaine                                                                         Pour le 10 Octobre 2017

Dina

        

Devoir de Philosophie N*1

        Qu'est ce que la philosophie ? C'est une question que tout le monde se pose que se soit à l'époque d'Aristote ou de nos jours. Aristote, disciple de Platon, développe dans cet extrait de Métaphysiques  que la philosophie, fille de l'étonnement , permet la reconnaissance de l'ignorance. Le texte parle alors de ce que c'est de philosopher. Dans un premier temps il explique la genèse de la philosophie par le sentiment de l'étonnement puis dans un second temps ,par déduction, que la philosophie n'a pas d'autre sens que de mettre fin à l'ignorance.

        Dés la première phrase Aristote affirme que l’étonnement à un rôle de moteur, de déclencheur de la réflexion philosophique. L'étonnement est un sentiment de surprise devant une chose ou un événement qu'on ne s'explique pas ou qui contredit une explication admise. On retrouve le verbe " tonner " dans " étonner ", étymologie qui semble souligner la violence de ce sentiment, comme un coup de tonnerre dans l'esprit. Aristote fait ensuite allusion aux premier penseurs, les fondateurs de la philosophie au 7éme siècle avant Jésus-Christ en Ionie, on les nommer les physiciens car ils s'intéressaient aux ordres de la nature  aux phénomènes physiques où célestes. Mais Aristote doit sans doute parler des philosophes présocratiques comme Pythagore ou Thalès qui étaient les fondateurs d'une réflexion hypothétique (spéculation) en Italie du Sud durant le 6éme siècle avant Jésus-Christ.

Dans la seconde phrase en particulier il décrit les étapes de l'investigation et de la réflexion philosophiques.Les connecteurs logiques de la seconde phrase indique une progression chronologique : " Au début ", " puis ", " enfin ", ce qui décrit une évolution de la philosophie au cours du temps, les " les difficultés qui se présentaient les premières à l'esprit " représentent les premières interrogations de l'homme, des interrogations existentielles, pourquoi sommes nous sur Terre ?,  La mort est elle une étape ?,... . Cela correspond aussi à un éloignement des objets de réflexion et à un approfondissement de la réflexion : un éloignement spatial (" les difficultés qui se présentaient les premières à l'esprit ", " la Lune ", le " Soleil ", puis les " Etoiles "), les questions ne se posent plus de la même maniére, les réponses sont différentes puis ce que l'on prend en compte le travail que d'autres ont fait. Mais aussi un éloignement dans le temps puisque finalement il s'agit de s'interroger sur la " genèse de l'Univers ". Alors les philosophes se sont donc d’après Aristote d,'abord intéressés aux objets proches puis ce qu'il y'a de plus lointain, en philosophie la démarche de questionnement et de recherche est désintéressée grâce à un regard distancé. Le discours des philosophes est donc rationnel en exposant des idées concrètes  basé sur des concepts.

Dans la phrase suivante, Aristote opère un raisonnement déductif. " Reconnaître sa propre ignorance ", c'est constater un vide à combler, un questionnement nécessaire, ici par le savoir qu'il faut rechercher, Aristote nous fait comprendre que le philosophe recherche l'amour du savoir et non la possession du savoir. Cette attitude se trouve déjà dans la démarche philosophique de Socrate qui affirme : " tout ce que je sais c'est que je ne sais rien ", principe modeste qui sert à la recherche de la vérité mais aussi à l'ironie socratique, qui dans le dialogue cherche à faire prendre conscience à son interlocuteur qu'il devrait chercher la vérité plutôt que de croire en l'illusion qu'il la possède. Cette attitude se retrouve aussi dans la démarche cartésienne : au début de ses Méditations Métaphysiques, Descartes met en doute toutes les connaissances et tous les modes de connaissance par lesquels nous croyons posséder des certitudes.


Aristote nous présente ensuite « l'amour des mythes » comme l' « amour de la sagesse » ( philein =aimer ) . Le philosophe est celui qui sait qu'il n'ait pas sage, qu'il ne sait pas tout mais qui va essayer d'en savoir toujours plus. La philosophie est donc l'amour de la sagesse pour Pythagore. Les mythes et la philosophie peuvent être opposé comme rapproché. Le mythe est un récit animé de protagonistes imaginaires commettant des actions surnaturelles, le mythe est en lien avec la croyance, on croit aux mythes mais pas a la Philosophie. Donc il semble  exister une contradiction entre le mythe et la raison soit. Mais les mythes abordent aussi des sujets philosophiques car ils répondent à des questions qui sont parfois les mêmes qu'en philosophie mais aussi le mythe répondait déjà avant l'apparition de la philosophie à la même curiosité des hommes, aux mêmes angoisses. Alors la réelle différence réside dans la qualité de la réponse : un récit imaginaire et non un discours rationnel et argumenté mais aussi dans le fait que les réponses dans le mythe sont données sans que les questions ne soient posées explicitement et examinées. Celui qui aime les mythes éprouve donc la même curiosité que le philosophe mais trouve immédiatement une réponse tandis que le philosophe la cherche tout aux long des ses spéculations philosophiques.

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