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Mer et océan: à la recherche de la puissance

Étude de cas : Mer et océan: à la recherche de la puissance. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2019  •  Étude de cas  •  804 Mots (4 Pages)  •  463 Vues

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Depuis les années 2000, la Chine étend sa présence militaire et économique en mer de Chine. Le gouvernement de Pékin à fait passer les dépenses militaire en troisième positions dans son budget des hausses annuelles toujours composées de deux chiffres. Mais pour la première fois en dix ans, suite au ralentissement de l’économie du pays, la hausse du budget à été “seulement” de +7,6% en 2018. Malgré cette baisse, la Chine reste au deuxième rang mondial des dépenses militaires derrière les États-Unis, mais la première régional devant le Japon avec respectivement une dépense annuelle 137 milliards de dollars contre 42 milliards de dollars. Avec de telles dépenses, la Chine ne cache plus ses ambitions géostratégique en mer de Chine. Les historiens chinois affirment que l’Empire du Milieu n'a jamais été une grande puissance navale, mais Pékin compte bien faire changer les choses en aspirant à la création d’un second porte avion alors que le premier n’à pas de flotte pour assurer sa protection, ni d’avion. La Chine a donc pour le moment une marine assez symbolique et n'a pas les moyens de rivaliser avec les grandes puissances aéro-naval. Pour palier à cela, la Chine déploie des gardes côtes sur tout son littoral, ils sont armés et équipés de vedettes rapides dont l’usage premier est plutôt militaire que sécuritaire.

Pour légitimer la montée en puissance de son pays et sa politique actuelle, le président Xi Jinping n’hésite pas à jouer sur le nationalisme de sa population. Récemment, son armée a installé une batterie de missile sol/air d’une porté de 200 km sur les îles Yong Chi au Nord de la Mer de Chine ainsi que la création d'îlots artificiels avec aéroports et ports en eaux profondes pour ses bâtiments de guerre. Ainsi il entend démontrer que la Chine est présente et qu'elle saura se défendre contre quiconque. Objectif aussi des îlots, avancer ses pions en mer de Chine mais aucune Nation ne les reconnaît car ces îlots ne sont pas considérés comme des îles et n’ont donc aucun statut. Ensuite, la Chine s’appuie sur la ligne en neuf traits pour revendiquer des territoires. Elle n'hésite pas à également à s’étendre sur les zones exclusives de ses voisins (technique de “la langue de boeuf” ). Cette stratégie augmente constamment les tensions dans la région. Pour tenter de contrer cela, les voisins de la Chine comme la Thaïlande ou le Vietnam, font appelle à l’arbitrage international pour résoudre les conflits d'intérêt. Mais la Chine refuse ces arbitrages ou alors ne l’accepte que dans son intérêt. Certains géographes s’accordent à dire que la Chine ne reconnaît pas le droit international de la mer.

En réaction à ces agressions, le voisin Vietnamien depuis l'annexion des îles Parcelle par la Chine en 1974, renforce sa marine en achetant du matériel à la Russie. Le Vietnam soutient également les manifestations anti-chinois pour attiser un mouvement nationaliste et faire pression sur les intérêts chinois au Vietnam. Mais les experts s’accordent pour dire qu’un dérapage entre les deux pays est peu probable voire exclu de la réalité, mais que les tensions seront toujours d’actualité pour au moins 100 ans encore.

la réponse à l'expansion Chinoise dans cette région du monde vient également du géant américain par l'intermédiaire

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