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Manger local, manger global. L'alimentation géographique

Commentaire de texte : Manger local, manger global. L'alimentation géographique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Février 2020  •  Commentaire de texte  •  7 421 Mots (30 Pages)  •  548 Vues

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Sommaire

Introduction        1

Chapitre 1 : Comment les géographes ont pensé l’alimentation au XXe siècle ?        2

1.1.        Une expérience de l’espace        2

1.2.        L’alimentation comme fait social et culturel        3

1.3.        L’alimentation comme fait spatial        4

1.4.        L’identité spatiale alimentaire        4

1.4.1. Les lieux        5

1.4.2. Les aires        5

1.4.3. Les paysages        5

Chapitre 2 : Les grandes aires culino-alimentaires        6

2.1. Alimentation et environnement        6

2.2. Alimentation et cultures alimentaires        6

2.3. Alimentation et pensée de Philippe Descola        7

2.4. Alimentation, outil de conquêtes ?        7

2.5. Géopolitique alimentaire        8

Chapitre 3 : Les rôles des mangeurs dans la construction de l’alimentation        9

3.1. L’alimentation comme identité        9

3.1.1. La spatialisation        9

3.1.2. La figuration        10

3.1.3. La médiation        10

3.2. L’alimentation, les choix par rapport à la géographie        11

3.2.1. Question de méthode        11

3.2.2. La géographie et les choix des mangeurs        11

3.2.3. La géographie et les marchés        12

3.2.4. Sens géographique : l’origine, les dénominations        13

Chapitre 4 : Les 4 opérateurs principaux de l’alimentation géographique        14

4.1.        La nature        14

4.2.        Le paysage        15

4.3.        Les terroirs        15

4.4.        Les villes        16

4.5.        Figure du local        16

Conclusion        18

Introduction

Ce livre, pourtant édité en 2010, ne paraît pas dépassé mais traite d’un sujet d’actualité. Il reprend  de nombreuses thèses et recherches de géographes et de chercheurs socioprofessionnels de 1850 à 2009. Gilles FUMEY en fait une synthèse détaillée  en regroupant tout ce qu’il juge intéressant dans les nombreux ouvrages qu’il a étudiés. Grâce à sa vision d’ensemble, on peut s’imaginer le monde de la géo-alimentation, monde très peu connu. Il reste cependant fidèle  au style  d’écriture des documents d’époque  tout  en portant un regard plutôt visionnaire : son analyse reste d’actualité 10 ans après l’avoir faite.  

Dans le cadre d’un projet scolaire, j’ai résumé cet écrit en suivant l’organisation en chapitres du texte initial.

Le résumé s’articule autour de quatre parties, dans un premier temps, l’auteur parle de l’apparition du lien entre géographie et alimentation pendant le XXe siècle. Ensuite, il expose les grandes aires culino-alimentaires historiques, puis, il mène sa réflexion personnelle sur le rôle des mangeurs dans la construction de l’alimentation. Pour finir, Fumey s’attarde sur les quatre acteurs principaux de l’alimentation géographique.


Chapitre 1 : Comment les géographes ont pensé l’alimentation au XXe siècle ?

  1. Une expérience de l’espace

L’alimentation et la géographie sont intimement liées. Cependant, avant 1939, les géographes ne se sont pas attelés à la tâche d’écrire sur ce sujet. Jugés comme étant futiles, les écrits ne commencent à apparaître qu’en 1939 lors de l’effleurement du sujet par Jean Bruhnes qui y consacra uniquement 5 pages.
C’est en 1943 que l’alimentation apparaît réellement comme un fait géographique, notamment dans l’ouvrage
Fondements biologiques de la  géographie humaine écrit par Max Sorre. Ses recherches, poursuivies jusqu’en 1946, ont été publiées dans le contexte particulier de la santé humaine.
En 1952,  un copieux article vient enrichir l’alimentation et la géographie dans
Annales et géographie.

Après la seconde guerre mondiale, Pierre George devient le géographe de référence avec sa série de petits ouvrages qui étudient le géo-économisme. Par ailleurs, Roger Livet aborde une approche plus humanitaire en définissant une problématique : « A quoi bon les recensions aussi rigoureusement chiffrées si ce n’est pour répondre à des questions urgentes posées par l’actualité ? ». Je suis complètement d’accord avec cette question :  il est totalement inutile de recenser des quantités astronomiques de chiffres, de preuves et d’évidences pour qu’elles soient empilées dans de vieux grimoires, entreposées dans de grandes bibliothèques,  que les faits soient juste connus et non utilisés pour remédier aux situations actuelles.
A cette époque, il manque encore aux ouvrages la géographie des saveurs. L’alimentation en France, en Allemagne, en Belgique et au Moyen-Orient ne sont pas encore étudiées. D’autres études importantes, comme l’apparition de nouvelles alimentations dues aux colonisations, aux migrations, à l’industrialisation ne sont pas non plus évoquées.

Dans le numéro spécial de la revue Tiers Monde en 1992, George Courade emploie, pour la première fois, le terme « social global » pour parler de l’alimentation. Il pense pourtant que la géographie n’est pas faite pour étudier l’alimentation : il ne faut pas l’enfermer dans un cadre « homme/milieu » mais plutôt l’associer aux travaux des ruralistes, des économistes ou encore des politiques afin de l’analyser sous tous les angles. De ce fait, plusieurs de ces professionnels mènent des études (de 1990 à 1999) sur le développement rural par l’agriculture et par les moyens de production,  passant par le fromage, le rhume ou encore les châtaigniers : une porte s’ouvre sur la géo-économie agricole de chaque région et sur la gastronomie française.

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