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La mondialisation en question : des débats intenses

Cours : La mondialisation en question : des débats intenses. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Décembre 2017  •  Cours  •  765 Mots (4 Pages)  •  510 Vues

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La mondialisation en question : des débats intenses :

        

        Les débats générés par la mondialisation portent sur ses effets et sur la question de la gouvernance. Les acteurs de la contestation sont multiples.

A/ Des acteurs nombreux, des actions variées : L’altermondialisme est un courant de protestation fondée sur l’idée que d’autres formes d’organisation du monde sont possibles. La mondialisation est, pour les altermondialistes, responsable de l’aggravation des inégalités entre riches et pauvres à différentes échelles (mondiale, nationale, locale). L’aide au développement accordée par les pays riches aux PED a en effet fortement diminué et des inégalités se creusent à toutes les échelles. C’est au Mexique en 94 que le mouvement radical zapatiste du Cdt Marcos a pour la première fois dénoncé le traité de l’ALENA sur le libre-échange et a pris la défense des indiens dont les terres étaient spoliées. Ce courant s’est médiatisé dans les années 2000 lors des manifestations contre le G8 en 2000 et par la tenue de forums sociaux comme celui de Porto Alegre au Brésil en réponse au forum économique de Davos (Suisse). Les altermondialistes profitent des grands rendezvous mondiaux comme les sommets de l’OMC pour manifester parfois violemment comme à Seattle en 99. Ce mouvement se compose d’ONG, de syndicats comme la confédération paysanne de José Bové ou d’experts. Un des principaux mouvements est ATTAC lancé en 98 « Association pour la Taxation des Transactions Financières pour l’Aide aux Citoyens ». C’est une association internationale née sur les réseaux sociaux. Pour les altermondialistes il faut « penser global et agir local ». Ainsi de multiples associations militent ainsi pour le développement du commerce équitable pour condamnation des OGM le respect de l’environnement, des cultures indigènes…Ainsi les AMAP, Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne favorise l’agriculture biologique en ancrant des liens entre consommateurs et producteurs. Ces mouvements tentent de faire pression sur les Etats, les organisations internationales, les FTN par différents moyens les médias, les manifestations, les réseaux sociaux pour mobiliser l’opinion publique. Récemment le mouvement Occupy Wall Street est né du groupe activiste canadien Adbusters depuis la crise de 2007 e et a provoqué des « sittings » devant les places financières comme Wall Street, il est devenu un mouvement international de protestation sociale.  

B/ Des objectifs à la fois économiques, sociaux, environnementaux. L’altermondialisme demande une autre gouvernance pour une plus grande justice économique et l’accès au capital comme le développement du microcrédit, idée lancée en 76 par un bangalais pour les populations les plus pauvres(prêts bancaires pour financer de petits projets), Attac elle , a repris le projet de la Taxe Tobin, un économiste qui veut taxer les transactions financières et la reverser aux pays pauvres .Certains militent pour la « décroissance « afin de préserver les ressources de la planète . Une des solutions envisagée est le développement du commerce équitable : en 1988 est né aux Pays-Bas le label Max Havelaar du nom d’un roman du XIXe siècle qui se déroulait dans les Indes néerlandais et décrivait l’exploitation des indigènes dans les plantations, qui garantit aux producteurs de denrées alimentaires un revenu convenable. Les produits du commerce équitable sont le café, le chocolat, le thé, le riz, le sucre, les jus de fruits. La différence vient de la part réservée au conditionnement et à la distribution qui est plus faible. La société civile prend donc une place de plus en plus importante ds les débats sur la mondialisation. Les ONG ont un rôle de vigie, d’alerte en diffusant des informations (cf. : voir le rôle d’OXFAM). Conclusion : La mondialisation actuelle « extension progressive du capitalisme à l’échelle planétaire » selon le géographe Laurent Carroué est à la fois une idéologie celle du libéralisme, une monnaie , le dollar, un outil , le capitalisme, une langue, l’anglais .Aujourd’hui elle est surtout une globalisation financière en raison de la déréglementation des marchés , de l’instantanéité des transferts de capitaux .Elle résulte d’acteurs multiples .Toutefois elle est remise en question car elle présente des risques , comme l’épuisement des ressources , le creusement des inégalités , les crises financières systémiques les replis identitaires , le problème des réfugiés. Des solutions sont proposées par les ONG, l’opinion publique et les gouvernements mais les altermondialistes ont du mal à structurer leur contestation. Une gouvernance mondiale a du mal à se mettre en place et un espace hiérarchisé se met en place car « la moitié des richesses mondiales est produite sur 1% des terres » selon le géographe O. Dollfuss.

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