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La lutte contre le racisme

Cours : La lutte contre le racisme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Février 2022  •  Cours  •  1 316 Mots (6 Pages)  •  743 Vues

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Exposé : La lutte contre le racisme

        Bonjour à tous, aujourd’hui nous allons vous présenter un exposé sur la lutte contre le racisme. Le racisme est une idéologie individuelle ou collective dans laquelle est fondée une croyance hiérarchique entre différents types de personnes humaines selon leurs dissemblances. Quels ont été les différents moyens utilisés pour lutter contre le racisme au fil du temps ? Dans une première partie, nous aborderons l’étymologie et l'histoire du racisme, puis les différentes formes de racisme et enfin, les lois et les personnes qui ont contribué à cette lutte.        

        L'étymologie et l'histoire du racisme vont introduire la lutte contre le racisme. Le terme « racisme » est officiellement apparu dans le vocabulaire français à partir de 1930. Mais celui-ci a commencé bien avant, dès le XVIIème siècle, avec l’apparition des stéréotypes qui ont cherché à expliquer les différences physiques entre les Africains et les Indiens Américains. Pour eux, cela représente leur infériorité. À la fin du XVIIIème et au début du XIXème siècle, ces différences étaient justifiées par des attributs hétérogènes qui étaient biologiques et culturels, selon la science. Au XXème siècle, aux États-Unis et en Afrique du Sud, les personnes ayant une couleur de peau différente, n'avaient pas forcément l'accès à tous les lieux publics qu'ils voulaient, car des lois ont été crée  pour montrer leur infériorité dans la société. Maintenant, ces lois n'existent plus. Vers les années 1950, dans les écoles, au travail et au niveau de la santé, ces personnes étaient exclues du système. De nos jours, des personnes et des associations se battent contre le racisme mais malheureusement ceci n'est pas assez pour l'arrêter complètement. En effet, certaines personnes rencontrent des difficultés supplémentaires pour trouver un travail ou encore un logement à cause de certaines différences physiques, culturelles ou religieuses.

        

        Selon les peuples, il existe des différences physiques mais aussi des différences de mœurs et de mentalités. Les constater n’est pas du racisme. Mais prétendre qu’un Homme ou un groupe d’hommes ou de femmes, de part leur origine, leur nationalité, leur religion, leur race ou leur apparence physique est inférieur aux autres et doit donc être exclu, est du racisme. Il existe différentes formes de racisme selon les populations visées, qui renvoient toutes à une histoire particulière qu’il faut connaître.

La première forme de racisme dans la mentalité des gens est la xénophobie (du grec xenos  qui signifie étranger et phobos qui signifie effroi), c’est-à-dire la haine ou le mépris des étrangers, la peur de ceux qui sont « autres » ou « différents ».

Soit ce refus des étrangers se manifeste par des différences physiques, notamment la couleur de peau, soit par des différences imperceptibles, et dans ce cas le raciste prend comme prétexte le mode de vie, le niveau intellectuel, les croyances, les traditions. D’une inégalité de fait (retard technique et économique, misère), il fait une inégalité de droit qui reposerait sur une infériorité naturelle, et cela malgré toutes les preuves contraires apportées par la science. Le xénophobe considère qu’il est supérieur aux populations qu’il considère comme étrangères. Le raciste xénophobe a une généralisation simpliste : si un Nord-Africain tue quelqu’un, tous les Nord-Africain sont des assassins ; un Juif est usurier, tous les Juifs sont usuriers… Le raciste justifie sa théorie comme il peut : si les Noirs ont été esclaves, c’est uniquement parce qu’ils le méritaient.

L’antisémitisme (contre les Juifs) est la forme la plus connue du racisme. Depuis des milliers d’années, les Juifs ont été chassés et persécutés dans le monde entier. Relégués dans des ghettos (quartiers réservés) en butte à l’hostilité des populations (on les rendait responsables de tous les désordres ou calamités), exterminés lors de pogroms (massacres), ils ont finalement connu les camps de concentration et le génocide perpétré au cours de la Seconde guerre mondiale (1939-1945) par les Nazis. Ceux-ci, au nom d’une absurde notion de pureté de la race aryenne, les ont tués par millions.

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