L'affaire Dreyfus (1894)

1894:

26 septembre 1894 : interception d'un document prouvant qu'un officier français transmet des informations à l'Allemagne

22 décembre 1894 : Dreyfus est condamné par un tribunal militaire pour haute trahison à la déportation à vie à l'ile du diable (en Guyanne).

1895

- 15 octobre

- 22 décembre

- 5 janvier - 21 février

- 22 février -1er juillet

- février - mars

-16 mai -18 mai - mai-juin -5 août - fin août

Arrestation du capitaine Alfred Dreyfus, accusé d'être l'auteur d'un "bordereau" livrant des secrets militaires à l'Allemagne.

Proclamation de la culpabilité d'A. Dreyfus par le Conseil de Guerre.

Condamnation pour haute trahison à la déportation perpétuelle et à la dégradation militaire. Un dossier secret n'a pas été communiqué à la défense.

Cérémonie de dégradation dans la cour de l'Ecole militaire.

Découverte par Mathieu Dreyfus de l'existence de "pièces secrètes" sur lesquelles son frère a été condamné et qui ont été dissimulées à l'accusé et à son défenseur,

Me Demange, pour des raisons d'Etat.

Embarquement de Dreyfus pour le bagne de l'ne du Diable, en Guyane.

Nomination du lieutenant-colonel Picquart à la tête du Service de Renseignements de l'Etat-Major.

Mathieu Dreyfus commence ses démarches pour innocenter son frère et rencontre Bernard Lazarre.

Les Services de Renseignements découvrent un télégramme ("le petit bleu"), adressé au commandant Esterhazy par l'ambassade d'Allemagne, révélant une nouvelle activité de trahison. Début de l'enquête du lieutenant-colonel Picquart sur Esterhazy.

Publication par Emile Zola d'un article intitulé Pour les Juifs en réponse au violent antisémttisme qui s'étale dans la presse.

Réponse d'Edouard Drumont à Zola dans La Ubre Parole Uoumal nationaliste antidreyfusard).

Publication par Bernard Lazarre, convaincu de l'innocence de Dreyfus, d'une série d'articles dans Le Voltaire.

Entrevue de Picquart avec le général de Boisdeffre, chef d'Etat-Major, au cours de laquelle il lui révèle la trahison d'Esterhazy. Prudence extrême du général de Boisdeffre. Picquart découvre que l'écriture d'Esterhazy est identique à celle du bordereau qui a condamné Dreyfus. C'est donc Esterhazy l'auteur du bordereau et non Dreyfus. Consultation par Picquart des "pièces secrètes" qui ne contiennent aucune preuve de la culpabilité de Dreyfus.

1800

-1erseptembre RévélationaugénéraldeBoisdeffredel'erreurjudiciaire.

-septembre

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