Analyse de doc geo

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Nous avons affaire ici à deux documents, le premier est une carte centrée sur le bassin caraïbe, cette carte a pour titre le bassin caraïbe « arrière-cour »des États-Unis ce qui témoigne du sujet principal de cette carte la présence dominatrice des États-Unis sur le bassin caraïbe. Le deuxième document est un communiquer du ministre des affaires étrangères françaises de 2013 Laurent Fabus, ce texte témoigne d’un renouveau des pays d’Amérique Latine et annonce une certaine autonomie, un certain développement des pays d’Amérique Latine. Ainsi ces deux documents ont des thèses opposées et il s’agira ici d’étudier l’hégémonie des États-Unis sur l’Amérique latine et principalement en quoi et comment  les États-Unis dominent le continent Américain et quelles sont les conséquences de cette domination.

En effet nous pouvons observer avec le document 1 une nette domination des États-Unis sur le bassin caraïbe notamment dans le domaine militaire économique et politique. Les États-Unis présentent des bases militaires au Honduras, à Cuba et deux bases militaires à Miami. Politiquement et économiquement les États-Unis dominent l’Aléna qui forme un marché de plus de 460 millions d’habitants et qui constituent la première aire de puissance de la planète avec un RNB (revenu national brute) de 17000 milliards de dollars. Sur le bassin caraïbe le Mexique Porto Rico et les États-Unis sont dans l’Aléna ce qui leur permet une libre circulation des capitaux et des marchandises. De plus les États-Unis dominent le CAFTA qui est un accord commercial entre les États-Unis, le Costa Rica, le Honduras, le Salvador, le Guatemala, le Nicaragua et la République Dominicaine. De plus certains pays ont leurs monnaies nationales liées au dollar des États-Unis comme le Panama, ou encore Belize ce qui témoigne d’une dépendance de ces pays envers les États-Unis. De plus les États-Unis détiennent sous embargo Cuba ce qui atteste de la puissance des États sur ces pays d’Amérique Latine. Mais depuis 2016 Cuba est enfin libre. Ainsi cela nous amène au document 2 où l’on s’interroge sur la fin de l’hégémonie des États-Unis.

En effet le ministre des affaires étrangères français voit un renouveau des pays latino-américain. En effet le ministre ne dénigre pas la domination des États-Unis mais la reforme et énonce cette dominance comme un partenariat principal économique commercial et politique. En revanche il voit une volonté de développement, de croissance et une nouvelle affirmation économique avec la coopération sud-sud avec le monde arabe l’Afrique et l’Asie. Il remarque une nette progression de développement de ces pays latino-américain qui dépendent de moins en moins des États-Unis et qui par solidarité peuvent prétendre mettre fin à l’hégémonie des États-Unis. Cette volonté d’autonomie peut être illustré par des exemples nom évoquer dans le document 1 et 2.

En effet nous pouvons observer de nombreuses limites à ces deux documents. Tout d’abord ces deux documents n’évoquent en aucun cas les pays émergents comme le Brésil ou encore l’Argentine. Ces pays émergeant montrent en effet la remise en cause de l’hégémonie des États-Unis, car par exemple le brésil qui représente 53% du PIB Amérique du Sud. Le brésil qui lui témoigne d’une indépendance des États-Unis et qui se développe de façon exponentielle par exemple avec la coupe du monde de 2014 qui a eut lieu au Brésil. Le Brésil aurait pu être évoqué par le ministre des affaires étrangères pour montrer cette volonté de dépendances des pays d’Amérique Latine. De  plus ces deux documents ne parlent en aucun cas du Mercosur une intégration régionale qui permet la libre circulation des biens et des services, ainsi qu’une politique commerciale commune. Le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay, le Paraguay ainsi que le Venezuela (suspendu de cette intégration régional du fait de l’instabilité politique) font partie du Mercosur. Le Mercosur  montre aussi une certaine volonté de croissance et de développement des pays Latino-américain mais il n’est pas évoqué ni dans le document 1 ni dans le 2.

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