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Émile Verhaeren

Commentaire de texte : Émile Verhaeren. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Mars 2020  •  Commentaire de texte  •  632 Mots (3 Pages)  •  1 337 Vues

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                                  Émile Verha

Les Villes tentaculaires 

 

         Emile Verhaeren, est né à Saint-Amand dans la province d'Anvers le 21 mai 1855. Il est un poète flamand d'expression française. Après l'une de ces conférences à Rouen, il mourut accidentellement le 27 novembre 1916 ayant été poussé par la foule, nombreuse, sous les roues d'un train qui partait de la gare de Rouen. Ce poète né en 1855 et décédé en 1916 a vécu lors d'une période charnière entre le XIXème siècle et le XXème siècle. On distingue deux grandes périodes dans son œuvre :

La première période se caractérise par sa fermeture au monde. A travers des livres noirs (Les Soirs, 1887, Les Débâcles, 1888, Les Flambeaux noirs, 1890) Verhaeren exprime la mort, la folie, le désespoir liés à la période instable, de mutation. C'est une période de grand vent fou (cf. Nietzsche, Van Gogh). 

La deuxième période se caractérise par son ouverture au monde. Verhaeren assume les changements et va extraire la beauté de ce monde nouveau à travers des ouvres comme Les Campagnes hallucinées (1893), Les Villes Tentaculaires (1895).

Dans ses poèmes influencés par le symbolisme, il pratique le vers libre. L'éclatement de la prosodie classique annonce la poésie d'Apollinaire. Dans ce commentaire nous allons donc étudier un extrait du poème intitulé «  La Plaine », premier recueil dans Les Villes Tentaculaires publié en 1895.

nous pouvons nous demandez quelle image l'auteur donne-t-il de l'industrie ?

Dans un premier temps nous verrons comment l'auteur décrit la « monstruosité » de la ville industrielle et dans un second temps nous verrons comment l'auteur montre le changement de la nature.

Pour mieux comprendre ce commentaire, ce poème a un rapport avec l'époque dans laquelle elle a été oublié : révolution industrielle dans toute l'Europe.  

      Dans un premier temps, nous allons donc voir comment Emile Verharen décrit la « monstruosité » de la ville industrielle.

L’inquiétude, le doute entre la vision du réel ou de l’irréel dominent à la lecture du poème. L'isolement de la ville, les brumes et brouillard, le champ lexical de l'obscurité( noire, nocturne, obscures, nuits ), la saleté créent une atmosphère douteuse et sans vie . De plus, le rythme saccadé du poème ainsi que l'alternance de mètres donnent au poème une irrégularité qui accompagne la création de cette atmosphère inquiétante. Nous pouvons également visualisé ces usines « sous les hangars tonnants et lourd » comme de grand bloc qui s'impose dans les ville. Comme quelque chose que l'on subit plutôt que de le vouloir. Également, on peut voir de grands bâtiments mal entretenu avec cun champ lexical de la pourriture ( résidus, pourris, pourriture, carnassière )La ville est donc celle qui écrase le paysage et s'oppose aux campagnes : c'est la dominante. Par ailleurs on note l'absence d'évocation de la vie humaine, ce qui renforce l'impression d’oppression créée par cet isolement urbain.

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