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Synthèse de textes (Zola et Emile Verhaeren)

TD : Synthèse de textes (Zola et Emile Verhaeren). Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  10 Novembre 2012  •  TD  •  578 Mots (3 Pages)  •  1 665 Vues

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1p111 : Vers la synthèse

Malgré l’avancée prometteuse des sciences et des techniques, la condition ouvrière reste, au XIXe siècle, un sujet délicat. Deux documents traitent de ce thème : tout d’abord un extrait du chapitre 1 de Germinal d’Emile Zola décrit en détails les conditions difficiles de travail des ouvriers mineurs. Dans une même optique, Emile Verhaeren offre, dans son poème Les usines issu de son recueil de poésie « Les villes tentaculaires », une descente aux enfers bouleversante d’ouvriers du XIXe siècle. Ainsi, on verra les sujets communs à ces deux extraits : les conditions de vie et de travail du prolétariat au XIXe siècle, puis la tristesse et la monotonie de ces lieux de travail. Enfin, on s’interrogera sur la façon dont ces deux auteurs ont su rendre ce sujet peu harmonieux intriguant grâce à l’histoire et à la poésie.

Premièrement on constate dans ces deux extraits une description similaire de la condition ouvrière. En effet, dans Germinal E. Zola nous fait part d’une vie difficile, rythmée par un travail fastidieux et interminable. Les ouvriers travaillent très tard, souvent pour effectuer des tâches pesantes, tout cela dans un environnement contraignant, le vent et le froid étant leur quotidien. E. Verhaeren nous conforte dans cette idée en insistant dans son poème Les Usines sur un environnement malsain flottant sur ce prolétariat. Une déchéance humaine mêlant la pauvreté, l’alcoolisme et la violence. Les bars sont alors, la seule occupation tant des hommes que des femmes, car le paysages qui les entourent et le travail qui les attend chaque jour ne leur laissent depuis bien longtemps d’autre choix que de se saouler.

Ces deux auteurs du XIXe siècle traitent donc du sujet épineux qu’est le quotidien de ces ouvriers, ainsi que des conséquences que celles-ci ont sur leurs habitudes de vie. Pour cause : la tristesse de leurs lieux de travail. En effet, on constate qu’E. Verhaeren et E. Zola parlent tous deux d’endroits glauques, sombre, sales, peu rassurants. Dans Germinal, E. Zola nous décrit des locaux peu accueillants, des matériaux usagés, cassés, et E. Verhaeren parle de faubourgs miséreux bordés de végétation à l’abandon. Ce délabrement se confirme dans son gigantisme : immenses chemins, faubourgs à perte de vue, les auteurs expliquent que dans ces endroits, il est très facile de se perdre, au sens propre comme au figuré car tout se ressemble. A tout ceci s’ajoute le caractère bruyant de cette vie peu envieuse. Ambiance effrayante, bruits sourds, rien n’est là pour rassurer.

On peut se demander comment ces écrivains ont réussit à tourner ce sujet dramatique en récit intriguant et poétique. Premièrement, on remarque qu’E. Zola s’est servi de la personnification. En effet, afin de rendre son récit plus vivant et profond, il a choisi de donner de la vie à ces usines qui semblaient pourtant mortes. Ainsi, le caractère humain de ces locaux nous permet de les rendre plus intéressants, au-delà de la simple description de lieux. E. Verhaeren penche quant à lui pour le côté poétique de cette tragédie. Dans Les Usines, l’enchaînement de vers et de rimes nous offre une triste poésie sur la décadence et les dérives sinistres des ouvriers.

Enfin, si Germinal

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