Vous montrerez comment les politiques de l’emploi permettent de réduire les différentes formes de chômage.

Vous montrerez comment les politiques de l’emploi permettent de réduire les différentes formes de chômage.

INTRODUCTION 

La baisse de l’ISF par le gouvernement actuel a été un sujet très controversé. Les anti-libéraux dénonçait cet acte comme une aide pour les riches, alors que les libéraux, eux, affirmait que cela permettrait d’attirer les entreprises pour résoudre le problème du chômage en France.

Tout d’abord, il existe différentes formes de chômage, car celui ci n’est pas toujours analyser de la même manière. Le chômage représente la situation de personne privées d’emploi et en recherche d’un.

En effet, depuis la fin des Trente Glorieuses, le chômage de masse s’est durablement installé en France et s’est accompagné peu à peu d’une multiplication de situations incertaines entre emploi et chômage. Les débats théoriques ont alors retrouvé leur importance pour déterminer les causes de ces phénomènes et les mesures à prendre pour y faire face. C’est ainsi que le débat entre les néoclassiques et les libéraux s’est réactivé.

Il est vrai que le chômage pose un double problème à nos sociétés : d’une part, il laisse inoccupée une partie de la population active qui pourrait contribuer à la production. D’une autre part, il fragilise l’intégration sociale des individus.

Ainsi il serait interessant d’étudier les nombreuses politiques de l’emploi pour réduire les différentes formes de chômage.

Afin de répondre à cette problématique, nous verrons dans un premier temps la lutte contre le chômage du point des classiques. Ensuite, nous analyserons la solution d’une politique de relance proposée par Keynes pour réduire le chômage, et pour finir, nous étudierons la lutte contre le chômage structurel.

PLAN

I - La baisse du coût du travail permet une réduction du chômage

A - Le chômage vu par les néoclassiques

Les néo-classiques pensent qu’un chômage durable ne peut être volontaire. Pour eux, c’est le résultat d’un arbitrage du chômeur entre les couts du travail (en terme de fatigue et de perte de temps libre) et ses avantages (en termes de revenus et sentiment d’utilité sociale).

Mais selon eux, le seul chômage involontaire est le chômage frictionnel lié à la période de transition entre deux emplois.

Ils pensent donc qu’il y a des rigidités lié à l’action des pouvoirs publics (sous la pression des syndicats) empêchant le retour à un équilibre durable.

B - Les moyens d’y remédier

Théorie néoclassique :

• Cause du chômage : coût du travail trop élevé (supérieur au salaire d’équilibre). En effet pour les néo-classiques le cout du travail désigne le prix du travail que paye l’employeur (vision ≠ de Keynes)

=> document 1 : « Le prix du travail non qualifié est relativement élevé en raison du niveau du salaire minimum »

• Politique pour lutter contre cela :

• Baisse des salaires et cotisations sociale patronale
• Remise en cause du SMIC (jugé au dessus du salaire d’équilibre)

=> document 1 : « Le prix du travail non qualifié est relativement élevé en raison du niveau du salaire minimum »

• Conséquences selon les néo-classiques :

• Amélioration de la compétitivité prix des entreprises grâce au gains de productivité engendré par cette baisse du cout du travail.
• Possible amélioration de la compétitivité hors-prix car cette baisse du cout du travail pourrait pousser l’entreprise à investir (amélioration du profit = investissement)

II - Une politique de relance de la demande peut amener à une baisse du chômage

A - Lutter contre le chômage en relançant la demande

Contrairement aux néo-classiques Keynes pense que l’emploi ne dépend pas de la flexibilité des salaires mais de la demande anticipé par les entreprises (demande effective).

Keynes pense que le salaire n’est pas un cout qu’il faut réduire le plus possible mais c’est surtout un revenu qui stimule la demande et par conséquent la production des entreprises. Il appartient à l’Etat de stimuler la demande, il peut utiliser différents outils pour cela :

• L’intervention de l’État dans la formation des revenus : la redistribution des revenus (grâce aux revenus de transfert) mène à une augmentation de la propension à consommer des ménages. Ce qui augmente la consommation et permet une augmentation de la demande effective. Ce qui par conséquent augmente le volume des production des entreprises les obligeant à embaucher.

• L’État peut utiliser des politiques conjoncturelles (budgétaire et monétaire) pour soutenir la demande :

• Politique monétaire : L’État peut baisser le taux d’intérêt, Keynes pense que cela amène plusieurs avantages :

• n’incite pas à l’épargne et pousse les ménages à la consommation
• Favorise l’emprunt, ce qui stimule l’investissement des entreprises.

• Politique budgétaire : consiste à creuser le déficit de l’état pour réaliser des investissements publics par exemple (politiques des grands travaux ). Cette politique de relance a pour objectif de soutenir la demande et l’emploi par l’effet multiplicateur de l’investissement.

B - Les limites de cette politique

• La contrainte extérieur : L’effet multiplicateur n’est pas garanti dans une économie ouverte
• La contrainte budgétaire : L’augmentation du déficit budgétaire pour relancer l’économie risque de se traduire par une augmentation des intérêts à payer aux créanciers de l’État. Cela peut déboucher sur un effet boule de neige, c’est à dire que le déficit budgétaire entraine une hausse de la dette public ainsi la charge de la dette augmente avec des taux d’intérêts plus élevé, ce qui se traduit par une hausse des dépenses publiques. Cette hausse creuse davantage le déficit budgétaire, c’est donc un cercle vicieux.

III - Flexibiliser le marché du travail : une solution contre le chômage ?

A - Flexibiliser les statuts d’emploi

Si la théorie de Keynes repose essentiellement sur un chômage conjoncturel (lié aux variations de court terme) certains économistes ont essayer de mesurer le chômage qui ne relève pas d’une demande insuffisante. Ils parlent de chômage structurel lié à l’inadéquation entre offre et demande de travail notamment par que les chômeurs ont ds qualifications inadaptés aux emplois qui se créent.

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