Victor Hugo, Les Misérables

Cosette commentaire composé : 

         Victor Hugo, chef de file du mouvement romantique, a marqué le 19e siècle par ces nombreux écrits romanesques, poétiques ou encore polémiques. Cosette est l’un des personnages principaux des Misérables, son roman le plus célèbre, publié en 1862. Enfant, elle a été placée chez les Thénardier, des aubergistes qui la traitent en esclave. Dans cet extrait, la petite fille, qui a été envoyée chercher un seau d’eau à la source, est en extase devant la vitrine d’une boutique, dans laquelle trône une magnifique poupée. Le texte est principalement descriptif et évoque avant tout les sentiments de Cosette face à ce jouet inaccessible. Victor Hugo rend particulièrement pathétique la misère de Cosette. Pour cela, nous étudierons d’abord l’état d’esprit de la petite fille, avant d’observer le contraste entre elle et la poupée. 

Dans cette première partie nous montrerons que Cosette est émerveillé par la poupée.

1. Le narrateur utilise un point de vue interne pour projeter le lecteur dans la peau du personnage. Le point de vue interne est perceptibles  grâce aux nombreux verbes présents : « vu » (l.3) « elle regardait » (l.11) « lever les yeux » (l.2) « vision » (l.5) « apparaissaient » (l.5) « considérait » (l.9) « ses yeux ne pouvaient se détacher » (l.11) « s’éblouissait » (l.11) « croyait voir) (l.12) « paraissaient » (l.12) « Ces verbes se rapportent à Cosette et relèvent du sens de la vue : C’est donc bien avec les yeux de l’enfant que le narrateur nous fait voir la poupée. Le narrateur partage aussi avec nous les émotions et les pensées de que cette contemplation crée chez le personnage : « Cette prodigieuse poupée » (l.2) « s’arrêta pétrifiée » (l.3) « lui semblait un palais » (l.4) « c’était une vision » (l.5) « rayonnement chimérique » (l.6) « Elle considérait » (l.9) « elle s’éblouissait » (l.11) « Elle croyait voir le paradis » (.12) « la grande lui paraissaient des fées et des génies » (l.12.13) « Le marchand {...}l’effet d’être le Père éternel. » (l.13.14) « cette adoration » (l.15) : ces verbes nous projettent dans ce qu’elle pense ou imagine.  

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