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Texte 5 du "4eme Mur" Incipit version complète

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Par   •  14 Février 2018  •  Commentaire de texte  •  1 684 Mots (7 Pages)  •  3 600 Vues

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Texte 5 : extrait de l’incipit du roman

  • Pbq ?
  • Réfs ?
  • 1ères impressions ?

Incipit qui sort des normes : nous présente la fin, et non pas les personnages, le lieu, les statuts

Analepse/Prolepse

Mise en abyme dès le départ : commence par un extrait du prologue d’Antigone d’Anouilh => tout est basé sur la mise en abyme et le personnage d’Antigone sera très présent.

Incipit est basé sur la description : vision apocalyptique, d’horreur, de fin du monde

Bcp phrases courtes (phrases nominales) => chalandon journaliste

On est tout de suite dans l’intensité combat

Normalement dans l’ordre chronologique ce devrait être situé en excipit

On est dans un style journalistique, efficace, mais à un moment donné on est dans un registre épique, personnalisation du garage « béante »

Incipit marque toute l’ambiance du texte

PBQ : Dans quelles mesures l’auteur retranscrit-il la violence et la brutalité de la guerre ?

Dans quelles mesures l’ultra violence contraste-t-elle avec les métamorphoses de cette scène de violence ?

En quoi cet incipit est-il annonciateur d’une fin tragique ?

Plan :

  1. L’ultra violence de la scène
  1. L’ultra violence retranscrit par un registre pathétique
  2. Une vision apocalyptique de la scène et de l’homme face à son destin à travers un registre épique
  3. L’évocation du corps souffrant omniprésent
  1. Les métamorphoses de la scène de violence
  1. L’atténuation de la violence de la scène à travers des procédés poétiques
  2. Le style journalistique retranscrit uniquement l’essentiel des faits
  3. Une scène qui contient des procédés fantastiques

VIOLENCE :

  • Lexique corps souffrant
  • Sang, blessures
  • CL peur
  • Georges
  • Maîtrise de soi
  • Soldats du Fatah
  • Marwan (chauffeur)
  • Registre épique (=> héros)
  • Registre fantastique (métaphores, personnificat°)
  • Registre pathétique
  • Lexique corps souffrant
  • Ultra violence
  • Tanks
  • Explosions et impacts d’obus
  • Décombres
  • Ruines
  • destruction
  • Atténuation de la scène d’horreur
  • Poésie
  • Souvenirs d’enfance
  • Paysages
  1. D’une part, cet incipit dévoile l’ultraviolence de la scène

A1 : D’abord, le narrateur nous fait entrer directement dans la violence de la scène

Le style journalistique, style rapide et efficace, phases courtes (nominales parfois, voire même un seul mot)

A2 : De plus, cette violence transparait dans le corps souffrant de Georges

Registre pathétique, souffrance physique et morale, blessures

A3 : Enfin, la guerre est au cœur du texte

Brutalité, obus, décombres, tanks, impacts de balles…

  1. Néanmoins, cette scène de violence est désamorcée par des métamorphoses

A1 :  D’abord, le registre épique se met au service d’une réalité plus douce, plus fantastique.

Héros tragique, registre fantastique…

A2 : De plus, les soldats du Fatah font preuve pour leur part preuve d’une grande maîtrise de soi

A3 : l’atténuation de la scène par la poésie (souvenirs, paysages)

Rédaction :

        La guerre civile au Liban fut le théâtre d’atroces souffrances de 1975 à 1990. L’incipit du roman Le Quatrième Mur de Sorj Chalandon en est une bonne illustration, de par son style d’écriture journalistique, et son originalité. En effet, on peut dire que cet incipit est original parce qu’il ne respecte pas les normes des incipits "traditionnels" : on ne présente que très brièvement les personnages, le cadre spatio-temporel, quand l’action d’une ultra violence est mise au premier plan. Alors, on peut se demander en quoi cet incipit original est annonciateur d’une fin tragique. Dans un premier temps, on évoquera l’ultra violence de la scène, et dans un deuxième temps, on abordera le désamorçage de cette scène de violence par diverses métamorphoses.

*
*        *

        D’une part, cet incipit dévoile l’ultra violence de la scène.

        D’abord, le narrateur nous fait entrer directement dans la violence. On a affaire à un style journalistique. On relève des phrases courtes, comme « Je suis tombé » (l.1), « Derrière une carcasse de voiture, un trou » (l. 8-9), ou encore « Ni le choc ni le mal, seulement mon jus poisseux » (l. 20-21). En effet, Sorj Chalandon fut journaliste, et il a l’habitude de ce genre de phrases courtes mais efficace. Elles permettent en effet de décrire l’action, l’horreur de manière abrupte mais réaliste. Le récit est alors d’autant plus violent. Ainsi, le style que l’auteur emploie dans son roman de fiction ressemble fortement au style d’article qu’il a pu écrire lorsqu’il a couvert le conflit.

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