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SUJET D'INVENTION FANTASTIQUE

Fiche : SUJET D'INVENTION FANTASTIQUE. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Octobre 2017  •  Fiche  •  424 Mots (2 Pages)  •  1 477 Vues

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C’était le soir juste après que grand- père me lit l’histoire quotidienne que le                             cauchemar commença. J’étais dans ma chambre, paralysé par la peur, je fermai les yeux, parce que l’idée de regarder cette chose mystérieuse qui tapait la fenêtre me terrifiait. A ce moment précis, j’ai senti de l’air glacial touché mon visage. Horrifié, j’ouvris les yeux pour trouver un endroit où je pourrais me cacher. Il n’y avait rien, rien qu’un vide effroyable. J’aurai préféré que la « chose » soit réel au moins, j’aurai su comment m’en débarrasser ou même m’enfuir. Pendant quelques minutes, j’écoutais sans rien entendre, je cherchais sans rien voir, essayant de ne plus respirer. Le doute s’empara de ma pensée. N’avais-je pas rêvé ?  L‘obscurité dense et opaque me jouait-elle un mauvais tour ? Presque soulagé par ma manière de voir les choses, je décidai alors de regagner ma chambre.
Cependant, au moment où j’eus rejoint mon lit qu’une odeur infecte envahit mon odorat. Une odeur de cadavre.  Puis un cri, un cri assourdissant retentit. Je me suis mis à courir vers l’extérieur de ma maison vite. J’avais repris mon souffle au milieu de la forêt quand tout à coup, la fréquence des cris s’accéléra, ils formaient un cercle autour de moi. J’ai cru que j’allais mourir. Et pour cause, jamais je n’avais entendu de tels bruits sauf une fois, une seule, le soir de la mort de mon père.
C’était il y a pas très longtemps, mon père et moi nous promenions à l’autre bout de cette même forêt. Nous approchions du cimetière de mon village quand soudain ces bruits, ces mêmes bruits, se firent entendre. Mon père dont la main était devenue glacée, me lâcha ; et son corps se raidit. Ses yeux s’écarquillèrent et il me cria « RENTRE ! RENTRE A LA MAISON ! NE RESTE PAS ICI ET NE REVIENS JAMAIS ! ». Terrifié, je m’enfuis en courant. Ma dernière vision de mon père vivant fût celle-ci, s’élevant dans les airs, et hurlant, avant qu’il ne retombe violemment contre une dalle mortuaire. Ce jour-là, j’ai couru, laissant mes larmes glisser sur mes joues. Quand tout à coup, j’entendis mon grand-père crié « Petit homme réveilles toi ! C’est l’heure ! Tu es tout transpirant, est-ce-que ça va ? Vite c’est l’heure de déposer la rose quotidienne sur la tombe de ton père ».

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