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Réquisitoire contre Bel-Ami de Maupassant

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Par   •  29 Avril 2017  •  Discours  •  1 048 Mots (5 Pages)  •  2 327 Vues

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-L’accusé ici présent, Prosper-Georges Du Roy de Cantel, a commis de nombreuses fautes punissables par la loi depuis son arrivée à Paris pour y faire fortune. Il a réussi durant son existence à évoluer dans la société et à s’enrichir. Mais de manière fourbe et immorale…

En effet, pour parvenir à ses fins, il n’a pas utilisé le long et sinueux chemin du mérite, mais le court et direct chemin de l’hypocrisie et du profit d’autrui. Il a exploité la gentillesse, la sincérité mais surtout l’argent des autres et en particulier des femmes (même si au tout début, la première victime de son hypocrisie est Charles Forestier).

Comme je viens de le dire, sa première victime fut Charles Forestier : celui-ci, en tant qu’ami, invita l’accusé à diner le lendemain de leur rencontre chez lui afin de rencontrer M. Walter, le directeur de « La Vie Française » où travaille M. Forestier, pour obtenir un poste dans le journal. En discutant un peu, l’accusé avoue à son ami ne pas avoir d’habit pour le repas. M. Forestier va donc donner avec bon cœur deux louis à l’accusé pour qu’il puisse s’en procurer un. Mais sur les deux louis, seul un a servi à acheter l’habit, l’autre a servi le plaisir personnel de Du Roy : Il paya Rachel, une femme de plaisir. Elle lui fit découvrir son pouvoir de séduction sur les femmes, et Du Roy s’en servit durant toute son ascension sociale…

Après M. Forestier et Rachel, Laurine de Marelle fut sa victime : il parvint à l’apprivoiser et à s’en rapprocher en tant qu’ami. La jeune enfant le surnomma donc « Bel-ami ». « Bel-ami », ce nom qui lui servit de seconde identité. « Bel-ami », ce masque qu’il enfila chaque matin pour mentir. « Bel-ami », ce surnom qui faisait sourire les gens et par conséquent enlevait la méfiance chez eux. « Bel-ami », cette marque d’amitié que Laurine donna à l’accusé, ce qui lui permit de séduire Mme de Marelle…

En effet, après Laurine, se fut la mère de l’enfant. Celle-ci, folle amoureuse de l’accusé, lui loua un nouvel et meilleur appartement. Et lui prêta, sans compter l’argent qu’elle devait payer pour le loyer, de nombreux louis à l’accusé afin qu’il puisse l’emmener sortir. Cet argent, que l’accusé ne rendra jamais à son propriétaire, ne servit pas que pour inviter Mme de Marelle. Il s’en servit aussi pour manger. Même si on ne peut pas punir l’accusé parce qu’il cherche à subsister, mais on peut remarquer que l’accusé parvenait déjà à manger sans l’argent de Mme de Marelle.

Toujours en liaison cachée avec Mme de Marelle, l’accusé se servit de Mme Forestier, la femme de son ami : il s’en servit en premier lieu d’aide dans le travail de journaliste car celle-ci permit la rédaction de son premier article. Puis, après la mort de M. Forestier, l’accusé prit la place journalistique (la paye en particulier) et conjugale de son ami. Mme Forestier servit de « source d’argent » à M. Du Roy : c’est elle qui écrivait en partie les articles de presse de Du Roy, c’est elle qui enrichit considérablement l’accusé en lui donnant la moitié de l’héritage de Vaudrec, et c’est elle aussi qui lui fit gagner 40 000 francs seulement grâce au mariage. Durant la période pendant laquelle l’accusé fut marié à Mme. Forestier, il commit adultère avec Mme de Marelle et Mme Walter. L’adultère est un crime

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