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Purenne Julie "Corpus"

Commentaire de texte : Purenne Julie "Corpus". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Février 2016  •  Commentaire de texte  •  1 253 Mots (6 Pages)  •  2 635 Vues

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Purenne julie

CORPUS

Le premier texte est un texte de Etienne Jodelle appelé « sonnet » extrait du recueil les amours et écrit en 1549 le second a été écrit en 1830 par Victor Hugo et se nomme « parfois lorsque tout dort »  (extrait du recueil les feuilles d’automne) et le dernière et de pierre Reverdy se nomme « tard dans la vie » et fut écrit en 1959.

On remarque immédiatement que ces trois textes ont été écrit à des époques différentes et donc n’ont pas les même courants littéraires, le premier auteur  fait parti du courant humaniste, c'est-à-dire un courant qui vise à remettre l’homme au centre des choses, l’auteur Jodelle faisait notamment parti de la pléiade qui est un groupe de 7 poètes  (nom tiré d’une constellation de 7 étoiles),  Il défend en même temps l'imitation des auteurs antiques et la valeur culturelle de la langue française. Il impose l'alexandrin et le sonnet comme des formes poétiques majeures. Victor Hugo   lui fait parti du romantisme, dont les principes sont la revendication du « je » et du « moi ». Les auteurs veulent faire connaître leurs expériences personnelles et faire cesser cet aspect fictif attribué aux poèmes et aux romans. Il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime. On voit ce courant à travers  ce poème car il est basé sur la contemplation de la nature qui est un thème récurent du romantisme mais aussi grâce à la présence du pronom personnel « je » comme au vers 1. Puis finalement le dernier auteur est  associé au cubisme et aux débuts du surréalisme. Ce mouvement repose sur le refus de toutes les constructions logiques de l’esprit et sur les valeurs de l’irrationnel, de l’absurde, du rêve, du désir et de la révolte .Il a eu une influence notable sur la poésie moderne de langue française. Le fait que le poème est été écrit âpres les 2 guerres mondiales entraine aussi une remise en question de la parole, de l’homme ce qui explique pourquoi ce poème fait transparaitre une sorte de mal-être latent.  

Tout d’abord , ces trois textes ont un registre lyrique , on le voit grâce à l’expression du « je » dans chacun de ces textes  mais aussi car les auteurs expriment chacun leurs sentiments , pour Jodelle ,c’est l’expression de la douleur provoquée par l’absence de la femme aimée pour Hugo , l’amour de la liberté , de la nature ,mais surtout  son rôle d'exilé, sa conception du poète comme prophète et enfin pour Reverdy c’est un mal-être , ce qu’on appelle le « spleen » une maladie psychique,( Le mot spleen a pour origine le mot anglais spleen (du grec ancien σπλήν splēn) qui signifie « rate » ou « mauvaise humeur ». En effet les Grecs, dans le cadre de la théorie des humeurs, pensaient que la rate déversait un fluide noir dans le corps : la bile noire, responsable de la mélancolie.)  Le spleen c’est donc  le dégoût de la vie. Cela devient l’expression du tragique de la condition humaine. C’est la souffrance de l’âme. Les auteurs ont choisi d’exprimer leurs sentiments sous une forme poétique car la poésie est un genre appart, qui permet   grâce à  un texte court, rapide et condensé, d’apporter plus de force et donc de sens. ces trois textes poétiques on une forme différente, qui permet d’accentuer pour chacun leur sens. les deux premiers sont composés d’alexandrins et  ont donc des strophes isométriques  mais le texte de Jodelle est un sonnet (composé de deux quatrains et deux tercets ) cette structure des strophes est utilisée pour mettre en valeur l’idée principale pour opposer : les quatrains (1 seule et même phrase) décrivent la détresse éprouvée pendant l’absence ; les tercets articulés grâce au « Mais » décrivent le bonheur de la cessation de cette absence. Le second texte lui est composé de 2 sizain de structure équivalente , mais on a une opposition dans ces deux strophes qu’on remarque grâce au premier mot de chacune d’entre elle « parfois » et « souvent » cela nous fait donc comprendre que chacun de ces strophes expriment une idée différente tout d’abord la beauté de la nature , puis l’importance du poète dans celle-ci ,que c’est un être hors on le comprend dans le dernier vers « que le ciel pour moi seul s était illuminé » puis dans le texte de Reverdy on a un poème en vers libre sans structure ( strophe irrégulière )  qui exprime  le chaos de l'âme de l’auteur , le spleen ,mais qui fini par une forme fixe quatrain final d’alexandrins c’est deux partie bien nettes marquée par la conjonction de coordination « mais » permettent d’opposer entre sans poésie et monde avec poésie.  .La forme libre de son poème lui permet d’opter pour une métrique croissante (les deux premiers vers ont trois syllabes, les vers 3 à 9 en ont six, et enfin les quatre derniers douze).ce qui permet d’accentuer la fin du texte et le choix de l’auteur. Car le poète  continue D’exprimer sa souffrance dans la deuxième partie (« frapper » v.11 « entaille » v.12), une souffrance acceptée au nom de la défense des « mots », gardés « cachés », protégés en quelque sorte, maternés (« porte ») en son cœur. Cette apparente soumission  pourrait expliquer le recours final à un quatrain, forme poétique classique (qu’il refusait précédemment). L’Absence de ponctuation  évoque aussi un flot de paroles discontinu, une grande douleur, un épanchement du cœur, besoin d'extérioriser sa peine. On peut donc voir que même si ces trois textes ont des formes poétiques différentes, ils expriment tous une opposition entre deux idées. On peut aussi remarquer que ces textes ont un agencement et un genre de  rimes différents, dans le texte de Jodelle on peut voir qu’il y a des rimes embrassées avec une alternance de rimes féminines et masculines, qui représentent la relation amoureuse dans le deuxième texte on a  plutôt des  rimes plates qui représentent le calme, la tranquillité, et montre que victor Hugo   aime le silence le repos, l'apaisement. Puis finalement l’absence de rime dans le début du troisième poème montre le désir de l’auteur de rester libre puis l’apparition de rimes embrassées montre qu’il préfère se plier au principe classique pour préserver la poésie. La qualité des rimes a aussi de l’importance dans le deuxième texte car l’emploie de rimes riches pour les quartes derniers vers renforce leur contenu c'est-à-dire, met en valeur le fait que Hugo, ou plus généralement le poète, est un être hors du commun. On a aussi dans les deux premiers textes la présence d’hémistiches ( césure à la 6eme syllabe de l’alexandrin ) qui structure bien le texte alors que dans le dernier texte l’absence d’hémistiches montre encore plus le chao de l’âme de l’auteur , impossible à séparer , clarifier l’auteur  rapproche aussi  des  mots au sens éloigné l’un de l’autre pour créer une sorte de choc visuel sur la page et intellectuel du même coup. Comme « dormir en marchant » v 6

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