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Pensées et Imagination au XVIIe siècle

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Par   •  13 Décembre 2020  •  Synthèse  •  1 232 Mots (5 Pages)  •  1 469 Vues

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Quentin

COURTILLAT

1g2

Français

Pensées et Imagination au XVIIe siècle.

Lors du XVIIIème siècle, la littérature française se diversifie. L’imagination est beaucoup controversée lors de ce siècle. Certains en font son apologie de tels que Charles Perrault et Jean de la Fontaine. Descartes est un de ce qui dénonce le plus l’imagination Nous verrons comment se croisent les idées de pensées et de l’imagination en ce siècle.

Jean de La Fontaine est né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry et est mort le 13 avril 1695 à Paris. Il est un grand poète française reconnue pour ses fables surtout mais aussi pour ses contes et ses pièces de théâtre. Ce dernier reste loin de la cour bien qu’il fréquente le salon de Mme de La Sablière malgré certaine opposition. Il s’inspire des fabulistes de l’antiquité comme Esope pour ses fables. Il publiera 3 recueils de fables le premier paru en 1668 où figure les Livres I à VI, le deuxième en 1678, où figure les Livres VII à XI et le dernier en 1694 où figure le Livre XII.

René Descartes est un mathématicien, physicien et philosophe français, né le 31 mars 1596 à La Haye-en-Touraine et mort le 11 février 1650 à Stockholm. Descartes est considéré comme l’un des fondateurs de la philosophie moderne. Il est célèbre pour avoir dit dans son Discours de la méthode le cogiton « Je pense, donc je suis ». Descartes prône l’idéologie des animaux machine, il explique par cette théorie que les animaux ne sont faits que de chair et d’os et qu’ils sont dépourvue de parole et d’émotion. Cette théorie est le contraire de ce que pense La Fontaine des animaux. Jean de La Fontaine pense que les animaux sont dotés d’une intelligence et qu’ils sont similaire aux humains c’est pour cela que dans beaucoup de fables La Fontaine les personnifie pour représenter la cour par exemple. Jean de La Fontaine organise les animaux en société hiérarchisée qui favorise l’analogie entre les animaux et l’homme. De plus, dans le « discours à Madame de La Sablière » il dit « j’attribuerai à l’animal non plus une raison selon notre manière mais beaucoup plus ».

La Fontaine utilise aussi l’imagination pour les décors et les circonstances de ses fables.  Il approfondit ses personnages et fait des descriptions qui permette de se représenter les personnages parfaitement.

Un combat entre l’imagination et la raison s’installe. En effet les relations entre l’imagination et la pensée sont liées à un désir de vérité qui est au centre de l’esthétisme classique. Pour les auteurs classiques il faut s’interroger sur la capaciter de l’imagination et de la penser à atteindre la vérité. Descartes s’appuie sur des illusions d’optique pour mettre en garde contre les sens. Descartes dit qu’il ne peut plus faire confiance a ses sens s’ils sont capables de le tromper.  Descartes montre, en plus, que l’imagination, même si elle contribue à la connaissance, est imparfaite. L’imagination pour imaginer un objet prend appuie sur un point de départ et des sens qui lui sont renvoyer, qui sont trompeur. Elle ne peut donc concevoir quelle est sa vraie nature. De plus, l’imagination est incapable de concevoir une image claire d’un objet complexe. Pour Descartes, il existe trois facultés de la conscience : la volonté, l’entendement, et l’imagination. Pour lui les animaux ne seraient pas dotés de conscience, ce qui ferait qu’ils n’aient pas la possibilité d’imaginer des choses.

La Fontaine écrit « Les Animaux Malade de la Peste », en ouverture du Livre septième, cette fable est une satire de la cour représentée par des animaux, comme le lion qui représente le roi le renard un homme rusé et malin. La Fontaine a utilisé la personnification, les animaux ont des consciences comme les hommes, cela est contradictoire avec ce que dit Descartes.

Jean de La Fontaine fait aussi l’apologue de l’imagination dans « la Laitière et le Pot au Lait », dans le Livre septième, où il vante les bienfaits de l’imagination dans la morale, ce qui est n’ai pas la première impression quand on lit le texte où l’on peut croire qu’il condamne l’imagination, Perrette perd toute sa fortune a cause de son imagination qui lui a fait tomber son lait. La morale nous fait comprendre que tout le monde laisse place a son imagination, a un moment, autant les fous que les sages.

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