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Mémoires d’outre-tombe de F. René de Chateaubriand (date d’édition posthume 1848)

Commentaire de texte : Mémoires d’outre-tombe de F. René de Chateaubriand (date d’édition posthume 1848). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Décembre 2020  •  Commentaire de texte  •  877 Mots (4 Pages)  •  409 Vues

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Mémoires d’outre-tombe de F. René de Chateaubriand ( date d’édition posthume 1848 ).

Francois-René, vicomte de Chateaubriand est né à Saint-Malo en 1768 et mort à Paris en 1848. C’est un écrivain et homme politique français. Il est considéré comme l’un des précurseurs du romantisme français et l’un des plus grands noms de la littérature française. En matière politique, Chateaubriand s’inscrit dans la mouvance royaliste. Il est notamment nommé ministre des affaires étrangères sous la Restauration ( chartes de 1814/ monarchie constitutionnelle ). Mais c’est dans le domaine littéraire que sa notoriété est la plus grande. D’ailleurs, on en fait un modèle pour la génération des écrivains romantique en France, par exemple, nous avions Victor Hugo qui proclamait «  Je veux être Chateaubriand ou rien ». Ici, nous allons étudier un extrait des mémoires d’outre-tombe portant sur la critique de la prise de la bastille. Les mémoires sont un genre autobiographique mettant en relation des éléments de la vie personnel de l’auteur avec la grande Histoire ( ex: Winston Churchill, De Gaulle…). Chateaubriand a passé une grande partie de sa vie à rédiger ses mémoires dont la rédaction commença en 1809 et s’acheva en 1841. L’édition originale sera publiée en 1848 date d’édition posthume, après une diffusion en feuilleton dans le journal La Presse.

I/ Un tableau dérisoire de la prise de la bastille.

Chateaubriand commence son récit comme une chronique car impression description d’un tableau, d’une scène vivante. L’évocation d’arme, des références à noms propres ; « Delaunay, Flesselles, le prévôt des marchands, les clés de la bastille » renvoient à la Prise De La Bastille. L’auteur se présente comme spectateur puisqu’il emploie le « je » plusieurs fois dans le texte « j’aurais une pension », « je vis tirer »,  « j’assistai comme spectateur ». Au fond, la chronique excède cet événement qui finalement est observé comme s’il était au théâtre.

De plus, le 1er paragraphe concerne la description de la PDLB et le 2ème de ce qu’il en a suivit. Cet événement est présenté comme une comédie macabre ; les gardes sont tenus coupables de ce massacre « Si l’on eût tenu les portes fermées, jamais le peuple ne fût entré dans la forteresse » cependant comme leur nom l’indique « les invalides », montre qu’ils ne sont pas aptes à faire face à ce genre de situation en raison de leur statuts. Alors nous voyons bien que l’auteur se moque de la mise en place de ce système de défense du gouverneur. Ensuite les sans-culottes sont minorés au plus bas puisque dans les groupes nominaux « devant ces héros » qualifiant les révolutionnaires et « dont quelques-uns moururent de fatigue au milieu de leur triomphe », nous transmet l’aspect ironique et moqueur de l’auteur car en réalité, ils n’ont eu aucunes difficultés à pénétrer dans le fort car les portes étaient accessibles à tous dû à l’invalidité des gardes. Le « timide » gouverneur est « arraché de sa cachette » ce qui montre la lâcheté de celui-ci. La prise de la Bastille est rabaissé au statut de spectacle « c’est ce spectacle que des béats sans coeur trouvaient si beau ». Il est présenté comme ridicule

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