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Médée de Corneille, scène 5, acte 6

Commentaire de texte : Médée de Corneille, scène 5, acte 6. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  979 Mots (4 Pages)  •  18 505 Vues

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Médée de Corneille scèneV acte 6

Médée descendante d’Hélios devient le personnage éponyme de la première tragédie de Corneille en 1635, elle est à la fois personage tragique, et du fait dee son statut divin, moteur de la fatalité.

Médée représentée pour la première fois en 1635 retrace la fin tragique de l’histoire d’amour entre Jason et Médée. Celle-ci répudiée par Jason, ivre de colère et de jalousie, empoisonne sa nouvelle Créuse et tue ses enfants. L’acte V scène 6 dénouement de la pièce dans lequel Médée apparait au balcon et laisse éclater sa victoire devant un Jason impuissant.

Comment se dénouement tragique permet-il a Corneille auteur associé au classicisme de faire de Médée l’incarnation baroque de la venante etc de la natalité ?

Nous verrons d’abord que ce denouement est une tragédie, puis nous étudions la violence qui caractérise l’agôn entre les deux amants pour enfin montrer comment est représentée la fatalité dans cette pièce.

I- Un denouement de tragédie particulièrement spectaculaire

1) élément tragique

La présence de la mort sur la scène à la fin de la pièce.

Médée annonce qu’elle a tué ses enfants a Jason « chassés leur âmes » euphémisme, « noyé » et « flammes » antiphrases. Ce « poignard » métonymie, ce n’est pas le poignard qui a tué les enfants mais Médée, elle revendique son crime sous l’aspect de l’ironie. Champs lexical du mettre « sang», poignard », « tombeau »… Denouement conforme à l’action et conforme aux caractère du personnage, règle classique. Ce qu’elle tue dans ses enfants c’est Jason, en ce débarrassant de ses enfants elle se débarrasse de son amant. Ce dernier est donc symboliquement déjà mort. Médée inspire de la peur, mais également de la pitié.

2) Un spectacle baroque

« Lève les yeux » positon spectaculaire de Médée, « regarde ce bras » elle met en valeur ce bras avec lequel elle a tué ses enfants, elle met en valeur son crime. Champ lexical de la vision. On peut qualifier Médée de monstre, mot d’origine grecque qui signifie ce que l’on montre, aspect spectaculaire. Elles dévoile en montrant sa propre monstruosité.

Choix de Corneille de l’utilisation de machine (qui commence à être interdit par le classicisme). Avec une machine Médée s’enfuit par les airs dans un char tiré par des dragons. Dernière pièce avec des machines du siècle. L’utilisation de machines crée un décalage spectaculaire appartenant au baroque. Médée est spectaculaire, baroque, débordante.Ce dénouement impressionnant permet a Corneille de noué avec le baroque, violence hors-norme échangé entre les deux héros.

II- L’ultime scène d’agôn: une violence hors-norme

1)Médée et Jason laisse éclater leur haine

Médée qualifie Jason de « perfide » traitrse ignoble, « parjure »celui qui a trahi un serment, ici le mariage, « lâche » injure ignoble pour un héros.

Jason qualifie Médée « d’exécrable tigresse » symbol de la cruauté, « horreur de la nature » il évoque l’infanticide mais Médée n’est pas naturelle, elle est surnaturelle de son statut divin et n’obéit donc pas aux mêmes lois que les humains.

Lorsque Jason insulte Médée il n’y a plus de verbes, plus de phrases.

Ici il se débat contre son destin fatal, héros tragique.

« Tu m’oses braver » ici c’est l’héros tragique menacé de mort qui parle. Il se révolte

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