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Mary Pickford, « Ce qu'on appelle échec, ce n'est pas la chute, mais bien le fait de ne pas se relever. »

Dissertation : Mary Pickford, « Ce qu'on appelle échec, ce n'est pas la chute, mais bien le fait de ne pas se relever. ». Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Janvier 2019  •  Dissertation  •  463 Mots (2 Pages)  •  896 Vues

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Dissertation : exercice 4

« Ce qu'on appelle échec, ce n'est pas la chute, mais bien le fait de ne pas se relever. »

        (Mary Pickford)

Mary Pickford, célèbre actrice des XIXème et XXème siècles, affirme : « Ce qu'on appelle échec, ce n'est pas la chute, mais bien le fait de ne pas se relever ». Dans cette phrase, M. Pickford définit l'échec comme l'incapacité à se remettre d'un revers qui déjoue les calculs, qui trompe les espérances, et non pas comme le revers en tant que tel.  Elle affirme donc que la défaite n'est pas un échec lorsqu'on arrive à la surmonter, et que le seul véritable échec serait de ne pas réussir à s'en remettre. Peut-on vraiment affirmer cela ?

Effectivement, surmonter un échec est toujours difficile, et y arriver montre une volonté, un courage et une force considérables : il est juste de le valoriser. Par contre, dire que lorsque nous nous remettons d'une défaite, celle-ci ne doit alors plus être considérée comme un échec, est discutable.

Certains diront que, du moment où nous arrivons à surmonter nos déceptions, nous n'avons pas le moins du monde échoué. Alan Turing, par exemple, est un homme qui a fortement aidé au déchiffrement d'Enigma, machine qui permettait aux allemands de crypter leurs messages lors de la seconde guerre mondiale. Il n'a pas réussi tout de suite à élaborer une machine permettant de décrypter Enigma, mais après de nombreux essais, de nombreuses déceptions, il a persévéré et a finalement réussi à décrypter les codes des allemands. Sans lui, la guerre aurait, selon certains spécialistes, duré deux ans de plus, et il y aurait eu de nombreuses morts en plus.

Il est vrai que de surmonter un échec est toujours très difficile, et que c'est très instructif. Néanmoins, surmonter un échec n'efface en rien un tel insuccès. Par exemple, lorsqu'un élève, ayant des résultats dans la norme, échoue à une épreuve, il aura beau surmonter et accepter cet échec, il ne pourra jamais l'effacer complètement. En effet, sa mauvaise note restera une partie de sa moyenne, et parfois, l'élève n'aura pas les capacités de remonter cette moyenne même s'il travaille beaucoup pour les futures épreuves. Alors cet élève, qui aura beau surmonter son échec et persévérer, ne pourra pas forcément réussir à passer son année.

En conclusion, bien que le fait de surmonter une défaite est difficile et demande du courage ainsi que de la force, il n'annule pas cet échec, qui a existé et dont on trouvera toujours une trace quelque part.

Nous serons enfin tous d'accord sur le fait que de ne pas surmonter un échec mène à un échec plus grand encore.

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