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Madame de La Fayette la Princesse de Clève / Scene du bal

Fiche : Madame de La Fayette la Princesse de Clève / Scene du bal. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  5 Mars 2022  •  Fiche  •  1 758 Mots (8 Pages)  •  314 Vues

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Scène du bal TB7

En 1678 paraît un roman entouré de mystères en quatre tomes écrit par Madame de La Fayette la Princesse de Clèves rencontre immédiatement le succès. Contant

l'histoire tragique d'un amour impossible entre une jeune aristocrate, mariée au Prince de Clèves plus âgé qu'elle, et le duc de Nemours à la cour d'Henri Il , l'auteur invente le genre du roman psychologique

L'extrait proposé se situe dans la première partie de l'œuvre, Peu de temps après l’envoi l’envoi

mariage de la princesse de Clèves, un bal est organisé au Louvre pour des fiançailles . La scène décrite voit la première rencontre

entre la princesse et le duc de Nemours se dérouler..

En quoi cette scène de bal est-elle théâtrale? (Problématique)

Mouvement 1:Le contexte de la rencontre (1er paragraphe

Mouvement 2: La danse (2ème Paragraphe)

Mouvement 3:Les présentations

-La première phrase introduit l'évènement, le bal.

-l'importance de la soirée à venir: « Elle passa tout le jour des fiançailles chez elle à se parer ».

-La précision créer une attente : « bal et au festin

royal qui se faisaient au Louvre. ». une soirée complète, privée royale

Royal (le Louvre).

- la présentation  de la princesse, éloge de sa beauté : « Lorsqu'elle arriva, l'on admira sa beauté et sa parure... »

- immersion dans l’action: passé simple : « le bal commença ».

.- l'action de premier plan est  le suspens organisé autour de l'apparition de M.de Nemours, avec le passé simple : « il se fit un assez grand bruit vers la porte de la salle, comme de

quelqu'un qui entrait et à qui on faisait place. ».

-le nouvel arrivant est un

personnage puissant.

-La troisième phrase apporte l'élément perturbateur à la situation, d'autant 'il vient du roi  : « le roi lui cria de prendre celui qui arrivait. », le destin joue son rôle « cherchait des yeux quelqu'un qu'elle avait dessein de

prendre »

.

-Nous suivons M. de Nemours à travers son regard : « Elle se tourna, et vit ».

-arrivée fracassante « qui passait par-dessus quelques sièges pour arriver où l'on dansait. »

-Description laudative, de M. de Nemours sur sa naissance « Ce prince », son

allure « difficile de ne pas être surprise », sa prestance « l'air brillant qui était dans sa personne ».

-la fin du paragraphe sur l'éloge hyperbolique de la beauté de la princesse :«sans avoir un grand étonnement ».

 -Le « mais » ne marque donc pas ici la contradiction,l'opposition,

plutôt la complémentarité.

-Le lieu et le moment magnifiques de la rencontre sont  posés dès les premières lignes.

-Madame de Clèves est la première à entrer en scène, M. de Nemours vient ensuite et s'impose

-immédiatement ca pose le décor

-point de vue change, focalisation sur M. de Nemours, qui idéalise la beauté de madame de Clèves : « Monsieur de Nemours fut tellement surpris

de sa beauté », « marques de son admiration ». 

-début du paragraphe marque le premier rapprochement physique « lorsqu'il fut proche d'elle ».

- scène théâtrale avec les deux acteurs et le public « il s'élève dans la salle un murmure de louanges ». Leur danse est un spectacle.

-Le couple royal éclaire la scène de prestige« Le roi et la reine se souvinrent qu'ils ne s'étaient jamais vus ». et rappelle que La Princesse de Clèves est un roman historique, un témoignage sur la cour.

-'évocation du coup de foudre  se fait dans la suite de la phrase « qu'ils ne s'étaient

jamais vus, et trouvèrent quelque chose de singulier de les voir danser ensemble sans se connaître »

L'alchimie semble opérer dès leur premier contact.

-La position supérieure du couple royale est rappelée dans la dernière phrase « Ils les appCette dernière partie change d'énonciation, nous passons de la narration au discours direct. Cela

apporte vivacité et réalisme.

Monsieur de Nemours est le premier à prendre la parole. Il se comporte en gentilhomme, en galant

homme : «je n'ai pas d'incertitude; mais comme madame de Clèves n'a pas les mêmes raisons pour

deviner qui je suis que j'ai pour la reconnaître ». Par la litote, il flatte madame de Clèves tout en

jouant l'humilité.

Il n'oublie pas non plus de manière très adroite de remettre la famille royale au centre de la

discussion : « je voudrais bien que votre Majesté eût la bonté de lui apprendre mon nom. »

La dauphine, donc Claude de France en l'honneur de qui le bal est donné, répond de manière

amusée. On comprend dans sa réplique qu'elle n'est pas dupe de la fausse modestie de M. de

Nemours. Cette scène illustre la galanterie et la préciosité de l'époque.

L'innocence et la gêne de la princesse de Clèves tranchent avec l'habitude des autres participants,

comme l'indique ce qui pourrait ressembler à une didascalie au théâtre : « qui paraissait un peu

embarrassée ».

Elle semble en partie impressionnée par la compagnie prestigieuse et veut à tout prix éviter de

commettre une erreur, d'être ridicule : « je ne devine pas si bien que vous pensez ». (Ne pas oublier

qu'elle est jeune)

Mais la dauphine une nouvelle fois ne se laisse pas tromper : « Vous devinez fort bien », et ne

voulant pas mettre mal à l'aise madame de Clèves lui fait un compliment « et il y a quelque chose

d'obligeant pour M. de Nemours ».

Suit un paradoxe assez saisissant : « à ne pas vouloir avouer que vous le connaissez sans l'avoir

jamais vu. ». Ils se connaissent tous les deux, alors qu'ils se rencontrent pour la première fois. Nous

comprenons aussi que le caractère obligeant mis en avant tient au fait que M. de Nemours n'a pas

entièrement bonne réputation..

Le déroulement normal du bal reprend. Une fois encore, le rôle central du couple royal transparaît:

« La reine les interrompit pour faire continuer le bal ». Tout le monde sait dans quelles mains se

trouve le pouvoir. Toutes les personnes présentes sont des courtisans, sont inférieures au couple

royal.

La conclusion du passage revient encore à un éloge de la beauté de madame de Clèves par la

comparaison avec la dauphine : « Cette princesse était d'une parfaite beauté (.) mais de tout le soir,

il ne put admirer que madame de Clèves.»

La conclusion constitue aussi le début de l'intrigue à venir : le commencement de la passion entre les

deux, maintenant qu'ils se connaissent.Cette dernière partie change d'énonciation, nous passons de la narration au discours direct. Cela

apporte vivacité et réalisme.

Monsieur de Nemours est le premier à prendre la parole. Il se comporte en gentilhomme, en galant

homme : «je n'ai pas d'incertitude; mais comme madame de Clèves n'a pas les mêmes raisons pour

deviner qui je suis que j'ai pour la reconnaître ». Par la litote, il flatte madame de Clèves tout en

jouant l'humilité.

Il n'oublie pas non plus de manière très adroite de remettre la famille royale au centre de la

discussion : « je voudrais bien que votre Majesté eût la bonté de lui apprendre mon nom. »

La dauphine, donc Claude de France en l'honneur de qui le bal est donné, répond de manière

amusée. On comprend dans sa réplique qu'elle n'est pas dupe de la fausse modestie de M. de

Nemours. Cette scène illustre la galanterie et la préciosité de l'époque.

L'innocence et la gêne de la princesse de Clèves tranchent avec l'habitude des autres participants,

comme l'indique ce qui pourrait ressembler à une didascalie au théâtre : « qui paraissait un peu

embarrassée ».

Elle semble en partie impressionnée par la compagnie prestigieuse et veut à tout prix éviter de

commettre une erreur, d'être ridicule : « je ne devine pas si bien que vous pensez ». (Ne pas oublier

qu'elle est jeune)

Mais la dauphine une nouvelle fois ne se laisse pas tromper : « Vous devinez fort bien », et ne

voulant pas mettre mal à l'aise madame de Clèves lui fait un compliment « et il y a quelque chose

d'obligeant pour M. de Nemours ».

Suit un paradoxe assez saisissant : « à ne pas vouloir avouer que vous le connaissez sans l'avoir

jamais vu. ». Ils se connaissent tous les deux, alors qu'ils se rencontrent pour la première fois. Nous

comprenons aussi que le caractère obligeant mis en avant tient au fait que M. de Nemours n'a pas

entièrement bonne réputation..

Le déroulement normal du bal reprend. Une fois encore, le rôle central du couple royal transparaît:

« La reine les interrompit pour faire continuer le bal ». Tout le monde sait dans quelles mains se

trouve le pouvoir. Toutes les personnes présentes sont des courtisans, sont inférieures au couple

royal.

La conclusion du passage revient encore à un éloge de la beauté de madame de Clèves par la

comparaison avec la dauphine : « Cette princesse était d'une parfaite beauté (.) mais de tout le soir,

il ne put admirer que madame de Clèves.»

La conclusion constitue aussi le début de l'intrigue à venir : le commencement de la passion entre les

deux, maintenant qu'ils se connaissent.elèrent

quand ils eurent fini, sans leur donner le loisir de parler à personne ». Le roi et la reine vont jouer les entremeurs

-Cette dernière partie change d'énonciation, nous passons de la narration au discours direct. Cela

apporte vivacité et réalisme.

-Monsieur de Nemours est le premier à prendre la parole. Il se comporte en gentilhomme, en galant homme : «je n'ai pas d'incertitude; mais comme madame de Clèves n'a pas les mêmes raisons pour

deviner qui je suis que j'ai pour la reconnaître ». Par la litote, il flatte madame de Clèves tout en

jouant l'humilité

.

-Il remet la famille royale au centre de la

discussion : « je voudrais bien que votre Majesté eût la bonté de lui apprendre mon nom. »

-L'innocence et la gêne de la princesse de Clèves tranchent avec l'habitude des autres participants,

 « qui paraissait un peu

embarrassée ».

-Elle est impressionnée par la compagnie prestigieuse et veut  éviter de commettre une erreur : « je ne devine pas si bien que vous pensez ». (Ne pas oublier

qu'elle est jeune)

Mais la dauphine une nouvelle fois ne se laisse pas tromper : « Vous devinez fort bien »,

-elle lui fait un compliment « et il y a quelque chose

d'obligeant pour M. de Nemours ».

Suit un paradoxe assez saisissant : « à ne pas vouloir avouer que vous le connaissez sans l'avoir

jamais vu. ». Ils se connaissent tous les deux, alors qu'ils se rencontrent pour la première fois.

-Le bal reprend. Une fois encore, le rôle central du couple royal transparaît:

« La reine les interrompit pour faire continuer le bal ». Tout le monde sait dans quelles mains se

trouve le pouvoir.

-La conclusion du passage revient encore à un éloge de la beauté de madame de Clèves par la

comparaison avec la dauphine : « Cette princesse était d'une parfaite beauté (.) mais de tout le soir,

il ne put admirer que madame de Clèves.»

-La conclusion constitue aussi le début de l'intrigue à venir : le commencement de la passion entre les

deux, maintenant qu'ils se connaissent.

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