Mme De La Fayette Princesse De Clèves

Un singulier aveu

La Princesse De Clèves

Mme de la Fayette fût une écrivaine du XVIIème siècle appartenant au mouvement classissisme. Elle a cotoyé des hommes et des femmes de lettres , tels que Mme de Sévigné ou encore La Rochefoucauld.

Son cours «roman « La Princesse de Clèves » publié en 1678 lui a valu un immense succès de part sa modernité qui rompt avec la tradition romanesque de l’époque et qui place l’analyse psychologique des personnages au 1er plan. Dans cet extrait , la Princesse avoue à son mari la passion qu’elle éprouve pour un autre , sous les yeux de son amant caché.

I-Un aveu incroyable

a) Une mise en scène romanesque

- Mme de Clèves souhaite se retirer à la campagne par crainte de rendre public ses sentiments envers Mr De Nemour l.6-7 , l.10 → Utilisation du ″je ″ , ″me″ , ″moi″ qui montre sa détermination de s’éloigner de la cour.

- L’incompréhension de Mr de Clèves provoque l’aveu en lui pressant de répondre.

- Son insistance est présente tout au long de l’extrait , avec une succession de verbe : l.40 à 45 , l.60 →utilisation de l’impératif l.71

- La dissimulation de Mr de Nemours , qui assiste à la scène en étant cahée , entend l’aveu que Mme de Clèves fait à son mari .

b) Un aveu héroïque

- L’originalité de M. de Clèves malgré son jeune âge témoigne du profond respect qu’elle porte à son mari , l.3 , l.5 , l.12 , l.16-17

- Mme de Clève commence par souligner « l’innocence de sa conduite et de ses sentiments « c’est-à-dire qu’elle ne s’estime pas coupable , ce qui rend dès lors l’aveu possible.

- Le caractère noble du personnage est accentué par le champ lexical de l’estime « estime, digne ,amitié l.17 , noble «

- Elle veut rester une épouse digne de son mari l.3 , u mari qu’elle respect comme elle se plaît à le rappeler ici à défaut de l’aimer l.17-18

c- un aveu en contraste avec la manière dont il est annoncé :

- La princesse s’exprime par es allusions en utilisant des termes vagues , des tournures abstraites :

« des raisons de m’éloigner « raison est un termes abstrait qui évite de nommer le sentiment éprouvé et la personne qui l’inspire.

« l.14-15 , des sentiments qui vous déplaisent ; périphrase qui montre qu’elle aime un autre homme.

« l.15-16 , c’est une litote qui signifie qu’elle ne le trompera jamais. «

Il s’agit d’un aveu incroyable basé sur un triomphe amoureux qui révèle du romanesque et de l’héroïsme prononcé par une figure féminine.

II- Une scène théâtrale et pathétique

a) une conversation théâtrale

- Injection « Eh bien » , qui donne de la vivacité au dialogue ;

- Humilité de Mme de

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