MANON ROLAND

Naomie Weizman; Eden Revah; Einath Nataf                                                               1ereA

Manon Roland

En 1789, la RF éclate et le peuple français se révolte contre le roi. La société d’ordres se dissout. Des personnalités politique (dont Jeanne-Marie Phlipon, alias Manon Roland) vont alors s’impliquer et soutenir leurs engagements politiques.

Manon Roland, née en 1754, est issue de la bourgeoisie. Depuis son plus jeune âge, elle se passionne pour la littérature, la politique ainsi que la philosophie. Dès l’âge de neuf ans, elle s’intéresse aux héros grecs et romains jusqu’à vouloir en devenir un afin de défendre, dit-elle, le bien politique. Elle est sûr : la politique est son avenir. Pour cela, elle ouvre des salons afin de manifester son entrain et donner lieux à des débats houleux. Par l’intermédiaire de son mari, Jean-Marie Roland, ministre de l’intérieur, elle devient un membre éminent des Girondins dont son mari est le président et prend de plus en plus de pouvoir sur le ministère et sa gestion. Après le 10 aout 1792, elle subit de très violentes campagnes de la part des Montagnards. Epouvantée par les massacres de 1792, elle devient favorable au fédéralisme et contre le pouvoir populaire. Après la démission de son mari, le 23 janvier 1793, elle se retire de la vie publique et politique. Le 31 mai 1793, elle refuse de fuir et fût arrêtée. Jugée devant le tribunal révolutionnaire, elle fut condamnée à mort et exécuter le 8 novembre 1793.

Manon Roland est un des piliers féminins de la RF. Elle a réussi à diriger et influencer le peuple de part ses salons et ses engagements. Malgré son influence, Manon Roland est sujet à de très fortes accusations de la part de ses différents adversaires politiques. Elle est et restera une des femmes les plus influentes de son temps.

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