Biographie de Manon Roland

Jeanne-Marie PHILIPON, plus connu sous le nom de Manon ROLAND est né le 17 mars 1754 à Paris dans une famille aisée et issue de la bourgeoisie. Manon grandit avec toute l’affection de ses parents , et montra très vite de grandes aptitudes intellectuelles.  A quatre ans elle savait déjà lire, et au fil de son enfance elle se passionna pour la lecture de livre comme la « Vie des hommes illustres » de Plutarque ou encore des livres de Voltaire et Montesquieu. A 11 ans, elle est envoyé au couvent suite à sa demande et se lit d’amitié avec Sophie et Henriette CANNET. Sa mère Marguerite BIMONT meurt lorsqu’elle a une vingtaine d’année. Suite à cet à événement, Manon décide de quitter le couvent et de se consacrer à ses études tout en aidant son père veuf.

Suite à sa sortie du couvent, Manon a des prétendants, mais rejette toutes les demandes en mariage. En 1776, par l’intermédiaire de ses amies du couvent Manon fait la connaissance de Jean-Marie Roland de La Platière, un économiste réputé et inspecteur du commerce et des manufactures, qui deviendra son mari quatre années plus tard, le 4 février 1780. Ensemble ils auront une fille, nommé Eudora.

En pleine révolution française, Mr et Mme Roland s’installe à Paris : c’est à ce moment là que Manon s’engage dans la politique. Manon crée un salon qui accueille de nombreux hommes politiques comme Brissot, Pétion, Robespierre et d’autres comme Buzot. Manon devient elle-même influente au sein du parti girondin qu’elle soutient et auquel elle adhère pour leurs idées et convictions politique et en fut même l’égérie.  De plus, en tenant ce salon, Mme Roland peut suivre l’actualité politique, en suivant des conférences qui avaient lieu dans son salon par exemple mais aussi de se créer de nombreuses relations dans ce milieu.

Grâce à ces relations, son mari Mr Roland devient Ministre de l’intérieur le 23 mars 1792. Au côté de son mari, Manon joue un rôle très important, en le secondant activement. En effet, elle rédige par exemple les circulaires et lettres officielles, notamment la lettre qui provoque le renvoi de son mari, le 13 juin 1792. Durant cette période, le salon de Manon sera un espace de sociabilité girondine important, où se croiseront journalistes, écrivains ou encore hommes politiques.

Après les Massacres de Septembre, Manon s’attaque à Danton, figure majeur de la révolution. Suite à cette attaque elle et son mari deviennent la cible des Montagnards. Fatigués de ces attaques, le couple se retire de la vie politique publique en janvier 1793, sans pour autant renoncer complètement à la politique.

Le 31 mai 1793 a lieu la chute de la Gironde, où de nombreux girondins sont arrêtés ou fuit les montagnards, comme Mr Roland qui décide de s’en aller. Alors que Mme Roland elle, décide de se laisser arrêter et est donc arrêtée par les montagnards le 1er juin 1793 à son domicile. Libérée le 24 juin, elle est arrêtée à nouveau immédiatement, et est transférée à la Conciergerie, une prison, où elle restera 5 mois, jusqu’à son jugement. Durant ces quelques mois, Manon écrit des Mémoires où elle témoigne sur l’histoire de la Gironde.

Le 8 novembre 1793, elle est jugée et condamné à mort pour « participation à la conspiration contre la République » par le tribunal révolutionnaire. Elle fut guillotiné le soir même.

Tout au long de sa vie Mme Roland lu des œuvres des philosophes des Lumières, notamment celle de Rousseau ce qui influencera beaucoup son éducation et sa façon de penser. Durant la révolution, elle défend le principe d’égalité, de liberté, ou encore de tolérance par exemple.

Enfin, Manon défend l’idée de l’éducation de la femme, sans être une militante, mais simplement en jouant son rôle de femme d’influence pour obtenir l’égalité politique.

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