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Les inégalités sont elles une fatalité ?

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Par   •  22 Mai 2022  •  Dissertation  •  1 442 Mots (6 Pages)  •  270 Vues

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Dissertation Français : Les inégalités entre les Hommes sont-elles une fatalité ?

Mathide DORITCH 108

        

        Depuis la nuit des temps ou plus précisément depuis notre naissance – la nôtre, celle des Hommes, les inégalités ont toujours été présentes. Qu’elles soient sexuelles, raciales ou même sociales, elles ont une place ancrée dans notre société. Vues comme une norme instruite dès le plus jeune âge contre notre gré que beaucoup souhaiterait modifier, elles persistent depuis de nombreux siècles. Mais malgré nos efforts acharnés pour se débarrasser de ses inégalités intériorisées, existe-t’il réellement un moyen de les supprimer définitivement ? Autrement dit, les inégalités entre les Hommes sont-elles une fatalité ?

Pour répondre à cette question, un premier axe va tout d’abord être fait sur pourquoi les inégalités entre les Hommes sont-elles inévitables selon la société, puis un second axe sur comment elles peuvent être combattues, et pour finir une synthèse de nos arguments ainsi qu’une conclusion pour finir notre étude. Toutes ces parties seront accompagnées d’arguments littéraires fondamentaux.

        Il existe des inégalités entre les hommes qui nous semblent, à première vue, fondamentales. Les inégalités de chances en font parties - c’est-à-dire le pays de naissance ou même le milieu social. En effet, une personne étant née dans un milieu respirant l’aisance financière et intellectuelle n‘aura certainement pas les mêmes chances qu’une personne étant née dans une famille et un pays tout aussi pauvre l’un que l’autre. Tout dépend également de l’époque dont nous parlons. Car oui, par exemple, en France, il est vrai que le résultat va être moins alarmant à notre époque qu’il ne l’aurait été au XVIIIème, époque où, nous le rappelons, la société d’ordre séparait encore le peuple en trois groupes de manière totalement inégalitaire. De nombreux/ses auteures/ices français/es de cette époque en général peuvent nous le prouver avec des faits. Pour énoncer ces dernier.es, nous pouvons commencer par les inégalités sexuelles où Françoise de Graffigny (1695-1758) critique l’éducation genrée pire qu’alarmante dans « Lettres d’une Péruvienne » (1747). Elle raconte que la société faisaient en sorte que les jeunes femmes fassent leur éducation dans des couvents religieux où on ne leur accordait pas l’apprentissage de l’intelligence. Ainsi donc, elles n’étaient pas en mesure de se rendre compte de l’inégalité à laquelle elles étaient soumises étant donné que le manque total d’éducation qu’elles subissaient entraîne l’absence de valeur morale et d’individualisme. Elles ne savaient donc même pas ce qu’étaient les inégalités en réalité. Françoise repose ironiquement et de manière polémique toute cette situation sur le dos des hommes avec un petit h et sur la religion elle-même.  Christine de Pizan (1364-1430) dans « La cité des dames » (1405) s’exprime également sur la relation entre la religion et la place de la femme dans la société genrée. Olympe de Gouges (1748-1793) ajoute qu’un problème d’inégalité sexuelle absurde met en supériorité les hommes.

Du coté des inégalités raciales, Montesquieu (1689-1755) atteste dans son texte « De l’esclavage des Nègres » (1748) que l’inégalité et la soumission générée chez les Noirs (autrefois appelés les « Nègres » mais ce mot est devenu un terme trop péjoratif pour être utilisé de nos jours) est bien présente. La société naturellement raciste de cette époque en était la cause.

Etienne de la Boétie, lui, après avoir dit dans son discours de la servitude volontaire que tout le monde était frères et fait à partir du même moule (donc que tous les individus sont identiques), dit également que nos ressemblances n’empêchent pas non plus nos différences et donc des inégalités. Il dit également que les peuples n’ont pas la force et la volonté de s’en délivrer. Victor Hugo (1802-1885) ajoute dans « Choses vues » (1846) qu’une séparation sociale sépare les individus et qu’elle est ignorée par l’entièreté de la société.  Ainsi donc, tous ces auteurs admettent tous un par un l’existence des inégalités orchestrées par la société. Le contexte historique joue également sa place car effectivement, à l’époque de ces auteurs et de leurs textes, il était très compliqué d’imaginer un mode sans inégalités sexuelles, raciales ou sociales. Les idéologies, mœurs et doctrines étaient bien trop ancrées pour oser imaginer faire réellement bouger les choses.

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