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Les fleurs du mal de Charles Baudelaire

Cours : Les fleurs du mal de Charles Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Novembre 2021  •  Cours  •  423 Mots (2 Pages)  •  305 Vues

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* Comme un parfait alchimiste (.) / Tu m'as donné ta boue

et j'en ai fait de l'or »

Parcours associé : Alchimie poétique : la boue et l'or

Ou quand le dégoût inspire...

« Je m'avance à l'attaque, je grimpe aux assauts

Comme après un cadavre un chœur de vermisseaux » vers extraits de « La Chevelure »

A- Le poète alchimiste

>

Qu'est-ce que l'alchimie ?

L'alchimie : est une discipline qui se définit comme : « un ensemble de pratiques visant à

obtenir la transmutation de métaux vils en métaux nobles ». Au Moyen-Age, le but de

l'alchimie était de découvrir « la pierre philosophale » grâce à laquelle l'homme pourrait

transformer le plomb en or ou encore obtenir un « élixir de longue vie ». Au 18° siècle,

l'alchimie connaît une phase de déclin alors que la chimie moderne s'impose.

C'est Hermès Trismégiste (trois fois le plus grand), dans la mythologie grecque, qui est le

fondateur de l'alchimie. Il aurait conçu « l'œuf du philosophe » qui aurait servi, selon la

légende, à la création de la pierre philosophale outil principal de la transmutation des métaux

non précieux en or. Selon la tradition, il serait l'inventeur des sciences dont il aurait enfermé

les secrets dans des livres mystérieux. L'alchimie est entourée encore, aujourd'hui, d'une

aura de mystère. Les sources de cette théorie métaphysique remonteraient à l'Antiquité

égyptienne. Les prêtres des temples possédaient un savoir technique en métallurgie et dans la

production de pigments et d'émaux colorés très avancé; dans le plus grand secret, ils

cherchaient à fabriquer des substituts de l'or et l'argent avec la théorie que toute substance

peut se transformer en une autre. A ces « recherches » S'attachent des théories mystiques et

philosophiques.

Dans son poème liminaire, « Au lecteur », Baudelaire attribue, dans la troisième strophe,

l'adjectif « trismégiste » à la figure du diable à « Satan, ce savant alchimiste, ce

marionnettiste» qui exerce, alors, ses charmes sur les hommes en rendant l'horreur

fascinante. Si l'on attribue une portée métaphorique au poème, on peut y lire une allusion au

pouvoir des Fleurs du mal, recueil qui prend racine dans le mal et dont le charme s'exerce

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