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Les fables

Compte rendu : Les fables. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Avril 2020  •  Compte rendu  •  1 538 Mots (7 Pages)  •  477 Vues

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Titre et références

Résumé

Morale

Le Rat qui s’est retiré du monde

Livre VII, Fable 3 (pages 32,33)

Dans cette histoire Jean de La Fontaine nous présente un rat  replié dans la solitude pour méditer. En réalité, c'est un glouton qui s'empiffre de fromage et refuse d'aider les siens.

La morale est implicite. C’est une critique de l’hypocrisie du clergé. Elle se termine par une antithèse on peut donc la reformuler ainsi : « Un moine n’est jamais charitable »

La Cour du Lion

Livre VII, Fable 6 (pages 40 à 43)

Le Lion (roi)  organise une grande réception afin de célébrer toute sa puissance. L’arrivé des courtisans va marquer la mort de deux d’entre eux (l’Ours et le Singe) car ils ont déplu au roi. Le Renard sauve sa peau grâce à la ruse.

Dans le milieu cruel de la cour, il faut faire preuve de prudence, être neutre  et rester dans une position de retrait pour survivre.

Le Coche et la Mouche

Livre VII, Fable 8 (pages 46,47)

Dans cette histoire Jean de La Fontaine nous présente une mouche qui prétend vers avancer un Coche. Une fois arrivé à destination elle s’attribue le mérite de cette ascension alors qu’en réalité la gloire revient aux chevaux.

La morale est explicite. La mouche représente « les importuns » qui sont plus dans le paraître que dans l’action véritable. On peut reformuler la fable ainsi : « Il faut chasser les personnes qui s’agitent inutilement pour résoudre un problème qui ne les concerne pas et qui s’attribuent tout le mérite une fois la situation résolue. »

Les deux Coqs

Livre VII, Fable 12 (pages 56 à 58)

La bataille entre deux coqs à propos d'une poule se conclue sur la défaite d'un des coqs. Il se prépare à affronter une nouvelle fois son rival, mais celui-ci qui est allé crier victoire sur les toits est enlevé par un vautour.

Dans cette fable La fontaine inclus  de nombreuses critiques tels que la femme est à l’origine de beaucoup de querelles et que les hommes se prennent pour des héros guidés par des instincts primaires.

Nous pouvons reformuler la fable ainsi : « Il est inutile de se venger, la vie s’en charge elle-même. » et « Quand on gagne il vaut mieux se taire, sinon on risque un retournement de situation. »

La Mort et le Mourant

Livre VIII, Fable 1 (pages 71 à 73)

Un Vieillard de plus de cent ans se plaint que la Mort ne l'ai pas averti, il y a alors une confrontation entre lui et la Mort personnifiée.

La morale est explicite. On peut la reformuler ainsi : « Il faut vivre et profiter de l'instant présent. » et «  On ne doit pas redouter la mort car on ne peut rien faire contre. »

Le Savetier et le Financier

Livre VIII, Fable 2 (pages 75 à 77)

Grâce au financier, un modeste savetier prend possession d’une fortune mais perd son bonheur de vivre. La sagesse du savetier fait qu’il préfère récupérer ses « chansons » et son « somme » en rendant au financier les « cent écus ».

La morale est implicite : l’argent ne fait pas le bonheur et, bien au contraire, il apporte le malheur (au savetier). Le bonheur n’est pas un bien matériel qui s’achète.

Le Rat et l’Huître

Livre VIII, Fable 9 (pages 91 à 92)

Dans cette fable La Fontaine, nous raconte l’histoire d’un rat peu cultivé et arrogant qui quitte son logis pour découvrir le monde. Il en a une vision altéré car il n’a jamais voyagé et il le connaît seulement grâce à ces lectures. Cette absence de connaissances et d’expérience va lui couter la vie. En effet, il pensait dévorer une huitre mais il se fait prendre au piège par cette dernière.

La morale est explicite. On peut la reformuler ainsi : « se faire prendre à son propre piège »

L’Ours et l’Amateur des jardins

Livre VIII, Fable 10 (pages 93 à 95)

Cette fable nous conte l’histoire d’un ours et d’un vieillard tout deux très seuls c’est pourquoi ils recherchaient un ami. Ils se rencontrent, le jardinier a tout d’abord peur de l’ours mais il l’invite tout de même à manger. Ils se rapprochent très rapidement et deviennent amis. Ils vivent dans un cadre idyllique  chacun vaque à ses occupations, l’ours est chargé de chasser les mouches. Cependant lors d’une chasse il tue l’homme par maladresse.

La morale est explicite. Elle est la suivante : « l’important est de bien choisir ses amis » cela si vous vous mettez à la place du jardinier. Autre morale: l'enfer est pavé de bonnes intentions : avertissement à ceux qui veulent faire, croient faire du bien, mais qui font du mal par ignorance.

Les Obsèques de la Lionne

Livre VIII, Fable 14 (pages 102 à 104)

La lionne est morte. Le roi organise une grande cérémonie. Tous les animaux présentent leurs condoléances et pleurent sauf le cerf. Il se réjouit de ce décès car il venge la mort de sa femme et de son fils. Cependant, quelqu’un le dénonce au roi qui, pour le punir, veut le dévorer. Le cerf sauve sa peau en inventant un mensonge auquel le Lion croit  (la reine lui est apparue et elle lui a demandé de ne pas pleurer car elle est heureuse ou elle repose).

La morale est explicite. On peut la reformuler ainsi : Pour sauver sa peau il faut utiliser le mensonge car du moment qu’il plaît

 au roi, ce dernier y croira. La moralité dénonce l'hypocrisie des courtisans mais surtout la vanité et la naïveté des rois

Les deux Pigeons

Livre IX, Fable 2 (pages 138 à 142)

Dans cette fable, La Fontaine nous présente un couple de deux pigeons dont l'un veut partir en voyage et l'autre ne souhaite pas qu'il parte. Après avoir conté l'argumentation des deux pigeons, puis le voyage et le retour au bercail, La Fontaine nous livre son expérience amoureuse personnelle pour appuyer sa morale.

La morale est explicite. Jean de La Fontaine nous convainc et nous persuade que  la richesse est à chercher chez l'autre, et non dans le désir égoïste, représenté ici par le voyage.

Le Gland et la Citrouille

Livre IX, Fable 4 (pages 143 à 144)

Dans son poème, La Fontaine expose avec ironie le point de vue d'un paysan, qui remet en doute la bonne cohérence dans la création de Dieu, ne comprenant pas la logique de l'emplacement d'un gland et d'une citrouille.

La Fontaine nous donne une leçon d’humilité, et de bon sens utile qui consiste à accepter la nature telle qu’elle est

L’Huître et les Plaideurs

Livre IX, Fable 9 (pages 153 à 154)

Deux pèlerins trouvent une huître sur le rivage et entreprennent de se la disputer. Une querelle s'ensuit ; survient alors Perrin Dandin, institué juge. Il tient séance et rend son jugement : après avoir gobé l'huître, il accorde à chaque plaignant une écaille.

La morale est explicite. Elle dénonce les abus de la Justice et la cupidité des juges.

Le Loup et le Chien maigre

Livre IX, Fable 10 (pages 156 à 157)

Dans cette fable le loup a faim. Il voit un chien hors de son enclos et veut le manger. Le chien lui dit qu'il est trop maigre et qu'il va aller à un mariage pour s'engraisser. Le loup le laisse sortir et s'aperçoit trop tard qu'il a été trompé.

La morale est implicite. On peut la reformuler ainsi : "Mieux vaut savoir se contenter de ce que l'on a"

La Tortue et les deux Canards

Livre X, Fable 2 (pages 193 à 194)

Une tortue est lassée de son pays, deux canards lui proposent de partir en voyage. Pour la faire voler ils tiennent un bâton que la tortue tient aussi dans sa bouche. Cependant, en se vantant d'être la reine des tortues elle lâcha le bâton, tomba et mourut au pied des spectateurs étonnés de la voir voler.

La morale est qu’il ne faut pas se faire passer pour ce que nous ne sommes pas sous peine d’en payer les conséquences et qu’il ne faut pas transgresser les lois de la nature.

Le Songe d’un Habitant du Mogol

Livre XI, Fable 4 (pages 233 à 235)

La Fontaine utilise un récit inspiré de la littérature orientale. Un Mongol fait un rêve qui le surprend : en effet, il voit en songe un Vizir profiter du calme et de la paix régnant aux Champs Elyséens puis un Ermite entouré de flammes et dont le sort inspire la pitié. L'interprète des rêves lui explique cette situation paradoxale : durant leur vie sur terre, le Vizir a recherché l'isolement et la solitude alors que l'Ermite a fréquenté la Cour et ses fastes.

Cette fable nous donne la vision de La Fontaine sur le bonheur. Pour lui la recette du bonheur semble être une vie bien remplie par des activités artistiques et un sommeil apaisant, le tout au sein de la nature, c'est-à-dire loin des mondanités, des intrigues de la Cour et de la quête du pouvoir.

Le paysan du Danube

Livre XI, Fable 7 (pages 243 à 246)

Le vulgaire paysan que l'on trouve au début ridicule et repoussant mais quand même promu député se révèle être un orateur habile et passionné qui va enchaîner rigoureusement ses arguments. Avec une noblesse de ton, il va alterner le plaidoyer, les menaces et l'ironie.

La morale est ici implicite. On peut la reformuler ainsi : « Il ne faut point juger des gens sur l'apparence. »

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