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Les Aventures de Télémaque

Commentaire de texte : Les Aventures de Télémaque. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Décembre 2021  •  Commentaire de texte  •  1 363 Mots (6 Pages)  •  391 Vues

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Eda Baci                                                                                                 1°2

Commentaire Composé

        On retrouve plusieurs genres dans littérature comme par exemple l’apologue qui consiste à écrire des textes fictionnels court qui dispense une morale et une leçon. Plusieurs œuvres sont devenus célèbre grâce ce genre littéraire comme par exemple « les animaux malades de la pestes » Fables, ou encore Les Aventures de Télémaque écrit par Fénelon. Fénelon est un écrivain français, et l’auteur de plusieurs œuvres instructives tels que Les Aventures d’Aristonoüs, mais également l’œuvre que nous allons étudié c’est à dire Les Aventures de Télémaque publié en 1699 un roman d’aventure et de voyage. L’extrait est tiré du livre VII dans laquelle Télémaque et son précepteur Mentor sont de retour aux abords de l’île de Calypso. Ils rencontrent un capitaine de navire dont le frère Adoam leur livre les dernières nouvelles et leur fait le récit de sa découverte de la Bétique.

Comment Fénelon dénonce-il la société française à travers la représentation d’un pays utopique ?

Dans un premier temps nous démontrerons que la Bétique est représentée comme un pays utopique, puis dans un second temps nous analyserons comment Fénelon critique la société à travers ce texte didactique.

        Adoam représente la ville de Bétique comme une ville utopique.

        Nous pouvons tout d’abord observer une représentation mélioratif de la ville à travers le champ lexical de la splendeur « digne de votre curiosité » (l.5-6), « surpasse tout ce que la renommée en publie » (l.6) et les adjectifs hyperboliques tels que « merveilles » (l.4) ; « fameux » (l.5) ; « beau pays » (l.19) cela nous montre que la Bétique n’est pas comme les autres villes elle est spécial et beaucoup plus belle. La litote « qu’à peine peut-on les croire » (l.4) appuie sur le fait que cette ville est surréaliste.

        De plus la référence à l’âge d’or nous montre l’aspect idyllique de la ville « Ce pays semble avoir conservé les délices de l’âge d’or » (l.11). En effet l’âge d’or correspond à l’époque idéal, elle fait référence aux 5 ages de mythologie grecque. C’est l’âge de l’innocence, de la justice, de l’abondance et du bonheur.

        Nous remarquons également que c’est une ville gâter par la nature  grâce à la précision des conditions climatiques qui sont plutôt chaleureux quel que soit la saison avec le champs lexical de la météo « un ciel doux » (l.8), « serein » (l.8), « hivers y sont tièdes » (l.12), « aquilons » (l.12), « zéphyrs rafraîchissants » (l.13), « l’été » (l.12), « l’air » (l.13), « printemps » (l.14), « automne » (l.14). De plus cet énumération d’arbres « de lauriers, de grenadiers, de jasmins, et d’autres arbres toujours verts et toujours fleuris » (l.16-17), l’adjectif « pays fertile » (l.8) et enfin « double moisson » (l.16) mettent en avant la richesse des terres. Nous pouvons observer que la notions des saisons n’existe plus grâce à l’adverbe « toujours » (l.13) et aux compléments circonstanciel de temps « toute l’année » (l.14), « chaque année » (l.15) car il fait toujours chaud ce qui prouve le coté irréel de la ville.

        Après nous avoir représenter une ville utopique, Fénelon va dénoncé les travers de la société française par le biais d’une stratégie argumentative.

Nous pouvons observer la description de deux peuples complètement  différent. Le premier peuple représenté sont les habitants de la Bétique. Ils sont qualifiés de « simples et heureux » (l.19), La conjonction de coordination « mais » (l.19) forme un contraste entre la richesse du pays et les habitants car nous pouvons remarquer qu’ils ne sont pas attirés par « l’or ou l’argent » (l.20) mais plutôt par les « besoins de l’homme » (l.21) souligné par la négation « ils n’estiment que » (l.20).   Ils méprisent l’argent « nous avons trouvé l'or et l'argent parmi eux employés aux mêmes usages que le fer, par exemple, pour les socs de charrue. » (l.22) et cela et montré par la comparaison de l’argent et de l’or au fer pour eux ils n’y ont pas de différence les deux sont des métaux. Le déterminant « tous bergers ou laboureurs » montrent que l’auteur les met tous dans la même case, qu’ils sont égaux de plus le fait qu’il y ait « peu d’artisans » (l.25) dans le pays montrent qu’ils se consacrent aux activités primordiales de la vie elle est également souligné par la négation « car ils ne veulent souffrir que le arts qui servent aux véritables nécessités des hommes » (l.25-26).

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