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Lecture analytique michel de montaigne

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Par   •  14 Février 2016  •  Chronologie  •  470 Mots (2 Pages)  •  1 276 Vues

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LECTURE ANALYTIQUE N°1

Les Essais, Michel de Montaigne, 1595

INTRODUCTION

-Michel de Montaigne, auteur du 16ème siècle, humaniste

-Les Essais (1595) est un ouvrage de réflexion ou l’auteur cherche les réponses aux questions qu’il se pose.

-Dans cet extrait, il s’interroge sur la nature de l’enfant qu’il à rencontré : il tente de démontrer que l’être mal formé n’est pas un monstre.

-Le mot monstre est aujourd’hui connoté péjorativement. Au 16ème siècle, on ne connait pas les origines du monstre (division des cellules,…) donc la question se tourne vers Dieu. Dans l’incipit des essais, Montaigne choisit de faire table rase de ce qu’il a entendu, des influences pour que son raisonnement soit vierge de tout préjuges.

PROBLEMATIQUE

Comment Montaigne à travers une description humaniste, objective, voire scientifique du « monstre », justifie-t-il son existence dans le genre humain ?

ANNONCE DES AXES

L’intérêt de ce texte est double, il s’agit à la fois d’un témoignage de première main et d’un commentaire plein de sagesse.

I) L’évocation objective du monstre à travers un témoignage de première main :

1) Un témoignage qui captive son lecteur

A/ Le récit d’un témoin oculaire

-Ouverture du récit sur 2 monosyllabes : « je vis ». L’auteur suggère alors qu’il va livrer une anecdote vécue, un témoignage de première main. L’énonciation à la première personne (pt de vue interne) présente le récit comme étant celui d’u"n témoin oculaire.

-Montaigne prend aussi la parole au nom de ses contemporains « les êtres que nous appelons monstres »(12), « nous n’en voyons l’arrangement »(l17 ).

B/ Une anecdote captivante

-Dès le début du récit, il annonce l’étrangeté de son sujet, mais il ne le nomme qu’à partir de la ligne 12, afin de laisser le doute au lecteur, « Tirer de cela quelque sou », « cela » désignant la particularité de l’enfant.

-Il y a également un doute au sujet des liens de parenté de l’enfant avec les deux hommes. Montaigne montre ici sa lucidité en prenant une posture de distance objective, le texte ne tombe pas dans le pathétique (la mère est peut-être morte en couche ou il a été vendu).

2) L’humanité de l’enfant

A/ Une description scrupuleuse

Ce qui frappe dans un premier temps, c’est la description de l’auteur dont le but est de faire voir la scène et de renforcer la démonstration. Il utilise pour cela des connecteurs spatio-temporels qui rythment tout le passage : « au-dessous » (l17), « face à face ».

- Le plus intéressant reste le fait d’anticiper les accusations d’anomalie de l’enfant avec une double expression de la cause : « car s’il avait un bras plus court que l’autre, c’est qu’il lui avait été cassé accidentellement » (l9).

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