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« Le Vampire », Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire

Fiche de lecture : « Le Vampire », Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Mars 2020  •  Fiche de lecture  •  609 Mots (3 Pages)  •  1 131 Vues

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« Le Vampire », Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire

Introduction :

«Le vampire» est l’un des poèmes à paraître dans le recueil de Baudelaire : «Les Fleurs du mal» et plus particulièrement dans la partie « Spleen et idéal ».  Tout au long de ce poème, Baudelaire évoque le thème de l’amour. Ainsi, dans ce poème dominé par le spleen, la femme apparaît comme une créature vampirique face à laquelle le poète reste impuissant.

Problématique : en quoi cet amour est- il destructeur ?

       mouvement :

  • une femme mauvaise (vers 1-7)
  • la domination de la femme aimée (vers 8-12)
  • le rôle du glaive et du poison

1er mouvement :

La figure de style de la comparaison est utilisée dès le premier vers « Toi qui comme un coup de couteau … » pour mettre en évidence la douleur du coup de foudre. La répétition du « Toi » crée une violente interpellation, associée à la comparaison. Baudelaire utilise des allitérations en « c », pour insister du la souffrance ; celle-ci étant liée  à l’agression commise par la femme et la violence du coup qu’elle porte. Face à la femme-vampire, le poète est impuissant. Ainsi, le poète est associé à des adjectifs qui le dévalorisent et soulignent sa faiblesse : « mon cœur plaintif » (v. 2), « mon esprit humilié » (v. 5). La comparaison hyperbolique : « forte comme un troupeau de démons » (v. 3-4) fait apparaître la femme comme un monstre redoutable, une créature inhumaine. La femme est liée à la débauche « vins ». Le terme « infâme » au v.7, que l’on pourrait voir comme un jeu de mot à partir de l’homophonie entre « -fâme » et « femme ». L’aimée devient alors une « in-femme », soit littéralement une non-femme et devient alors un vampire.

2e mouvement :

On remarque qu’elle est le plus souvent sujet des verbes, alors que le poète est complément d’objet. Cette construction grammaticale renforce l’impression que la femme agit sur un poète impuissant. Dans l’énumération de comparaisons à la troisième strophe, c’est toujours la femme-bourreau qui est placée en première position, renforçant sa domination :

« Comme au jeu le joueur têtu
Comme à la bouteille
 l’ivrogne
Comme aux vermines
 la charogne »  (v. 9-11).

Le poète maudit espère retourner la malédiction contre son amante, en formulant une injonction désespérée : « Maudite, maudite sois-tu ! » (v. 12).

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