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La rencontre de Charles et d’Emma (Madame Bovary, Guy de Maupassant)

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Par   •  6 Janvier 2018  •  Commentaire de texte  •  691 Mots (3 Pages)  •  3 546 Vues

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La rencontre de Charles et d’Emma

Le livre madame Bovary est un livre paru en 1857 écrit par Gustave Flaubert. Ce livre décrit la vie d’une femme mariée à un officier de santé insignifiant : Charles Bovary, elle est rongée par l’ennui de sa vie morne et sans éclat. Le passage que nous allons étudier un passage important car c’est la toute première rencontre entre les deux futurs époux. Par quels procédés Flaubert crée-t-il une scène prémonitoire ? Nous allons tout d’abord étudier le thème de l’usure qui est employer dans le texte. Puis le motif de l’oiseau et ce qu’il représente.

        Dans le texte, le champs lexical de l’usure est très développé "Il y avait... deux grandes charrues... dont les toisons de laine bleue se salissaient à la poussière fine qui tombait des greniers”, c’est la première image que Charles a de Emma. Pourtant c’est un paradoxe important étant donné que Emma Bovary dans le futur sera attirer par la luxure et une vie idéaliste alors qu’elle vient d’un milieu plutôt modeste.

De plus nous pouvons relever tout une série de mots qui caractérisent une prémonition de mauvais augure, de chute, d’échec : « profondes », « mouillées », « glissait » …

On peut aussi relever la personnification du cheval lorsqu’il rentre dans les Bertaux. Il est dit dans le texte « Quand il entra dans les Bertaux, son cheval eut peur et fit un grand écart » alors que le paragraphe suivant commence par « c’était une ferme de bonne apparence », Il n’y avait donc aucunes raisons pour que le cheval n’ait peur appart pour des choses que nous ne pouvons pas voir en tant qu’être humain. Comme si l’animal avait un sixième sens.

        Les animaux sont beaucoup mis en avant dans ce passage du livre, comme le sont les oiseaux tout le long de la description de la ferme.

        En effet le motif de l’oiseau est prédominant dans l’extrait, nous retrouvons dans la cour de la ferme tous types de volatiles dont la caractéristique commune est qu’ils sont incapables de voler. Cette incapacité à voler peut être un parallèle avec le désir de liberté de Emma qu’elle n’atteindra jamais, elle ne pourra jamais voler de ses propres ailes. Dans cette basse-cour nous retrouvons : le dindon, la poule, le paon et l’oie.

On remarque que chacun de ces volatiles est associé à une expression qui le dégrade.

Pour le dindon il y a « être le dindon de la farce » ce qui signifie « se faire duper » dans le langage courant. Comme Charles s’est fait « duper » par Emma lorsqu’elle avait une aventure avec l’un de ses amants. Pour la poule il y a « plumer la poule sans la faire crier » ce qui signifie dépouiller quelqu’un sans qu’il ne s’en rende réellement compte, ce que Lheureux fait à Emma. Il y a aussi l’oie a qui on associe la bêtise « être plus bête qu’une oie ». Avec la phrase « et le bruit gai d’un troupeau d’oies retentissait près de la mare. Une jeune femme, en robe de bleu mérinos… », on comprend que la jeune femme en question est Emma et qu’elle est associée aux oies supposant sa bêtise. Le dernier parallèle fait entre la jeune fille et l’animal est celui du paon et de sa couleur. En effet la couleur « mérinos bleu » de la robe de Emma peut rappeler la couleur bleu-vert des plumes de l’oiseau. Le paon à qui on associe la vanité : « être vaniteux comme un paon ». On peut penser que Flaubert par cette image de l’oiseau de basse-cour à voulu illustrer tous les défauts de Emma.

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