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La cervelle d'or, Alphonse Daudet

Commentaire de texte : La cervelle d'or, Alphonse Daudet. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mai 2017  •  Commentaire de texte  •  1 154 Mots (5 Pages)  •  1 096 Vues

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       Le texte soumis à l’étude est un extrait des lettres de mon Moulin de l’écrivain dramatique français: Alphonse Daudet. Il s’agit plus particulièrement de la légende de l’homme à la cervelle d’or, écrite au 19e siècle, en 1869. De plus, ce dernier s’intègre dans l’objet d’étude : convaincre, persuader, délibérer. A partir de cet extrait nous dégagerons brièvement une morale avant de se pencher sur les genres littéraires auxquels ont peut le rattacher.

        Tout d’abord, on remarque qu’une morale se dégage de l’ensemble de ce texte. En effet, la légende racontée par le narrateur met en scène un homme particulier, aux caractéristiques anatomiques surnaturelles. Ce dernier s’est vu naitre avec une cervelle en or. Durant toute sa vie il fait cadeau de son bien aux personnes de son entourage. Cependant, il ne se rend pas compte que ces individus en profitent et abuse de sa gentillesse. Dans un premier temps, sa famille, « comme ils l’avaient élevés et nourri jusque là, ils lui demandèrent en retour un peu de son or » (l.31-32), il leur en donna volontié. Puis vint le tour d’un ami « qui connaissait son secret », il lui en « emport [a] » également. Enfin, « l’homme à la cervelle d’or devint amoureux » (l.51) d’une «petite femme blonde » (50-51). Et ce fut là, la fin. Elle s’intéressait beaucoup plus à la richesse qu’il pouvait lui apporter qu’à sa personne. Pour lui faire plaisir, il répondait à ses envies en lui offrant tout ce qu’elle désirait. La morale pourrait, ainsi, se présenter de cette sorte : beaucoup de gens passent leur vie à donner autour d’eux leurs richesses, mais pour finir ils n’en sont pas remercier. Cela leur apporte d’avantage de négatif que de positif, ce qui, à l’origine devrait être le contraire. En effet cet homme en est un parfait exemple : sont enfance est gâchée par un poids dont il connait la signification qu’à sa majorité, puis ensuite il accumule les trahisons, il tombe amoureux d’une femme qui l’aime que par intérêt. A la fin, il découvre qu’il ne lui reste plus le moindre gramme d’or, il n’en a jamais profité pour lui, il a épuisé toutes ses ressources et il est proche de la mort. il n’a accumulé que des éléments négatifs en offrant ses qualités aux autres.

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            Puis ce texte se rattache à de nombreux genres littéraires, premièrement le genre épistolaire, c’est-à-dire un message écrit, qu’un émetteur adresse à un destinataire, qui lui le lira de façon différé. Il s’agit en effet d’une « lettre » (l.1) qu’Alphonse Daudet envoie « à la femme qui demande des histoire gaies ». On remarque que celle-ci lui en avait envoyée une auparavant, l’écrivain le mentionne dans le premier paragraphe. Le genre littéraire de l’épistolaire est également observable par l’emploi de procédés s’y rapportant : au tout début de la lettre et tout au long du texte, il y a la marque d’un destinataire. Il existe aussi des mots comme : « lettre » (l.1), « expédier» (l.9), « à l’heure où j’écris ces lignes » (l.12) appartenant au champ lexical de l’écriture.                                                                                              

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