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L'affaire Dreyfus dans la presse et la littérature

Étude de cas : L'affaire Dreyfus dans la presse et la littérature. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Octobre 2022  •  Étude de cas  •  1 036 Mots (5 Pages)  •  193 Vues

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Fait de société

Une affaire d’Etat qui a eu lieu en France entre 1894 et 1906 et qui a divisé la France en deux groupes : les « dreyfusards » et les « antidreyfusards ». En 1894, dans un contexte social et militaire touché par une montée de l’antisémitisme et du nationalisme, le capitaine Dreyfus de confession juive est condamné car il est accusé d’avoir trahi la France en délivrant des informations confidentielles de l’armée française à l’Empire Allemand par un bordereau envoyé au major allemand. De 1894 à 1899, Dreyfus est déporté au bagne de l’île du Diable. Cette affaire est sur médiatisée, la presse, principalement antidreyfusarde, exprime publiquement son antisémitisme. Finalement en 1899, le président Emile Loubet signe sa grâce et en 1906 Dreyfus est déclaré innocent. Cette affaire se termine donc par la victoire des dreyfusards, ce qui permet d’affirmer les valeurs de la République qu’ils soutenaient, notamment la justice et la vérité.

Articles pour et contre

La presse joue un rôle très important dans cette affaire. Une plus grande éducation de la population et le développement de l’impression des journaux fait de l’affaire Dreyfus, la première affaire surmédiatisée. La presse n’est pas neutre, elle a majoritairement un parti-pris antidreyfusard. Malgré une accusation basée sur des preuves trop légères, les journaux sont certains de la culpabilité de Dreyfus, non pas à cause des preuves apportées mais principalement parce qu’il est juif.  C’est le cas pour le journal antisémite « La Libre Parole » mené par Edouard Drumont qui est un nationaliste d’extrême droite. Pourtant, des journaux comme le Figaro publient des articles en faveur du capitaine Dreyfus. Aussi, le Figaro laisse s’exprimer le frère d’Alfred Dreyfus qui affirme que le véritable coupable est le capitaine Esterhazy. De plus, en 1898, un jeune journal quotidien, L’Aurore publie le fameux pamphlet et lettre ouverte au président, Félix Faure, d’Emile Zola, « J’accuse… ! ».

Différences des journeaux

Le premier article que j’ai choisi est un article de « La Libre Parole », journal nationaliste, antisémite et antidreyfusard, l’article est paru le 15 septembre 1896 et il rappelle les différentes preuves de la culpabilité de Dreyfus et retrace l’arrestation du capitaine juif.

On voit très rapidement le parti pris du journal antidreyfusard qui est convaincu de la culpabilité de Dreyfus.

Premièrement, on peut le voir par la façon dont le journaliste désigne Alfred Dreyfus. Le journaliste utilise très souvent des mots comme «traitre», « coupable » ou même « gredin ». Le journaliste fait donc le réquisitoire de Dreyfus par l’utilisation de mots péjoratifs afin de persuader le lecteur de la culpabilité du capitaine.

Enfin, on peut voir que le journaliste est entièrement convaincu de la culpabilité de Dreyfus par son exagération des preuves bien qu’elles soient peu nombreuses. Il les désigne en utilisant des mots comme « preuves écrasantes », « irréfutables », « multiples ». En réalité ces preuves sont très légères, par exemple : le fait qu’un « parent de Dreyfus, parti pour Rome, le surlendemain de l’arrestation ».

Le deuxième article que j’ai choisi est « J’accuse… ! » écrit par l’auteur et journaliste Emile Zola paru le 13 janvier 1898 dans le journal de l’Aurore. Cet article est une lettre ouverte au Président de la République française, Félix Faure. Emile Zola essaie de réhabiliter Alfred Dreyfus.

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