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L'Etat moderne et état de nature

Dissertation : L'Etat moderne et état de nature. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Avril 2020  •  Dissertation  •  341 Mots (2 Pages)  •  479 Vues

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Introduction :

« L’Etat moderne s’est construit sur le fait qu’il nous donne la sécurité en échange de notre obéissance. », Jacques Sémelin avance.

Les mots « état » et « Etat » viennent l’un et l’autre du latin « stare », se tenir, et de « status », attitude, manière d’être, qui a donné « état » au sens de condition sociale, puis « Etat » au sens de structure de gouvernement et nation. Aujourd’hui, la langue française distingue soigneusement l’état qui signifie, le stade, l’époque, le moment, la condition, comme dans « état de nature », et l’Etat comme société politique résultant de la fixation, sur un territoire délimité par des frontières, d'un groupe humain présentant des caractères plus ou moins marqués d'homogénéité culturelle et régi par un pouvoir institutionnalisé. L’État, en tant que communauté politique rassemblant des gouvernés sous une même autorité, existe certes depuis l’Antiquité. Néanmoins, l’État moderne est qualitativement différent des formes politiques qui l’ont précédé. Il exprime l’aspiration à un pouvoir rationnel, organisé, dans un cadre géographique limité par l’existence d’autres États de même nature à ses frontières. Alors que l'état de nature est l'absence de règles : les hommes possèdent ses besoins naturels et une liberté naturelle absolue. Le Contrat social instauré dans une société vient pour restreindre ce barbarisme en imposant des règles nécessaires à l'égalité. Le Contrat social garantit aux hommes une liberté politique contrairement à l'état de nature, dont l'homme obéit à la loi du plus fort, il obéira plutôt aux lois instituées par la justice. Les droits naturels deviennent donc des droits civils, et la liberté naturelle devient la liberté politique. Donc en quelles mesures on peut considérer l’Etat moderne comme un dépassement de l’état de nature ?

Conclusion :

Pour conclure je tiens à dire que l’homme n’a pas encore pu dépasser sa nature. La force règne encore dans nos sociétés modernes, le plus fort est toujours le plus respecter. Malgré les efforts qu’a fait l’homme les inégalités sont présentes même plus qu’avant. Une inégalité dans les richesses, les statuts sociaux, et l’éducation.

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