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L'Ennemi, Charles Baudelaire

Commentaire de texte : L'Ennemi, Charles Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Juin 2018  •  Commentaire de texte  •  435 Mots (2 Pages)  •  2 160 Vues

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Charles Baudelaire

« L’ennemi », 1857, Les Fleurs du Mal

Charles Baudelaire

Biographie : - Né en 1821 et mort en1867 à Paris

- Poète tourné vers le classicisme et le romantisme

- Occupe une place considérable parmi les poètes français

Bibliographie : Les Fleurs du Mal, Les Paradis artificiels

« L’ennemi »

Sonnet extrait de la section « Spleen et Idéal »

Registre pathétique

Intro : Ce poème écrit par Charles Baudelaire en 1857 souligne le fait que le temps est redoutable sur le plan humain et sur le plan poétique. Baudelaire évoque l’effet oppressif du temps sur l’esprit du poète.

Le temps : un ennemi dominateur et destructeur

a) Ici, le temps est personnifié, voire même allégorisé : « Le Temps mange la vie ». Il occupe une place importante dans le poème. On peut également remarqué une supériorité du temps face à la vie.

b) La personnification du temps crée une dépersonnalisation progressive du poète : « je » devient « nous » + emploi de tournures impersonnelles. Cela montre que le poète est passif et impuissant contre le temps

c) Dans ce poème, le temps est vu comme un vampire synonyme de destruction et de mort. Le temps se nourrit du sang du poète, de sa personne et de la vie en général : champ lexical de la nourriture « fruits », « aliments », « mange ». Le rapprochement entre « vigueur » et « vie/coeur » renforce l’idée que le temps se fortifie en prenant la vie d’autrui.

II. Effets du temps sur le poète

a) On constate ici une oscillation entre espoir et désespoir, une alternance entre la lumière et l’obscurité : « ténébreux orages » / « brillants soleils ». Le poète hésite depuis son plus jeune âge entre l’ombre et la lumière, mais à la strophe suivante, c’est l’obscurité, le désespoir, qui l’emporte.

b) Baudelaire décrit le passage du temps sur la vie comme une succession de saisons :

Passage de l’été (« orage », « soleils ») à l’automne

Le premier tercet montre l’espère de renouveau du printemps

La strophe finale quant à elle, représente l’hiver, la mort.

L’angoisse du poète se traduit grâce au champ lexical de ma mort : « tombeaux »

c) La métaphore des saisons renvoie à la métaphore de la création poétique. L’eau est également omniprésente et les terres inondées renvoient à l’idée de la mort ainsi qu’à l’abondance et à la purification. On peut également voir que l’eau omniprésente peut être transmutée en sang

Conclusion : Baudelaire reprend au romantisme le thème du temps qui passe, synonyme d’angoisse et de mélancolie

Le temps apparait

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