Jamais je ne pourrai

       Jamais Je Ne Pourrai

Expose réalisé par :

   Enrique Kouwonou

   Fleur Kpatcha

  Amy Lawson Tychus

Plan 

Introduction

1. Claude Roy : Qui est-ce ? 

1. Un poème de structure peu commune

1. Le message du poète 

Conclusion

Introduction

Bonjour à tous nous sommes le groupe 5 et comme vous l’avez surement remarqué le texte que nous avons étudié est le poème Jamais Je Ne Pourrai écrit en 1970 de la main de Claude Roy et faisant parti de son recueil Poésies. Par ce poème a la forme peu commune, ce poète engage nous rapproche du quotidien des poètes et de ses sentiments. Par notre analyse nous essayerons donc d’expliquer comment Claude Roy dénonce la société et ses vices et quelle vision il donne du poète.

Claude Roy : Qui est-ce ?

Fils d’un père espagnol et d’une mère charentaise, Claude Roy de son vrai nom Claude Orland nait à paris le 29 aout 1915 et et y meurt le 13 décembre 1997. Poète, essayiste, romancier, critique, journaliste et traducteur de poésie chinoise a la fois, il fait une partie de ses études dans sa ville natale avec François Mitterrand avec qui il se lie d’amitié. Il était déjà soldat lorsque la guerre éclate. Il est fait prisonnier en Juin 1940 et s’échappe en octobre. Son expérience de la guerre l’emmène à s’opposer à tous les régimes oppressifs. Il s’engage alors dans la résistance ou il rencontre Eluard Aragon et Elsa Triolet qui vont le pousser à adhérer au parti communiste dont il sera exclu après les évènements de Budapest. Il meurt de cancer à l'âge de quatre-vingt-deux ans mais ses dernières années restent celles d'un homme d'une très grande culture, d'un sage qui n'est dupe de rien.

Un poème de structure peu commune

La structure de ce poème n’est pas classique. Roy a choisi une forme libre qui donne plus de liberté à la pensée. Il n’y a apparemment aucune logique, chaque strophe est indépendante comme si le poème se construisait par association d’idées. Dans un premier temps Roy ne peut plus « dormir tranquille » tant qu’il subsistera des inégalités. Puis il montre son empathie envers les opprimés. Lorsqu’il dit : « J’y suis pour tout le monde » (V7), il s’annonce prêt à défendre tout le monde. Dans la troisième strophe il dit : « J’en vois de toutes les couleurs » (V11) par ce « je » il ne parle pas de lui mais de tous les poètes et de leur souffrance car chaque coup qu’on porte à tous ces gens de couleur est un coup qu’on leur porte aussi. Et dans la dernière strophe il dénonce l’antisémitisme et le racisme. Le poète écrit en prose, refuse les rimes la ponctuation et surprend le lecteur par des changements de rythme pour le maintenir en éveil ainsi il est plus touché par le message du poème que par sa beauté. De plus, il propose une image spectaculaire, comme les surréalistes, et utilise un langage courant voir familier pour se rapprocher des « bons Français » qui « triment », ceux qu’on frappe à coup de « trique », qui « paient les pots cassés » pour pouvoir mieux faire passer son message.

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