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Introduction et première grande partie du vieux Frenhofer

Commentaire de texte : Introduction et première grande partie du vieux Frenhofer. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Décembre 2020  •  Commentaire de texte  •  466 Mots (2 Pages)  •  377 Vues

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En 1831 apparait la nouvelle d’Honoré de Balzac : Le chef d’œuvre inconnu. Il fut publié dans l’Artiste sous le nom de « Maître Frenhofer » puis il sera intégré dans « La Comédie Humaine ». La nouvelle se déroule en 1612 dans un cadre très réaliste. Cet extrait décrit la rencontre entre Nicolas Poussin (jeune peintre) et un vieillard nommé Frenhofer. Il s’interroge sur la recherche de la perfection, ainsi que le rapport entre l’art (sculture et écriture) et la réalité. Nous étudierons dans un premier temps un portrait réaliste puis un glissement vers un registre fantastique.

A. Le regard du peintre (N. Poussin)

La description du référentiel du jeune peintre Nicolas Poussin commence par des verbes de perception visuelle tels que : « examina curieusement » (ligne 5), « mais il aperçut » (ligne 6). On a donc ici une utilisation des sens en l’occurrence de la vue. On peut déjà penser qu’une description de quelqu’un ou quelque chose va suivre. Le peintre commence à décrire le vieillard en particulier le visage de celui-ci. Il débute dans un premier temps par détailler le front puis la description descend de haut en bas. En effet, le peintre contemple d’abord le front, le nez, la bouche puis le menton. Dans un second temps, il remonte en passant par les yeux, puis aux sourcils et finit cette longue description par l’arcade. Cela fait penser à un homme qui scanne un individu, de haut en bas d’abord puis de bas en haut. Le portrait physique du personnage renforce le terme à la ligne 7 : « quelque chose de diabolique ». En effet, on le décrit comme un personnage ayant « un front chauve » ligne 8, un « petit nez écrasé, retroussé », ainsi qu’une « barde grise taillée en pointe » ligne 11. « Le jeune homme devina » ligne 3 et « espérant trouver en lui (…) », ces termes font penser à un jeu de devinette. Le peintre est en train d’enquêter sur le profil et la personnalité du vieillard. Le peintre fait aussi des hypothèses en utilisant des conjonctions de coordinations comme « ou » ligne 3 et 10. Mais aussi à partir des indices et des signes que lui fournissent les vêtements, la « démarche », et les particularités de cet individu. La citation « l’examina curieusement » ligne 4-5 montre l’intérêt qu’éprouve le peintre envers le vieillard. Cette enquête que mène le peintre se finit sur un échec avec la citation « ce je ne sais quoi » ligne 7. L’échec se traduit aussi par la conjonction « mais » ce qui montre l’opposition. Le peintre a malgré tout essayé de comprendre en observant et en faisant des hypothèses. Cependant il n’a pas réussit à saisir le vrai caractère du vieux Frenhofer.

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