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François Garde / "Ce qu'il advint du sauvage blanc"

Commentaire d'oeuvre : François Garde / "Ce qu'il advint du sauvage blanc". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Décembre 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 306 Mots (6 Pages)  •  1 245 Vues

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LECTURE CURSIVE 1 « Notre monde vient d’en trouver un autre»

Première partie :CARNET DE LECTURE : GARDE Ce qu’il advint du sauvage blanc 2012

Biographie GARDE :

François Garde, né en 1959 au Cannet (région de la cote d’azur) est un écrivain et un haut fonctionnaire français.

Il va occuper plusieurs postes : secrétaire général adjoint en Nouvelle-Calédonie (1991-1993), administrateur des Terres australes et antarctiques à l’île de La Réunion (2000), membre du Cabinet du ministre de l’Outre-mer (1998-1999), directeur de la station de Val d’Isère. Ces activités qui l’amènent à voyager vont nourrir ses romans tout en laissant une place privilégiée à l’imaginaire et à la fiction. En 2012, il reçoit le Prix Goncourt du premier roman avec « Ce qu’il advint du sauvage blanc »

→ il a publié trois romans : "Ce qu'il advint du sauvage blanc", "Pour trois couronnes" et "L’Effroi". 

Sources: Wikipédia, site «franceinter»

Notes+ impressions etc...:

Tout d’abord, j’ai choisi et lu cet ouvrage en premier car la présentation du roman fut la plus attirante et excitante par le fait de savoir : comment a t-il pu survivre, comment est-il revenu etc. Mais aussi, par le fait qu’il soit récent(2012) et donc que ça vision et son recul sur les «sauvages» ne sera pas la même qu’en 1900 par exemple.

Ce roman m’a étonnamment plu, notamment par la manière dont est structurée le romain. Il y a un narrateur externe omniscient qui raconte l’arrivée de Narcisse chez les «sauvages» et un narrateur externe qui raconte le retour de Narcisse dans la civilisation européenne. Cela permet aux lecteurs de diversifier les points de vue et d’avoir une progression allant crescendo.

Je trouve donc cela un bon point : cette structure m’a permis de ne pas perdre le fil de l’histoire et de rendre trop lassant l’aventure.

J’ai également apprécié la toute fin du livre, où le narrateur dresse un bilan des mots qu’il a appris. Après avoir traverser de longues périodes de solitudes face à une tribu sauvage, il s’intègre au fur et à mesure pour ce sentir presque à la fin comme l’un de leur.

Cependant, j’ai moins aimé comment François Garde débute l’œuvre et l’amène. L’arrivée de Narcisse dans le tribu étrangère raconté par un narrateur puis la lettre raconté par un autre narrateur peut porter à confusion.

Deuxièmement, j’ai trouvé que François Garde mettait magnifiquement bien en scène le narrateur(des lettres) qu’est Octave. Il adresse à chaque lettres la progression de Narcisse en décrivant ses faits et gestes.

Au cour de ma lecture, j’ai pu noter que les deux narrateurs avaient de nombreux préjugés sur les amérindiens, on peut déjà le distinguer simplement avec le mot «sauvages» qu’ils utilisent tout au long de l’histoire. Cela se voit plus chez le narrateur, Octave qui s’imagine toutes les barbaries qu’ils ont pu infliger à Narcisse. Il pense même au début de l’aventure que Narcisse a fait part d’actes héroïques pour rester en vie. Il y a des infinies d’exemple de ce type mais j’ai noté quelques passages révélateurs à ce sujet qui contredise ces préjugés et remette en question notre société(problématique du parcours associé).

 

-En effet, la page 103, ligne 126-131 le montre bien : « Il esquivait chaque attaque […] Je remarquais aussi qu’il n’a jamais cherché à frapper Bill»

Ce long passage nous laisse deviner que là-bas, chez les sauvages, il n’y avait pas de brutalité, tout le monde s’entraidait.

→ première remise en cause de notre société

-La page 125, ligne 48 nous le montre aussi bien : « Cette nuit, j’ai baisé l’anglaise». Cela fait comprendre que chez les sauvages, il n’y a pas de pudeur, tout le monde fait ce qu’il veut, il n’y a pas de couple, aucun lien et personne n’appartient à personne…

On peut confirmer cela car les sauvages sont nu et n’ont pas d’habit ou presque.

-Autre citation qui démontre la problématique à la page 248, ligne 93-96 : «Il a révélé un talent insoupçonné pour la pêche à pied, qu’il pratique avec un petit harpon de sa confection[…]et ne rentre jamais bredouille». Ce passage montre qu’il a appris cette «technique» de pêche qui paraît simple et pratique sans doute dans la tribu sauvage dont il semble bien maîtriser. Cette pêche à pied pourrait nous permettre de réfléchir à la façon dont nous pêchions et peut-être de s’améliorer et de se perfectionner pour être le plus efficace possible.  

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