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Français : objet et art.

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Par   •  24 Avril 2018  •  Cours  •  996 Mots (4 Pages)  •  563 Vues

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PERROT Louis                                                     Conséquences Tchernobyl                                                             1ES5

Après avoir parlés des lieux les plus importants à Tchernobyl, nous allons maintenant parler des conséquences de cette catastrophe en Europe et plus particulièrement en Ukraine.

Tout d'abord, le panache (constitué d'air contenant des particules et des gaz radioactifs) radioactif a émis des éléments radioactifs comme de l'iode 131, du césium 134 et du césium 137 sur la majorité des pays d'Europe du 26 avril 1986 jusqu'environ le milieu du mois de mai 1986. Les dépôts à l'échelle de l'Europe ont été très importants notamment en Ukraine, en Biélorussie mais aussi en Russie qui sont les pays qui ont été le plus touché. En effet, ils ont reçu 60 % de la radioactivité totale rejetée. Ces dépôts ont été très souvent dans des territoires peu peuplés, où il n'y avait pas vraiment de vie ou très peu seulement. C'est d'ailleurs dans ces endroits que le dépôt de césium 137 à été le plus élevé, plusieurs centaines de milliers de becquerels par m². Aussi, dans certains endroits comme l'Europe centrale, le nord de la Grèce ou encore dans une partie de la Scandinavie, les dépôts ont dépassé les 40 000 bq/m². En France, l'endroit le plus touché à été la côte orientale corse qui a elle aussi dépassé les 40 000 bq/m² (becquerels = à 1 désintégration par seconde).

Ensuite, l'accident de Tchernobyl a eu un grand impact sur le développement du nucléaire en Europe, il a grandement freiné son expansion (développement) et a contraint certains pays à sortir du nucléaire. Premièrement en URSS, où depuis l'accident, les réacteurs nucléaires RBMK (réacteur de grande puissance à tube de force) en activité en Lituanie et en Ukraine ont été fermés. En revanche, les 11 réacteurs RBMK qui existe en Russie continuent de fonctionner avec des modifications de conception. Depuis, peu de nouvelles constructions ont aboutis malgré la volonté de développer l'énergie nucléaire, cela provient sûrement des études récentes qui ont démontré que l'état du parc nucléaire russe posait question et inquiétait les autorités alors que ces derniers avaient plutôt le souhait de le prolonger.

En Allemagne, tous les réacteurs crées par les soviétiques ont été détruit dans l'ex-Allemagne de l'est et les projets de réacteurs en cours de construction ont été abandonnés. De nombreux pays d'Europe de l'Ouest ont eux aussi abandonnés leurs projets de construction de réacteurs et ont décidés de sortir du nucléaire comme la Belgique qui abandonna le projet d'une huitième centrale et qui décida en 2003 de sortir du nucléaire en 2025 environ. Les Pays-Bas quant à eux décidèrent d'annuler la construction d’une deuxième centrale puis la Suisse, par référendum en 1988, celle de six réacteurs nucléaires.

Enfin, plus de 30 ans après l’accident, on peut encore constater de gros impacts. Tout d’abord, des impacts économiques car les ukrainiens ont été contraints de construire une arche de confinement durant près de dix ans. Depuis décembre 2017, elle recouvre le sarcophage qui est au-dessus du réacteur numéro 4, elle a comme but d’assurer le confinement des matières radioactives, de protéger le vieux sarcophage des agressions climatiques puis du risque sismique, de préparer le démantèlement (destruction) du sarcophage et enfin le retrait des matières radioactives. Aussi en Ukraine, plus de 5000 enfants ont été diagnostiqué comme des enfants atteints de cancers de la thyroïde, le jour de l’accident, aujourd’hui on apprend même que tous les types de cancers ont augmenté après l’accident. On ne connaît toujours pas à l’heure actuelle les conséquences au niveau génétique, sur leurs enfants et leurs petits-enfants. On comprend donc aujourd’hui que le bilan humain de la catastrophe de Tchernobyl est plus conséquent que ce que disent les chiffres officiels. Les autorités disent que l’accident aurait provoqué une dizaine de morts en ce qui concerne les 600 pompiers et ouvriers de la centrale (liquidateurs) pourtant il est difficile d’imaginer un nombre aussi faible de victime, le bilan humain du désastre de Tchernobyl est en effet, beaucoup plus lourd que ne le disent les chiffres officiels. Lors des premières heures de l’accident, deux décédèrent sur le coup de traumatismes et de brûlures alors que 237 furent hospitalisés, dont 134 avec un syndrome d’irradiation aiguë (ensemble de symptômes potentiellement mortels qui résultent d'une exposition ponctuelle des tissus biologiques d'une partie importante du corps à une forte dose de rayonnements ionisants: rayons X,  rayonnements alpha, beta ou gamma, ou encore flux de neutrons).  Parmi, eux, vingt-huit sont morts dans les quatre mois après l’accident puis 19 autres dans les vingt années qui ont suivies. Soit non pas une dizaine de morts comme le disait les chiffres officiels mais plutôt 47 morts reconnus. Aussi, l’exposition aux rayonnements a provoqué chez les rescapés des dégénérescences cutanées et des cataractes (trouble de la vision).

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