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Français Corpus Regard du souffre-douleur

TD : Français Corpus Regard du souffre-douleur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Mai 2017  •  TD  •  464 Mots (2 Pages)  •  8 546 Vues

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Francais

Corpus

Ce corpus est constitué de trois textes, portant tous sur un souffre-douleur. Le texte A Le père Goriot est écrit en 1835 par Honoré de Balzac. L'homme qui rit de Victor Hugo est publié en 1869 et le dernier texte Au bonheur des ogres est écrit en 1985 par Daniel Pennac.

On peut donc se demander quel regard les narrateurs portent ils sur le souffre-douleur et si le lecteur peut s'identifier à ce type de personnage.

D'une part, Balzac et Pennac ne protègent pas le souffre-douleur, à l'inverse ils enfoncent la victime. Dans Le père Goriot, Balzac se moque de Goriot en le comparant à un animal avec le mot "flairant"(L7). Il utilise aussi l'adjectif "pauvre"(L41) pour le définir. Dans le texte de Pennac, le narrateur qui est aussi un personnage, est hilare à la fin du texte, en effet il est lui même l'un des deux moqueurs du souffre douleur. En revanche Victor Hugo ne se moque pas de Gwynplaine, au contraire il montre le mal que font les autres personnages au souffre-douleur avec "Ce supplice, Gwynplaine le subissait"(L7).Cependant, Victor Hugo ne prend pas partie au souffre-douleur, il n'est que le descripteur de la scène. On a donc dans ce corpus 3 souffre-douleur qui ne sont pas défendu par le narrateur.

En outre, dans ces trois textes, l'avis du lecteur sur le souffre-douleur est influé par les avis péjoratifs du narrateur et des autres personnages, en effet dans le texte de Balzac, le narrateur nous expose un "vieillard"(L41) passif qui se laisse humilié par les autres personnages de la scène. De même pour le personnage de Gwynplaine du roman de Victor Hugo qui est victime des rires de toute la ville, comme on peut le voir avec l'énumération "les lords riaient, les évêques riait,les juges riait"(L11). Dans le texte de Daniel Pennac Au bonheur des ogres, on ne sait pas avant la fin du texte qui est le véritable souffre-douleur. Cependant , le lecteur se moque de la cliente escroquée , tout comme le narrateur et Lehmann. Le lecteur n'est qu'un témoin des scènes des trois textes et il ne peut pas s'identifier à un personnage qui est la victime des autres.

Ce corpus de 3 textes montre que le narrateur peut ne pas prendre parti à un personnage même s'il n'est pas mauvais et il peut même l'humilié avec les autres personnages. Le lecteur ne peut pas s'identifier à un souffre-douleur dans le cas où il n'est décrit que péjorativement par les personnages de la scène et par le narrateur.

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