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Fiche de lecture l'Eldorado Laurent Gaudé

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Par   •  5 Novembre 2019  •  Fiche de lecture  •  4 209 Mots (17 Pages)  •  2 772 Vues

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Fiche de lecture : Eldorado, Laurent Gaudé, 2006

  1. Biographie de l’auteur

Laurent Gaudé est né le 6 juillet 1972 dans le 14e arrondissement de Paris, est un auteur  français engagé, qui a obtenu le prix Goncourt des lycéens et le prix des libraires avec La Mort du roi Tsongor en 2003, puis le prix Goncourt pour son roman Le Soleil des Scorta, en 2004. Il a aussi gagné le prix Goncourt des lycéens en 2002 et le prix Jean Giono en 2004. Il écrit des romans, des pièces de théâtre et des nouvelles. Il a écrit La mort du roi Tsangor en 2002, Le soleil des Scorta en 2004, Eldorado en 2006, La Porte des Enfers en 2008 et Écoutez nous défaites en 2016.

  1. Résumé chapitre par chapitre

Chapitre I : L’ombre de Catane

Le livre avec Salvatore Piracci, à Catane en 2006, au marché. Se sentant observé, il se retourne une première fois mais ne vois personne. Ce n’est que au moment de rentrer dans son immeuble qu’il vit une femme devant lui. Cette femme est une réfugiée turque qu’il a sauvé en 2004 alors qu’elle était dans un vaisseau abandonné par l’équipage, le Vottria, avec beaucoup d’autres réfugiés. Elle avait perdu son jeune fils lors de la traversée. Salvatore Pirracci la fait rentrer chez lui, il discute, puis, après une longue discussion, la femme lui demande un service, elle voulait que le commandant lui donne son arme. Elle voulait retourner en Afrique pour tuée Hussein Marouk, un homme politique et passeur plus ou moins responsable de l’abandon du navire lors de son voyage, et donc indirectement, de la mort de son fils. Salvatore Piracci accepte malgré de nombreux doutes. C’est ce moment, cette femme, qui va déclencher chez Salvatore Piracci un vide, une impression que sa vie n’a pas de but, qu’il fait de mauvaises choses, et donc c’est à partir de ce moment que Salvatore Piracci va essayer tant bien que mal de combler ce vide.

Chapitre II : Tant que nous serons deux

Ce chapitre introduit deux nouveaux personnages : Soleiman et son frère Jamal. L’histoire est racontée du point de vue de Soleiman. Ils vont au café Fayçal boire leur dernier thé ensemble. Ils sont émotifs car c’est la dernière fois qu’il vont dans ce café, car ils partent vers l’Europe. Soleilman demande à son frère de visiter une dernière fois la ville. Une longue discussion commence sur leur avenir, leurs rêves. Ils disent un dernier adieu à leur mère puis s’en vont en direction de leur nouvelle vie.

Chapitre III : Tempêtes

Salvatore Piracci est parti rejoindre son ami Angelo dans sa boutique pour lui montrer une lettre qu’il a reçue. La lettre venait de la femme du Vittoria qui informait Salvatore qu’elle était bien partie. Le commandant commence à partager ses sentiments, vis-à-vis de cette femme et de ce qu’il a fait, à son ami. Salvatore regrette mais Angelo le résonne en lui disant que s’il lui a donné son arme c’est tout simplement parce qu’elle le voulait et que tout le monde aurait fait la même chose si quelqu’un venait nous « demander quelque chose de tout son être ».

Il s’en veut car il pense quand donnant son arme il lui a donné la mort, toutes ces questions vont le tourmenter. Mais en pleine discussion avec son ami, son second toque à la porte de la librairie lui annonçant que cinq barques d’émigrés étaient perdues en mer. L’équipage doit donc les retrouver. Après des heures de navigation, Salvatore ne retrouve que deux barques sur les cinq. Ils continuent de chercher mais en vain, impossible de trouver les autres émigrés. Cet évènement agrandira encore plus le vide créé par la femme du Vottira.

Chapitre IV : Blessure de frontière

Soleiman et Jamal étaient entrain d’avancer dans leur périple. En arrivant à la frontière Libyenne, Jamal annonce à son frère qu’il ne peut pas venir. Il lui dévoile qu’il est très malade du SIDA, qu’il n’y a pas de traitements et qu’il l’a juste accompagné pour le voir le plus longtemps possible. Il oblige Soleiman à continuer son trajet car Jamal ne veut pas que son frère le voie mourir à petit feu. Jamal donne en souvenir son collier de perles vertes à son frère. Soleiman, pris d’une grande tristesse, continue son aventure et se promet de gagner de l’argent pour payer des médicaments à son frère qui pourrait rallonger son espérance de vie et apaiser ses douleurs.

Chapitre V : Le cimetière de Lampedusa

Alors que le commandant Piracci, dans sa couchette, suite à sa déception de la veille, il constate que dernière il se détache peu à peu de sa vie, le vide ne fait que grandir en lui. Il n’arrive pas à trouver le sommeil quand tout à coup Gianni toque à la porte, lui disant qu’un émigré veut lui parler. C’est l’interprète, un émigré d’une des barques qu’il a sauvé qui parle anglais. L’interprète est là pour demander au commandant de lui sauver la vie. Il veut que le commandant le cache dans sa cabine pour que les policiers ne l’emmène pas au centre de détention comme tout les autres. L’interprète ne veut pas retourner chez lui. Salvatore réfléchi longuement à sa proposition mais refuse. Le bateau arrive à quai, les émigrés descendent, quand tout à coup Salvatore est pris de remords, il veut sauver l’interprète mais il est trop tard. L’interprète se retourne et crache par terre. Cette image va rester dans la tête de Salvatore, et va se rajouter à la liste un peu plus longue des tourments du commandant. Voyant un rassemblement un peu plus loin sur les quais, alors qu’il signait des papiers présentés par les policiers, le commandant va voir et demande qui est le capitaine du bateau libyen qui a abandonné les émigrés. On, lui montra du doigt un homme, de petite taille qui fumait. Salvatore se retrouva face au capitaine libyen et le frappa violemment comme pour venger de l’abandon de l’interprète. Il le frappa jusqu’à ce que l’autorité, son supérieur lui demande d’arrêter.

Chapitre VI : Le boiteux

Soleiman se retrouve dans une camionnette, à l’étroit, avec beaucoup d’autres migrants, « Une vingtaine entassés les uns contre les autres. ». Il pense à son frère et devient de plus en plus déterminé à aller au bout. Le camion s’arrête et les passagers descendent, mais Soleiman se rend compte qu’il y a un problème : ils ne sont pas là où ils sont censés être. Cette camionnette était en réalité un piège, des voleurs sont venu prendre tout ce que les passagers avaient. Soleiman essayant de se rebeller fut maté puis tabassé jusqu’à tomber dans les pommes par plusieurs pseudos passeurs. Il se retrouve alors sans argent, mais cependant il lui reste le collier de son frère, le plus important pour lui. Tout le monde étant partis, il se retrouve seul avec un homme s’appellant Boubakar. Boubakar lui dit qu’il ne faut pas retourner à Al-Zuwarah comme les autres, car passer par la Libye est devenu difficile depuis que les Libyens veulent se faire bien voir des italiens. Soleiman apprend que Boubakar est à la rue depuis sept ans, et que depuis sept ans il veut rejoindre l’Europe aussi. Il propose d’aller en Algérie, puis au Maroc, pour rejoindre l’Espagne. Soleiman n’ayant pas de meilleur plan, il décide de le suivre. Avant de se lever pour suivre son nouveau compagnon, il remarque que celui-ci boite. Il se fait alors la réflexion : « Un homme tabassé et un boiteux marchent vers l’Algérie, le Maroc et l’Espagne. Sans rien sur le dos. ».

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